Interventions sur "masque"

19 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaUgo Bernalicis :

...uge à prêter une attention particulière aux questions scientifiques. Les sujets scientifiques sont, par nature, controversés mais les décideurs politiques ne doivent pas en profiter pour se dégager de leurs responsabilités en s'abritant derrière les propos d'un scientifique. Vous trouverez toujours des scientifiques pour, au même moment, défendre des théories opposées. Certains affirment que les masques sont nécessaires, d'autres qu'ils ne le sont pas. Je ne l'ai pas inventé ; le Premier ministre l'a dit lui-même – ce qui augure peut-être une stratégie de défense particulière du Gouvernement, le moment venu, devant la Cour de justice de la République. Les magistrats doivent pouvoir examiner l'intégralité de la situation. La rédaction de l'article telle que nous la proposons permettrait de répo...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaUgo Bernalicis :

...'interprétation stricte. Nous ne voudrions pas que certains s'abritent derrière les controverses scientifiques, qui sont bien réelles. Notre crainte est d'autant plus justifiée que les autorités politiques se servent déjà des controverses scientifiques pour se dédire, semaine après semaine, et essayer ainsi de nous convaincre qu'ils avaient eu raison, il y a deux mois, de déconseiller le port du masque. En insérant ces petits mots, « entre autres », « notamment », on laisse toute latitude aux juges de peser le pour et le contre, à charge et à décharge. En ne le faisant pas, on contraint le juge à prendre en compte l'état des connaissances scientifiques. Il est bien évident que le juge, au vu du contexte, ne les négligera pas. Ce serait dommage ! Mais leur mention dans la loi pourrait introduir...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDanièle Obono :

...opté en l'état. La meilleure réponse à apporter pour rassurer est de fournir concrètement aux agents municipaux et aux maires des moyens opérationnels. Comme cela a été dit par d'autres collègues, il faut que le Gouvernement soit capable, au-delà des discours et des présentations devant les médias, d'apporter des réponses concrètes s'agissant de la validation des protocoles, de la fourniture des masques, des tests ou des moyens nécessaires à la réouverture des écoles. Tant qu'il n'apportera pas ces réponses, ni les maires ni la population ne lui feront confiance.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaUgo Bernalicis :

...oir le fait que l'état de la connaissance scientifique ne leur permettait pas de prendre de bonnes décisions pour le pays et qu'ils ont fait comme ils pouvaient. Cette petite musique s'instille déjà, de conférence de presse en conférence de presse, comme aujourd'hui encore lors de la défense de l'incurie du Gouvernement – et hélas de l'État – dans la gestion de la crise, notamment s'agissant des masques.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAntoine Savignat :

... conditions possibles. Nous vous disons qu'il faut rassurer les employeurs, car ils sont inquiets après que leurs entreprises sont restées fermées pendant plusieurs semaines. On leur a indiqué qu'ils reprendraient le travail quand des garanties sanitaires seraient apportées, permettant de protéger leurs salariés, mais on n'est pas en mesure de leur indiquer où, quand et comment ils trouveront des masques ou du gel hydroalcoolique. On leur demande de ne pas s'inquiéter, qu'un protocole a été établi, prévoyant le port de petits gants en plastique mais allez expliquer cela sur les chantiers de travaux publics où un gant en plastique a une durée de vie de cinq à quinze secondes et se trouve hors d'usage à la première manutention ! En outre, vous ne souhaitez pas non plus leur envoyer un message fort...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Coquerel :

...re de proroger l'état d'urgence. Alors que l'état d'urgence doit être une parenthèse, vous avez tendance à le prolonger, voire à le transformer en loi commune – je pense à la loi, dites SILT, renforçant la sécurité intérieure et la lutte contre le terrorisme. La parenthèse doit en rester une dès lors que l'état de droit et les libertés publiques sont atteints. Ce dont nous avons besoin, c'est de masques gratuits, pas de fichiers qui mettent à mal le secret médical ! Un paquet de cent masques se vend entre 30 et 50 euros : à raison de trois ou quatre masques chirurgicaux par jour, norme pour tous ceux qui doivent prendre les transports en commun pour se rendre au travail, le budget de certains ménages sera gravement amputé. La responsabilité vous en incombe, car en la matière, vous avez laissé d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Dupont-Aignan :

