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...er, pour la dépense, le nombre total des membres du Bureau de l'Assemblée et alléger l'effectif de douze secrétaires qu'on a cru nécessaire pour assurer le bon fonctionnement du Bureau. Avec sept vice-présidents – un par groupe – et quelques secrétaires de moins, nous aurions ainsi un symbole magnifique : chaque groupe, à tour de rôle, présiderait l'Assemblée, conformément à l'image d'une grande démocratie. Je ne crois pas que cela attenterait au principe de la proportionnelle. Le principe abstrait des points attribués à chaque groupe existe depuis 1959 : je m'incline devant la durée, mais je propose un peu de renouveau. À cet égard, le pluralisme nous ferait le plus grand bien.
...rofiter de ce moment particulier où nous sommes tous réunis, en particulier celles et ceux qui vont devenir présidentes et présidents de commissions, pour leur dire que cet ajustement doit se faire aussi dans les commissions. Je souhaite donc que, dans chaque bureau de commission, vous puissiez faire en sorte que l'intégralité des groupes soit représentée à bon escient, et permettre ainsi à notre démocratie de fonctionner dans les meilleures conditions.
...sident, la majorité a décidé de confier la gestion et le contrôle budgétaires de notre assemblée à trois députés soutenant la majorité présidentielle. M. Thierry Solère a en effet annoncé qu'il voterait la confiance, et je rappelle que La République en Marche ne lui avait opposé aucun candidat. Dans ces conditions, qui sont totalement inédites et contraires aux règles républicaines de toutes les démocraties modernes, le premier et le principal groupe d'opposition, que j'ai l'honneur de présider, a décidé à l'unanimité de ne pas cautionner ce que nous considérons comme un vrai déni de démocratie et un irrespect du pluralisme politique.
Dans une démocratie, la majorité doit évidemment être respectée, et nous la respectons. Mais nous demandons aussi, et je le répète avec insistance, que vous respectiez, dans les mêmes conditions, les droits de toutes les minorités.
ils savent donc que, dans toutes les démocraties modernes, la gestion et le contrôle budgétaires d'une assemblée sont assurés, à la fois, non seulement, c'est évident, par la majorité, mais aussi par un représentant de l'opposition. Or il n'y aura pas de représentant de l'opposition puisque M. Thierry Solère a été élu député en faisant campagne – c'est son plus grand droit – pour donner à M. Macron une majorité. Il n'avait d'ailleurs aucun can...
Notre objectif n'est pas de bloquer le fonctionnement de l'Assemblée : nous assumerons notre travail de parlementaires en siégeant dans l'hémicycle et au sein des commissions. Nous étudierons les textes et ferons des propositions. Simplement, ne nous demandez pas de cautionner un système qui est un véritable déni de démocratie et qui n'existe dans aucun autre parlement.
Monsieur Jacob, où est le déni de démocratie ? L'élection, qui a eu lieu, est prévue par le règlement de l'Assemblée nationale et trois questeurs ont été élus.
Où est le déni de démocratie, monsieur Jacob ? Et pourquoi seriez-vous le seul à décider de l'appartenance d'un groupe politique à l'opposition ou à la majorité ?
N'y aurait-il plus de démocratie alors que nous voulons, au contraire, en réservant un poste de questeur à tous les groupes de l'opposition, et non pas à un seul, faire vivre cette opposition de façon complète ?
Que sont ces petits traficotages, que sont ces artifices ? Que signifient-ils ? Nous devons voter aujourd'hui pour des vice-présidents. Des candidatures, individuelles ou présentées par des groupes, ont émergé. Ferez-vous la démonstration, ce soir, que sur six vice-présidents, cinq appartiendront au rouleau compresseur ? Au nom de quelle démocratie ? Quelle image donnez-vous de notre assemblée ? Quelle image en donnez-vous à la France ? Est-ce l'exemple que vous voulez montrer ? Ce dont, au contraire, vous faites la démonstration, c'est que vous vous livrez à des calculs et à des comportements qui ne méritent qu'un seul adjectif : petits.