Interventions sur "déconfinement"

16 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFlorent Boudié :

Ce n'est pas un problème, c'est même un honneur ; mais, pour cette raison, nous devrions interdire au Gouvernement d'annoncer quoi que ce soit d'ici là, alors même que les Français attendent des précisions sur les modalités du déconfinement qui interviendra le 11 mai ? Je ne le crois pas.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFlorent Boudié :

...rolongation ou non de l'état d'urgence sanitaire. Nous avons tous une opinion sur le délai de cette prorogation – un mois, deux mois ; le Sénat a proposé une date qui nous semble acceptable, et nous avons donc choisi de la conserver. Le texte est-il le salmigondis dénoncé tout à l'heure, avec beaucoup de talent, par M. Chassaigne ? Non. Le projet de loi ne peut pas être la déclinaison du plan de déconfinement que le Premier ministre a présenté à l'Assemblée la semaine dernière et au Sénat en début de semaine. La question principale est celle de la prolongation ou non de l'état d'urgence sanitaire. S'y ajoutent deux mesures essentielles : d'une part, l'isolement ou la mise en quarantaine – peut-être faudrait-il plutôt parler de « quatorzaine » – des personnes infectées ; d'autre part, l'instauration d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFlorent Boudié :

J'entends dire que j'ai un style Bruno Le Maire : c'est un peu ridicule… Je crois, comme le Sénat, que nous avons besoin de ce système d'information, mais nous devons définir les garanties dont nous allons l'entourer. J'évoquerai un dernier sujet qui est fondamental car il remonte des territoires, de nos circonscriptions : c'est la question de la responsabilité. Le déconfinement sera l'affaire du Gouvernement, du Parlement, mais aussi des directeurs d'école, des élus locaux, des maires : c'est pourquoi la question de leur responsabilité dans la mise en oeuvre des dispositions du plan de déconfinement se pose, à l'évidence, dans nos circonscriptions. Nous sommes d'ailleurs les premiers à être interpellés sur ce sujet, qui n'est pas anodin et que le Sénat a souhaité évoque...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Gosselin :

...nt délibérée d'une mesure administrative de police ou d'une obligation particulière de prudence ou de sécurité. Il n'y a donc aucune exclusion de la faute caractérisée. En réalité, les ministres, les préfets et les directeurs d'ARS et d'administrations centrales sont exclus du dispositif adopté par le Sénat, ce qui est logique car ils sont les détenteurs du pouvoir de réglementer, de concevoir le déconfinement. En revanche, l'exclusion de la responsabilité pénale de ceux qui sont censés faire appliquer le déconfinement paraît bien la moindre des choses. La majorité veut intégrer à ce dispositif la notion d'« état des connaissances scientifiques », qui me semble assez floue. Sommes-nous sûrs que les scientifiques soient d'accord au sujet de tel ou tel produit pharmaceutique ? On a vu des professeurs se...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCécile Untermaier :

...dispositions, qui répondent à nos préoccupations. Nous sommes satisfaits de constater que l'essentiel d'entre elles ont été conservées lors de l'examen du texte par la commission des lois. Cela tient sans doute à l'objectif – compréhensible, dans les circonstances actuelles – de donner une issue favorable à la commission mixte paritaire. Deuxièmement, le texte soumis au débat ne porte pas sur le déconfinement. Les discussions utiles que nous avons eues hier en commission au sujet de l'ouverture des commerces, des plages, des restaurants et des théâtres ne sont pas l'objet de ce projet de loi ; je souhaiterais néanmoins rappeler, comme d'autres l'ont fait hier, que les professionnels concernés sont très inquiets et que nous leur devons la communication d'une date très prochaine de réouverture. Troisiè...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPascal Brindeau :

...e contre le virus – cela a été dit par le Premier ministre ici même – passe par la confiance. Or le chef de l'État et le Gouvernement ont malheureusement échoué à susciter la société de confiance et la concorde nationale. Nous le regrettons collectivement ; il nous faut faire avec – ou plutôt sans. Mais il faut le dire et le rappeler : la prorogation de l'état d'urgence n'est liée que de loin au déconfinement annoncé. Elle a en revanche tout à voir avec le maintien – ou non – de pouvoirs exorbitants confiés à l'exécutif et avec le dessaisissement confirmé des pouvoirs du Parlement en matière de libertés publiques. Elle a donc tout à voir avec la question de la confiance et de l'équilibre : équilibre et proportionnalité des atteintes aux libertés individuelles et collectives avec les objectifs de lutte...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul Molac :

Il y a six semaines, nous avons permis au Gouvernement de mettre en oeuvre des mesures exceptionnelles visant à limiter la crise sanitaire, à venir en aide aux acteurs sociaux et économiques victimes de la situation et à gérer le report des élections municipales. La période de déconfinement qui débute le 11 mai n'est pas de nature à effacer les craintes des citoyens, bien au contraire. Ce texte vise tout d'abord à proroger l'état d'urgence sanitaire jusqu'en juillet. À condition qu'elle demeure strictement encadrée et contrôlée, la prorogation est aujourd'hui une mesure de précaution. Les deux mois écoulés ont surtout montré que la puissance publique est très loin d'être suffisamme...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul Molac :