...squ'à la mi-juin. Vous nous demandez de confier à nouveau les pleins pouvoirs au Gouvernement alors que le bilan de son action depuis que nous l'avons fait une première fois est exécrable. Les Français n'ont plus confiance, nous non plus. Vous nous demandez un chèque en blanc. Nous apprenons ce soir dans Le Monde qu'en mars dernier encore le Gouvernement laissait brûler des stocks stratégiques de masques ; il faudra vous en expliquer, comme vous devrez le faire à propos de votre incapacité à fournir des tests aux EHPAD malgré vos promesses, ou de l'incohérence totale de votre politique : le Premier ministre – qui est à la télévision, et non ici – nous explique que la zone rouge, dont l'Île-de-France, est en péril, ce que je crois volontiers, au moment même où il y fait rouvrir les écoles ! Vous...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Chenu :

...re. Zéro bilan d'étape, donc, mais aussi zéro confiance au sein du pays, à cause de la multiplication quasi quotidienne, depuis le début de l'épidémie, des fake news et des mensonges du Gouvernement. Zéro confiance dans vos décisions, qu'elles soient politiques, alors que s'annoncent des tripatouillages – nous y reviendrons – , économiques et sociales – que dire de la TVA à 5,5 % sur le prix des masques que nous avons réussi à faire voter il y a trois semaines, mais qui n'est toujours pas effective faute de décret d'application, alors que nous sommes censés être en guerre ? – ou sanitaires, sur fond de polémiques sur la chloroquine et sur le nombre de tests, toujours pas indiqué par le ministre de la santé. Zéro confiance, enfin, concernant vos pratiques : si vous aviez écouté l'opposition il y...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRaphaël Schellenberger :

...ants, mais différents : le confinement, le déconfinement – ce que voient les Français – et l'état d'urgence sanitaire, support juridique de ces politiques publiques. Le présent texte porte, dites-vous, sur cet outil juridique, non sur le déconfinement lui-même – la preuve en est que vous avez écarté hier tous ceux de nos amendements relatifs à ce dernier, qu'il s'agisse de l'obligation du port du masque ou de l'ouverture d'espaces publics sécurisés telles les plages ou les forêts. Cet outil, qui consiste à conférer au Gouvernement des pouvoirs exorbitants du droit commun, nous souhaitons le réexaminer tous les mois, quelles que soient les politiques publiques qui seront menées. Voilà un bon moyen pour l'Assemblée nationale de contrôler l'action du Gouvernement. Si cela est possible s'agissant de...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Ciotti :

... Pradié vient de rappeler avec pertinence que ce gouvernement a perdu la confiance des Français. En effet, jamais la confiance dans les réponses qu'il apporte à la crise n'a été aussi faible selon les sondages d'opinion. Cette perte de confiance est le fruit de la multiplication des erreurs, des fautes, des renoncements et du manque d'anticipation… Le Monde nous apprenait aujourd'hui même que des masques ont été brûlés encore en décembre alors qu'ils étaient toujours utilisables selon des experts ! Par conséquent, mes chers collègues, je vous demande en conscience, par cet amendement, de ne pas prolonger cet état d'urgence jusqu'en juillet.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRaphaël Schellenberger :

...inaction, générée par la tétanie qu'il éprouve à l'idée de devoir rendre compte de ses actes, et figé dans la crainte de voir des procédures judiciaires intentées par des citoyens qui auraient bien compris qu'il a mal agi et n'a pas su les protéger. Un article paru aujourd'hui dans Le Monde et déjà évoqué ici explique comment ce gouvernement a cautionné la destruction de centaines de millions de masques depuis le début du quinquennat. Il lui faudra en répondre. Les membres du Gouvernement devront en être responsables. Il ne faut pas, au prétexte de l'avis donné par quelque directeur de la santé ou haut fonctionnaire entièrement protégé par le système technocratique, exonérer de sa responsabilité le politique qui a fait le choix de détruire des stocks stratégiques constitués depuis des dizaines ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Ciotti :

