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La majorité choisit son opposition : cela n'était jamais arrivé ! Cette opération a été menée par sept ou huit de nos collègues, lesquels ont d'ailleurs menti et trompé les membres de leur groupe, si j'ai bien compris ce qu'il s'est passé. En choisissant trois questeurs totalement acquis au Gouvernement – ce n'est absolument pas un reproche : cela relève de leur responsabilité –, nous nous trouvons dans une situation extrêmement grave, monsieur le président : il n'y a plus de contrôle budgétaire dans cette maison !
nous estimons qu'il faut constituer sans délai le Bureau de l'Assemblée. Pour que notre institution fonctionne, nous devons avancer avec celles et ceux qui veulent bien prendre les responsabilités que d'autres ne veulent plus prendre. En ce qui nous concerne, loin de vouloir profiter de cette décision pour étendre notre influence…
…et pour briguer de nouveaux postes à responsabilité, nous nous en tiendrons tout simplement à ce que nous avons dit ce matin en Conférence des Présidents. Je souhaiterais, monsieur le président, que nous puissions bénéficier d'une suspension de séance, afin de définir les modalités qui nous permettrons d'avancer, malgré ceux qui veulent rester sur le quai.
Cette élection a conduit le groupe Les Républicains à retirer leurs candidats, ce qui revenait à bloquer le fonctionnement de notre assemblée. Notre intention n'est absolument pas d'assumer l'ensemble des responsabilités, mais de faire fonctionner le bureau de notre assemblée. Dès que les membres du groupe Les Républicains voudront reprendre leurs responsabilités, les candidats que nous aurons élus céderont immédiatement leur place.
Je le répète, nous ne cherchons aucun blocage : nous demandons simplement que les droits de l'opposition soient respectés et qu'on ne trompe pas les Français avec de faux opposants qui, en réalité, ont fait campagne pour le Président de la République, ce qui ne pose aucun problème puisque c'était leur plus grand droit. Mais que chacun assume ses responsabilités. Quant au déroulement de la séance, je tiens à souligner que nous aurions pu nous passer de ces trois heures de suspension, dont j'ignore la raison. À partir du moment où vous rétablirez les droits de l'opposition, il n'y aura plus aucun problème. Notre objectif, je le répète, n'est pas de bloquer l'Assemblée.