...our seulement cinquante lits de réanimation : chacun imagine la situation. Un plan d'action bâti au plus près des réalités devrait donc être mis en oeuvre, dont les collectivités de Corse et le représentant de l'État devraient être les chevilles ouvrières. Fidèle à son habitude d'être force de proposition, le groupe Libertés et territoires vous proposera d'enrichir ce texte, de façon à rendre le déconfinement moins difficile pour nos concitoyens, tout en demeurant vigilants quant au respect des libertés individuelles et à celui des préconisations sanitaires.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaUgo Bernalicis :

Voilà qui est extraordinaire : pour déconfiner, votre premier réflexe est de nous proposer de proroger l'état d'urgence, au lieu de nous présenter ce qui est en train d'être exposé à la télévision alors que nous débattons ici, c'est-à-dire les modalités concrètes du déconfinement ! Au moment où je vous parle, le Premier ministre et le ministre de la santé sont en train de répondre aux questions des journalistes ! Un certain nombre de ministres qui auraient pu être au banc du Gouvernement n'y sont pas davantage alors qu'ils ne s'expriment pas à cette conférence de presse. Je pense notamment à Nicole Belloubet, un certain nombre de dispositions du code pénal et du code de p...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaUgo Bernalicis :

Vous ne vous souciez pas de la vie concrète des gens, ni dans le cadre de ce texte, ni dans celui de votre plan de déconfinement, ce qui ne peut que nous faire craindre un échec.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaUgo Bernalicis :

...reprendre, cette injonction s'impose à tous les autres. Il ne sera pas démenti par M. Castex, qui compte présenter son plan – tenez-vous bien ! – après le 11 mai : super ! Celui-ci a dit hier qu'il était question de redémarrage économique et qu'un lycéen pouvait se garder alors qu'un écolier ne le pouvait pas. Voilà ! L'objectif est clairement posé – le reste, c'est de l'habillage. Oui, c'est un déconfinement hasardeux, improvisé. Le chef de l'État a balancé cette date du 11 mai en assénant ses « y'a qu'à, faut qu'on » et puis débrouillez-vous !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaErwan Balanant :

Quel mépris pour tous les agents publics qui préparent le déconfinement depuis des semaines !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaUgo Bernalicis :

...'information qui rompe avec le principe du secret médical ou de débattre de la responsabilité pénale ! Je pense moi qu'il ne doit pas y avoir d'amnistie. L'état du droit doit être maintenu en matière de responsabilité pénale : tout le reste est bavardage. S'il y a des craintes, c'est précisément pour toutes les raisons que je viens d'exposer, et notamment parce que le rapport de M. Castex sur le déconfinement ne sera disponible qu'après le 11 mai, ce qui interdit aux uns et aux autres de prendre des décisions et de s'organiser en toute conscience. Une telle organisation est hasardeuse, comme l'est celle de nos débats d'aujourd'hui et des jours qui viennent.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAndré Chassaigne :

L'aurore des jours meilleurs n'apparaît pas encore à nos fenêtres. Chaque soir reste marqué par le décompte des victimes d'un virus qui décime nos concitoyens. Aussi la question qui se pose, au-delà de celle du déconfinement, est celle de la perspective de sortir d'un cauchemar qui est une épreuve pour toute l'humanité. L'épreuve que nous vivons vient interroger nos convictions les plus profondes, qu'elles soient philosophiques, politiques ou spirituelles. Elle bouscule notre rapport à la vie et nous fait reconsidérer ce qui constitue le coeur de notre existence. Aucun d'entre nous sur ces bancs ne peut nier le cara...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Ménard :

Avouez, mes chers collègues, qu'il y a une certaine bizarrerie à discuter ici de la prorogation de l'état d'urgence sanitaire alors que dans le même temps, notre Premier ministre s'exprime dans les médias sur les modalités du déconfinement et annonce même des mesures que nous n'avons pas encore votées, nous laissant l'impression d'avoir un temps de retard et d'être particulièrement inutiles. Pour que les mesures que nous adopterons, ce soir ou demain, soient acceptées par les Français, il faut, et c'est le maître mot de cette crise sanitaire, de la confiance ! Or cette confiance n'est malheureusement pas au rendez-vous. Selon un s...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRaphaël Schellenberger :

Ce rappel au règlement se fonde sur l'article 50. Nous venons de clore la discussion générale dans des circonstances particulières, après une interruption de séance censée nous permettre d'écouter, au moins en partie, les propositions du Gouvernement relatives au déconfinement. À dix-sept heures trente, nous nous apprêtons à aborder l'article 1er. Hier, la commission des lois a consacré plus de dix heures à l'examen du projet de loi. Or l'expérience prouve que nous avons besoin de davantage de temps en séance qu'en commission pour étudier les textes. En conséquence, nous devrons siéger le 8 mai, jour férié de commémoration de celles et ceux qui ont donné leur vie pour ...