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On a coutume de dire, avec raison, que les cheminots se sont trouvés en deuxième ligne lors de la période de confinement et d'épidémie. Ils ont joué un rôle fondamental, dans un secteur qui a montré son caractère indispensable. Auparavant, ils avaient été malmenés par l'ouverture à la concurrence, dont on peut se réjouir qu'elle n'ait pas été effective durant cette crise, tant le fait de disposer d'un seul opérateur national a facilité la réalisation de tâches stratégiques. Les cheminots ont aussi été malmenés qu...
...s au chômage partiel par leur entreprise bénéficient d'une garantie de 84 % de leur salaire net, voire de 100 % au niveau du SMIC, que l'État et l'assurance chômage remboursent intégralement aux employeurs dans la limite de 4,5 SMIC. De nombreux salariés ont perdu des revenus avec le chômage partiel ; d'autres sont confrontés à la précarité de petits boulots qui n'ouvrent aucun droit. Avec le déconfinement et la reprise des activités, la ministre du travail, Muriel Pénicaud, a déclaré que le dispositif serait progressivement réduit et que l'État n'avait pas vocation à continuer de payer l'intégralité des salaires du secteur privé. Le Gouvernement prend donc l'orientation d'une baisse du pourcentage d'indemnisation du chômage partiel, dès le 1er juin, alors que l'épidémie est loin d'avoir dit son de...
... la voix des ministres Julien Denormandie et Christelle Dubos, une aide exceptionnelle destinée aux foyers les plus modestes, qui a été versée le 15 mai à 4 millions de foyers. En Seine-Saint-Denis, cela représente plus de 36 millions d'euros et un peu plus de 150 000 foyers bénéficiaires. Cette aide a été une bouffée d'oxygène pour des familles qui vivent dans une détresse silencieuse depuis le confinement, des familles déjà en difficulté avant la crise et pour lesquelles la fermeture des cantines scolaire a constitué un deuxième choc financier dans un département au taux de chômage bien supérieur à la moyenne nationale et très touché par la précarité au travail. Nous avons tous en tête les images des longues files d'attente lors des distributions alimentaires organisées par des associations que j...
...mpter pour les autres. Les associations sont présentes auprès de ceux qui sont démunis, de ceux qui sont confinés dans des logements trop exigus ou qui n'ont pas de logement du tout, des femmes battues, des enfants en danger et des éloignés du numérique. Elles sont là pour aider à la continuité éducative et épauler les services de santé. Elles ont été l'oreille de ceux qui, face à la solitude du confinement, ont eu besoin d'être écoutés ; la voix de ceux qui ne savaient pas vers qui se tourner pour trouver une réponse à leur désarroi ; la main de ceux qui, en plein confinement, ne pouvaient plus faire leurs courses eux-mêmes. Les associations ont donc pris toute leur part dans le grand combat national. Certes, en ciblant directement les populations les plus démunies face aux conséquences de la cris...
Si la période de confinement a été complexe à gérer pour un très grand nombre de Français, je veux avoir une pensée toute particulière pour nos aînés qui résident dans des EHPAD. Le confinement, qui s'est parfois traduit pour eux par un isolement dans leur chambre afin de les protéger du virus, a pu avoir des conséquences non négligeables sur leur bien-être. En effet, l'isolement a fait peser sur le moral de nos aînés un for...
J'aimerais tout d'abord remercier les soignants, les éducateurs, les enseignants, les forces de police, toutes celles et ceux qui, en cette période de confinement, se sont mobilisés pour que notre pays tienne, tout simplement. Je remercie aussi les bénévoles qui se sont mobilisés, même lorsque ce n'était pas leur métier. Collectivement, nous pouvons être fiers de l'élan de solidarité que nous avons pu observer partout sur le territoire. Comme cela a été dit, le Gouvernement n'a pas été en reste : il a apporté des aides que l'on peut qualifier de massives....
Je me fais ici le porte-parole de notre collègue Vincent Rolland, député de Savoie – vous verrez qu'il n'y a aucun rapport avec l'Oise… Mon collègue souhaite appeler votre attention sur la situation des travailleurs saisonniers qui n'ont pas bénéficié du chômage partiel durant la crise sanitaire de ce printemps 2020. En effet, dans la précipitation de la mise en place du confinement, avec la fermeture administrative des stations de sports d'hiver, un certain nombre d'entreprises ont fermé leurs portes en proposant aux salariés de signer un avenant à leur contrat de travail. Dans cette période particulière, les saisonniers comme les entrepreneurs n'étaient pas toujours informés des dispositifs mis en place par le Gouvernement ; ils se sont retrouvés en fin de contrat, dans l'...
...pide et indispensable aux personnes et aux secteurs touchés de plein fouet par la pandémie. Aujourd'hui, remercions encore une fois l'ensemble des personnes qui se sont mobilisées sans relâche pour nous permettre d'affronter cette épreuve. Toutefois, chacun est conscient que la crise sanitaire laissera place à une crise sociale et économique profonde. Partout, l'arrêt brutal de l'activité lié au confinement a fait basculer des milliers de personnes dans la précarité. Le Gouvernement a entendu cette détresse : je salue le déblocage d'une aide d'urgence exceptionnelle versée à 4 millions de familles dans le besoin. Cette aide complète souvent le concours des collectivités. Ainsi, dans ma commune de Melun, des bons d'achat ont été distribués aux familles dont les enfants mangeaient à la cantine. Il co...
Monsieur le ministre, ma question concerne la situation des personnes sans domicile fixe. Cette population à risque doit être considérée comme un public prioritaire en termes de protection. Or ils étaient déjà les grands oubliés à l'heure du confinement : il aura fallu que les rues se vident pour qu'ils deviennent plus visibles. Les services de l'État, les associations et les collectivités se sont alors mobilisés. Leur action a été précieuse, voire vitale, permettant au plus grand nombre de se nourrir et de se loger dans des conditions sanitaires satisfaisantes. Mais que deviennent ces publics à l'heure du déconfinement ? Alors que le Gouvernem...
... l'urgence qu'il y avait à légiférer sur le sujet. L'épidémie de covid-19 a souligné, s'il en était besoin, que tout comme les soignants en ville et à l'hôpital, les professionnels du secteur médico-social sont indispensables au bon fonctionnement de notre société. À domicile ou en établissement, leur engagement sans faille a permis de ralentir la propagation du virus et d'atténuer les effets du confinement sur les plus vulnérables et leurs familles. Je tiens à les remercier très chaleureusement pour leur dévouement et leur mobilisation malgré des conditions de travail toujours plus difficiles. En effet, la crise sanitaire a mis en exergue les dysfonctionnements de notre système de soin et d'accompagnement des personnes âgées ou en situation de handicap ; je n'en citerai que quelques-uns : le manqu...
Pendant le confinement, de bonnes pratiques ont fait localement leurs preuves, et toutes les mesures plébiscitées par les acteurs de terrain ont été compilées dans le rapport de Dominique Libault. Madame la secrétaire d'État, pouvez-vous nous dire quand vous allez soumettre au Parlement ce texte tant attendu par l'ensemble des acteurs du secteur médico-social et, surtout, par nos aînés ?