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..., puisque notre assemblée comporte sept groupes et que les vice-présidents sont au nombre de six, d'élargir ce nombre à sept, de telle sorte que chaque groupe en ait un sans qu'un groupe monopolise l'essentiel de ces postes – quitte à ajuster, pour la dépense, le nombre total des membres du Bureau de l'Assemblée et alléger l'effectif de douze secrétaires qu'on a cru nécessaire pour assurer le bon fonctionnement du Bureau. Avec sept vice-présidents – un par groupe – et quelques secrétaires de moins, nous aurions ainsi un symbole magnifique : chaque groupe, à tour de rôle, présiderait l'Assemblée, conformément à l'image d'une grande démocratie. Je ne crois pas que cela attenterait au principe de la proportionnelle. Le principe abstrait des points attribués à chaque groupe existe depuis 1959 : je m'inclin...
Monsieur le président, chers collègues, pourquoi une candidature du groupe Les Constructifs à un poste de questeur ? Nous sommes très nombreux ici à vouloir moderniser le fonctionnement de l'Assemblée nationale. Vous-même, monsieur le président, avez souhaité mettre une telle modernisation à l'ordre du jour de nos travaux. Compte tenu du nombre de groupes, notamment d'opposition, qui existent désormais, il est logique que la questure, lieu majeur de rencontres et d'échanges entre députés, puisse être ouverte à tous les groupes de l'opposition, à tous les groupes minoritaires de...
à tous les membres des groupes de l'opposition minoritaires. C'est très important et cela nous paraît être un premier acte fort de modernisation du fonctionnement de notre assemblée.
Pourquoi continuer une pratique qui réserve la questure – c'est-à-dire l'endroit où sont accueillis les députés, où est gérée cette maison – aux seuls députés d'un unique groupe de l'opposition ? Nous voulons justement changer les pratiques et moderniser le fonctionnement de cette assemblée en ouvrant la questure à tous les groupes de l'opposition.
...Monsieur le président, mes chers collègues, il est arrivé, et il arrivera encore à ceux qui siègent sur ces bancs d'imaginer qu'ils sont seuls et qu'ils vivent dans une bulle. C'est arrivé à tout le monde, mais la vérité, c'est que nous ne sommes pas seuls et que des gens nous regardent. Et ces gens se demandent ce que c'est que cette assemblée qui n'arrive pas à se mettre d'accord sur son propre fonctionnement. Il existe des règles, que notre président a rappelées ce matin, lorsqu'il a réuni l'ensemble des présidents. Ces règles visent à garantir que chaque groupe parlementaire obtienne ce à quoi il a droit, en proportion de sa taille, et selon un système de points. Ce système, qui peut paraître compliqué, est en réalité très simple, et il permet à chacun de prétendre à des fonctions au sein de cette ...
Cette élection a conduit le groupe Les Républicains à retirer leurs candidats, ce qui revenait à bloquer le fonctionnement de notre assemblée. Notre intention n'est absolument pas d'assumer l'ensemble des responsabilités, mais de faire fonctionner le bureau de notre assemblée. Dès que les membres du groupe Les Républicains voudront reprendre leurs responsabilités, les candidats que nous aurons élus céderont immédiatement leur place.
Notre objectif n'est pas de bloquer le fonctionnement de l'Assemblée : nous assumerons notre travail de parlementaires en siégeant dans l'hémicycle et au sein des commissions. Nous étudierons les textes et ferons des propositions. Simplement, ne nous demandez pas de cautionner un système qui est un véritable déni de démocratie et qui n'existe dans aucun autre parlement.
Monsieur le président, chers collègues, j'ai quelques années d'expérience – peut-être trop aux yeux de certains. Je suis époustouflé par le fonctionnement, aujourd'hui, de notre assemblée, notamment par ces applaudissements massifs qui accompagnent tous les propos qui peuvent être tenus, plus ou moins sensés ou contradictoires. Vous pouvez pousser des cris, et sans doute applaudirez-vous massivement les autres orateurs qui s'exprimeront au nom de votre majorité écrasante, de votre rouleau compresseur. Monsieur Ferrand, vous venez, lors de votre in...