...virus. Cette mention est au mieux inutile, puisque le juge appréciera les circonstances dans lesquelles le dommage a été causé ; au pire, elle accrédite l'idée d'une auto-amnistie, voire dissimule certaines intentions. Chacun doit assumer ses responsabilités. Il y a eu des fautes, dont la presse fait de plus en plus largement état. Le journal Le Monde dresse aujourd'hui, pour ce qui concerne les masques, un diagnostic extraordinairement sévère de la gestion des stocks de précaution : de 1,7 milliard d'unités lorsque Nicolas Sarkozy a quitté le palais de l'Élysée, ils ont fondu à 700 millions d'unités en 2017, puis à 100 millions au début de cette année. Il faudra que des comptes soient rendus et que des explications soient apportées aux Français, car l'absence de masques a nourri une stratégie ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Dupont-Aignan :

Mensonges sur le port des masques, incapacité à relancer la production nationale de masques, …

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Gosselin :

...orité et les ministres étant exclus du dispositif, il n'y avait pas de confusion possible : cette disposition n'avait rien à voir avec une amnistie. Quant au texte adopté hier soir en commission des lois, il fait référence à l'état des connaissances scientifiques, ce qui soulève aujourd'hui quelques questions s'agissant, par exemple, de l'administration de telle ou telle substance ou du port des masques. En outre, Mme la garde des sceaux indique que ce texte va s'appliquer à tout le monde. C'est précisément la difficulté que pose le texte de la majorité, madame la garde des sceaux : il protège de la même façon le puissant et le petit. Le puissant, c'est le ministre, le fonctionnaire d'autorité, celui qui va réglementer et concevoir le déconfinement. Le petit, le plus modeste, c'est celui qui v...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAgnès Thill :

...vernemental et administratif central pourront voir leur responsabilité pénale engagée en cas de commission de crimes ou délits démontrés par des enquêtes judiciaires. Tel que rédigé, l'alinéa 3 semble en outre destiné à protéger le Gouvernement d'éventuelles poursuites judiciaires. La référence à « l'état des connaissances scientifiques » est une façon d'éviter des poursuites sur la question des masques, par exemple. Pour un maire, chargé de faire appliquer un protocole sanitaire dans une école, l'état de la science ne sera pas d'un grand secours pour empêcher les enfants d'échanger leurs crayons, ce qui constitue une modalité de circulation du virus.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Dupont-Aignan :

...t obligés de suivre des directives que vous leur donnez. D'ailleurs, tout ce débat est né de la préoccupation des sénateurs de limiter la responsabilité de maires qui reçoivent des instructions des préfets, maires auxquels le Conseil d'État a dénié toute autonomie et indépendance dans leurs décisions en rejetant, par une récente ordonnance, la requête de la commune de Sceaux s'agissant du port du masque. Je propose donc de limiter l'application de cette atténuation de responsabilité aux seuls élus locaux, en laissant une responsabilité pleine et entière à ceux qui ont ordonné les actes : les directeurs d'administration centrale et les ministres qui devront rendre des comptes aux Français. Comme l'a dit M. Pradié, la question de la responsabilité est inhérente à l'engagement politique et à l'exe...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaUgo Bernalicis :

...passera lundi – sans compter que le Premier ministre a dit tout à l'heure que l'Île-de-France était un cas un peu particulier, classé rouge, et qu'il faudrait être particulièrement vigilant, après le 11, à respecter les gestes barrières et la distanciation sociale dans les transports en commun. Or ce n'est pas le cas aujourd'hui : dans le RER, aux heures de pointe, les gens sont côte à côte, sans masque – on le voit sur les captures d'écran des vidéos de surveillance qui circulent sur internet. Toutefois, si les craintes sont fondées, je ne pense pas qu'il faille pour autant modifier la loi Fauchon, car on ferait pire que mieux. Il est préférable d'en rester à l'état actuel. C'est pourquoi je vais vous proposer d'amender le texte gouvernemental pour le réduire à un néant juridique et que la loi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaUgo Bernalicis :

La référence à l'état des connaissances scientifiques est discutable, car il y a tout de même quelque chose de troublant dans la situation actuelle : cela fait plusieurs fois que le Gouvernement, notamment par la voix du Premier ministre et par celle du ministre de la santé, souligne, à propos des masques, qu'à une époque des scientifiques disaient que cela ne servait à rien d'en porter tandis que d'autres affirmaient le contraire. Étant donné que la controverse est ce qui, par nature, anime la science, on voit bien qu'en se focalisant sur les aspects scientifiques devant le juge, on pourra s'en sortir à bon compte.