Interventions sur "confinement"

9 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Peu :

Il se trouve que, ce midi, j'étais avec des associations de jeunes dans les quartiers populaires, qui distribuaient des vivres à des gens qui souffrent du confinement. Comme Éric Coquerel et d'autres ici, je suis un député de la Seine-Saint-Denis, département où le taux de surmortalité est le plus élevé et le taux de lits de réanimation le plus faible. En dépit de toutes les promesses du Gouvernement, sept mois après le début de la crise, aucun lit de réanimation supplémentaire n'a été créé dans le département de la Seine-Saint-Denis.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPacôme Rupin :

… mais vous voulez quand même le voir aller au combat désarmé. À vous entendre, le confinement n'est pas assez strict, mais vous demandez à rouvrir les restaurants après avoir voulu rouvrir les discothèques. Si la situation n'était pas aussi grave, nous pourrions nous amuser de vos contradictions. Malheureusement, c'est à en pleurer.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Christophe Lagarde :

...u Parlement, chers collègues – d'être démagogues, clientélistes, irresponsables et pourquoi pas criminels, puisqu'ils se rendaient coupables d'envoyer les Français en réanimation ! C'est ridicule ! J'espérais, en début de séance que nous pourrions, quelques jours après cet épisode, débattre de façon beaucoup plus posée, normale et responsable. Très franchement, il n'existe pas une seule sorte de confinement. Pardon, mais, en Europe, contrairement à ce qu'a affirmé le Président de la République, tous les pays ne reconfinent pas : ceux qui le font ne reconfinent pas totalement et certains ne le font pas du tout !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Gosselin :

...arté. Il y va de l'acceptabilité et de la visibilité des décisions prises. Les mesures que vous nous proposez sont-elles les bonnes ? Surtout, faites-vous preuve de la pédagogie nécessaire ? Hélas, il nous faut répondre « non », au moins pour partie. Nous avons l'impression qu'aucun enseignement n'a été tiré des événements que nous avons vécus au printemps dernier, de ces cinquante-cinq jours de confinement. Nous avons l'impression de repartir de zéro sur certains points. Nous assistons à une gestion dont le caractère chaotique est vraiment apparu vendredi dernier : traitement réservé aux commerces de proximité ; la Fnac ou certains rayons qui ouvrent puis qui n'ouvrent plus ; les centres équestres sur lesquels on se repose des questions, et j'en passe. Tout cela donne le sentiment que vous n'étiez...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMartine Wonner :

...cher la tête, de valider cette prolongation, en comptant pour cela sur votre majorité complaisante. Une fois de plus, vous nous réunissez afin d'attiser la peur et de mettre à mal la stabilité de notre République. Si la situation sanitaire est préoccupante – nous n'avons jamais nié ni la détresse des personnes malades, ni celle de leurs proches – , la situation démocratique ne l'est pas moins. Le confinement mis en place le 17 mars 2020 ne l'a été sur le fondement d'aucun texte : il n'y avait aucune base juridique à la décision d'enfermer les Français, une mesure de restriction des libertés totalement inédite et reposant sur la seule peur du virus. Depuis le mois de mars, notre Parlement est contourné et dénigré. Après avoir légiféré dans l'urgence absolue, il est désormais réduit à une semi-activit...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot :

Un confinement de quinze jours qui pourrait durer quatre semaines – voire douze, on ne sait plus – avec un couvre-feu à vingt et une heures – ah non, cette information a été démentie par Matignon ! – , personne ne sait vraiment à quoi il faut s'attendre, pas même le porte-parole du Gouvernement. Peut-être n'était-il pas invité au conseil de défense, boîte noire de la République où tout se décide sous couvert du...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPacôme Rupin :

Vous ne voulez pas voter l'état d'urgence sanitaire, vous ne voulez même pas examiner ce texte et, une fois encore, votre groupe dépose une motion de rejet sur un texte qui permet au Gouvernement d'agir face à la crise sanitaire. À entendre notre collègue Gosselin, le reconfinement ne serait pas le problème, mais ses modalités. Mais monsieur Gosselin, pour qu'il y ait reconfinement jusqu'à début décembre, il faut bien que nous votions ce texte, il faut bien que nous soyons en état d'urgence sanitaire, puisque c'est la condition nécessaire pour que nous puissions prendre les mesures permettant de protéger la santé des Français !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaIan Boucard :

Vous nous montrez que vous n'êtes pas prêts à ce que l'on travaille ensemble, tous ensemble, collectivement, pour battre la covid-19 comme nos électeurs, vos électeurs et l'ensemble des Français nous le demandent. La gestion du reconfinement depuis mercredi n'a pas convaincu nos concitoyens, car les mesures prises semblent changer en permanence et ne sont pas pleinement compréhensibles. Or, pour que des mesures soient acceptées, il faut qu'elles soient acceptables et, pour qu'elles soient acceptables, il faut qu'elles soient compréhensibles, ce qui n'est pas le cas. Notre parlement doit continuer à travailler contre le virus, or ce t...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Rabault :

Mon groupe a approuvé le reconfinement proposé par le Premier ministre la semaine dernière parce que nous l'estimions indispensable. Cela ne veut pas dire pour autant que nous acceptons la mise sous cloche de la démocratie à laquelle vous procédez aujourd'hui. Mme la présidente de la commission des lois nous dit que le Parlement conserve son pouvoir de contrôle, mais nous voulons avoir un pouvoir de légiférer. Par ce projet de loi, v...