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... ERP, dont la fermeture provisoire peut être ordonnée. Je tiens d'abord à insister, car c'est important, sur le fait que la faculté de prononcer la fermeture d'un établissement n'est ni générale ni absolue, et qu'elle ne peut concerner que des établissements accueillant des activités qui, par leur nature même, ne permettent pas de garantir la mise en oeuvre des mesures barrières. C'est le cas des discothèques sur lesquelles nous reviendrons, monsieur Blanchet, et dans certaines parties de territoires, où est constatée une circulation active du virus – c'est le cas des bars et des restaurants, comme c'est actuellement le cas, très concrètement, à Marseille. Soulignons que cette fermeture d'établissements ne réjouit personne – ni M. le ministre ni moi-même. C'est là une conviction que nous partageons ...
J'avoue que je ne comprends pas quand il faut aborder cette question. J'en ai parlé quand il me semblait que c'était le moment mais on me dit maintenant que ce sera tout à l'heure ; l'essentiel est qu'on en parle. Monsieur le président, vous n'avez pas pu entendre la fin de mon argumentation, qui consistait à dire que les patrons de discothèques ont consenti des efforts énormes et sidérants. Ils ont ainsi embauché des « silencieux » – le mot a commencé par me faire un peu peur – , ou « accompagnants ». Une discothèque est faite pour se rencontrer, et non plus tellement pour danser : on n'y trouve plus de pistes mais des tables arrangées pour y partager un verre. Si, en sortant de discothèque à deux ou à trois heures du matin – Mme la r...
Ainsi, il n'y a aucun problème à la sortie des discothèques, madame la rapporteure. Je crois que c'était là une précision utile.
Avant de revenir sur la question des discothèques, je précise, en réponse aux propos de Jean Lassalle, que le Gouvernement ne s'est pas désintéressé de leur accompagnement économique puisqu'il s'est engagé, dès le mois de juillet, à soutenir les 1 600 établissements concernés à travers un fonds de solidarité. Certes, le décret paru au mois d'août ne correspondait pas à l'engagement du ministre délégué Alain Griset, mais il a été révisé et publi...
L'amendement vise à obtenir des précisions. Pourquoi ne pas donner aux responsables de discothèques une chance de vous présenter les protocoles qu'ils ont établis afin de rouvrir sans utiliser leurs pistes de danse ? Vous invoquez la nature même de l'établissement, avec des arguments comme la piste de danse, les rapprochements physiques, la sueur… Laissez les gérants de discothèques vous expliquer comment ils pourraient vous accompagner dans la lutte contre la propagation du virus parmi les je...
De nombreux éléments de réponse ayant déjà été apportés, je rappelle simplement qu'il est compliqué de permettre la réouverture des discothèques.
... amendements visent à insérer, à l'article 1er de la loi du 9 juillet 2020, les mots « pour une durée n'excédant pas trois mois ». Or la fixation d'une échéance générale et absolue ne paraît pas satisfaisante, car elle n'est pas corrélée à l'évolution de la situation sanitaire, qui change chaque jour. À titre d'exemple, l'adoption de cette disposition le 9 juillet aurait permis la réouverture des discothèques le 9 octobre, alors que la situation sanitaire est bien plus dégradée aujourd'hui qu'elle ne l'était durant l'été. Avis défavorable.
Ma demande de parole ne portait pas sur les discothèques, mais sur le débat précédent. Monsieur le ministre, nous avons tous conscience de la gravité de la situation et des efforts fournis par le Gouvernement. Néanmoins, pourriez-vous nous expliquer à quelle date vous avez arrêté les mesures que vous nous présentez et nous dire à quel niveau les décisions ont été prises ?
Je profiterai de cette prise de parole pour poser quelques questions au Gouvernement. Ce n'est pas être irresponsable que d'évoquer la question des discothèques.
Personne ne prétend qu'il faut rouvrir les discothèques à tout prix. Nous espérons simplement que, lorsque les conditions seront réunies, on pourra envisager des réouvertures dès lors qu'un protocole strict sera respecté, plutôt que de maintenir leur fermeture quoi qu'il arrive. Ensuite, je respecte trop le Gouvernement et en particulier le ministère des solidarités et de la santé pour me livrer à un raisonnement par l'absurde. Je me contenterai don...
Avec cet amendement qui vise à la réouverture des discothèques, j'appelle votre attention sur la nature même de l'activité de ces établissements. Monsieur le ministre, mardi, lors de la séance de questions au Gouvernement, vous avez annoncé que nous aurions dans l'hémicycle un débat sur les discothèques. Je souhaite que ce débat ait lieu et que vous répondiez non pas de façon globale mais à chacun d'entre nous, en apportant les précisions que nous vous dem...
Eh oui, ce sont les clubs échangistes ! Les professionnels des discothèques ne comprennent pas comment on peut accepter de laisser les clients des clubs échangistes y faire ce qu'on fait habituellement dans ce type d'établissement – je vous laisse imaginer – alors qu'eux-mêmes ne sont pas autorisés à accueillir un public qui ne viendrait même pas danser mais simplement s'installer à une table. C'est donc la nature des établissements qui justifie leur ouverture ou leur ...
...alité, même si vous n'aimez pas qu'on vous la rappelle, est que vous n'avez pas profité de la période d'accalmie pour rouvrir des services et aider les praticiens hospitaliers. Aujourd'hui nos hôpitaux sont surchargés parce que vous n'avez pas pris les mesures de prévention nécessaires. C'est un peu facile de prendre toujours des exemples étrangers et de polariser l'attention sur les bars et les discothèques pour culpabiliser les Français alors que c'est votre incompétence qui est en cause.
Lors de ma précédente intervention, je me suis éloigné de l'objet de mon amendement pour développer un argument qui fasse réagir M. le ministre et Mme la rapporteure. Manifestement, cela n'a pas été le cas. Ce que nous demandons simplement par le présent amendement, c'est que les discothèques qui le demandent puissent rouvrir dans la configuration « bar », en respectant le protocole sanitaire correspondant. C'est tout.
Dans certains départements, les préfets ont autorisé une réouverture dans ces conditions. Les discothèques qui le souhaitent peuvent ainsi atteindre un certain seuil de rentabilité et être sauvées. Nous voulons qu'au niveau national les établissements soient autorisés à formuler librement cette requête au préfet. Il ne s'agit pas de demander la reprise de leur activité de discothèque mais de transformer ces établissements en bars le temps de la crise.