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...ut dans le contexte difficile que nous connaissons – et qui dure. La lassitude a été évoquée tout à l'heure, et voilà des mois que ça dure. En juillet dernier, le maintien de cette disposition relevait d'une décision de prudence, dont nous avions également discuté longuement, mais c'est aujourd'hui le principe de réalité qui s'impose et les chiffres nous ont rattrapés. La circulation active de l'épidémie ne permet pas d'envisager la réouverture des discothèques, mais puisque je sais que vous serez nombreux à revenir sur ce sujet, je l'introduis avec cet amendement. Peut-être faut-il aussi rappeler qu'un effort financier considérable a été consenti et qu'un fonds de solidarité, mis en place par le Gouvernement, est prolongé jusqu'à la fin de l'année ; je m'en félicite. Je rappelle aussi l'ordonn...
... qu'il s'agit de se distraire ou de vivre, c'est dangereux – politiquement surtout : pas de réunions avant les élections ! Tout cela revient à mettre un pays sous cloche. Je vous mets en garde : c'est très dangereux, car les Français comprennent qu'il y a en permanence deux poids, deux mesures – ce qui est aussi le cas en fonction des territoires. Vous déresponsabilisez ainsi des territoires où l'épidémie est pratiquement absente en leur imposant des contraintes excessives, qui ne seront donc pas respectées. C'est dire à quel point votre comportement est contre-productif ! Quant au chantage à l'émotion, nous sommes tous conscients de la gravité de l'épidémie et de l'utilité des gestes barrières. Ce que nous cherchons, c'est de nous doter de règles justes et comprises qui permettent de vaincre ense...
Personne ici n'est irresponsable. Nous avons tous vécu des moments dramatiques, nous agissons de façon responsable. Mais de deux choses l'une : soit nous devons nous habituer à vivre avec le virus, ce qui repose sur la confiance et la responsabilisation des Français, donc sur des mesures comprises, acceptées et partagées ; soit l'épidémie reprend de façon exponentielle, et dans ce cas l'instauration de l'état d'urgence vous permet de prendre des mesures exceptionnelles. Vous qui établissez beaucoup de comparaison avec l'étranger, reconnaissez que la crise du covid-19 a révélé que la France était moins bien pourvue que beaucoup de pays étrangers, l'Allemagne notamment, en lits de réanimation. Mon département, la Seine-Saint-Denis,...
J'émets un avis défavorable car le dispositif vise à protéger les territoires d'outre-mer, particulièrement vulnérables dans le contexte épidémique. Je rappelle que la Guyane est l'un des principaux déserts médicaux du pays et que l'agence régionale de santé locale a dû procéder au recrutement de 250 médecins étrangers pour faire face à l'épidémie.