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... une heure ; peu de gens le savent mais c'est une réalité. Pour réussir cette révolution numérique, il nous faudra également nous doter des industries qui la permettront ; or, au niveau européen, force est de constater que nous n'avons ni les GAFAM – Google, Amazon, Facebook, Apple, Microsoft – américains ni les BATX – Baidu, Alibaba, Tencent et Xiaomi – chinois. Nous devons aujourd'hui bâtir une souveraineté numérique européenne pour disposer demain d'une sorte d'Airbus du numérique qui permette à l'Europe de jouer, dans ce domaine, dans la cour des grands et de mettre vraiment, comme le disait Joaquim Pueyo, le numérique au service de l'humain. Enfin – on le voit bien en ce moment – , la quatrième priorité, c'est la santé. Il faut faire en sorte que le numérique soit également au service de cette d...
... orientations du pacte productif, l'objectif était de construire un nouveau modèle français respectueux de l'environnement pour atteindre le plein-emploi. Surtout, le présent débat est organisé après un événement mondial majeur : la pandémie du covid-19. En révélant notre dépendance dans de nombreux domaines économiques stratégiques, cette crise sanitaire a remis à l'ordre du jour l'impératif de souveraineté. Cette volonté ne rime pas avec repli sur soi et fermeture des frontières, elle passe par une reconquête de nos industries stratégiques. Nous devons nous reposer sur une logique d'économie circulaire et de responsabilité sociétale, environnementale et territoriale. Plusieurs travaux doivent ainsi être engagés : l'élaboration d'un mix énergétique par le développement des énergies renouvelables, l...
...lus visibles. Les règles de concurrence que s'impose l'Europe ne doivent plus assécher le tissu industriel européen au profit d'acteurs étrangers qui ne se soumettent pas aux mêmes contraintes que nous. Il nous faut, sans plus attendre, instaurer une barrière de compétitivité aux frontières de l'Union européenne avec une taxe écologique à l'importation. Si la volonté de retrouver des espaces de souveraineté industrielle a émergé avec force sur tous les bancs de cet hémicycle, incluant même ceux de la majorité, il ne suffit pas de la proclamer pour en faire une réalité. Les orientations du ministre puis du président Macron ont, ces dernières années, directement contribué à désindustrialiser nos territoires.
...nt entamé, il est indispensable de disposer des moyens techniques, législatifs et éducatifs de cette prise de conscience nécessaire. De plus, le caractère central des données nous obligera à nous doter d'immenses capacités de protection dans un monde évoluant très rapidement et où la dépendance aux outils numériques pourrait se révéler une véritable menace. Se pose également la question de notre souveraineté : face à des entreprises possédant des quantités astronomiques de données sur chacun d'entre nous, l'imposition de cette nouvelle organisation, fondée encore davantage sur le même matériau, devrait nous inciter à nous interroger sur le pouvoir que nous leur offrons. Nous connaissons la capacité de ces acteurs privés à attirer les cerveaux. Trop souvent, nos législations ne font que réagir à des ...
...ivons a bouleversé nos habitudes, mais aussi nos valeurs. Nous sommes désormais nombreux à être convaincus de l'impérieuse nécessité d'une transition, et à sortir de la période écoulée plus volontaires et déterminés que jamais. Le changement de société et de modèle qui s'impose pourrait reposer sur quatre piliers, que La République en marche défend à travers une stratégie en quatre S : sobriété, souveraineté, solidarité et soutenabilité. La sobriété d'abord : après ce que nous venons de vivre, dans ce retour à l'essentiel et face aux angoisses suscitées par le manque, les besoins de sûreté et de qualité ont rendu la surconsommation chaque jour plus futile, tout comme l'obsolescence programmée nous est devenue insupportable. La quatrième révolution industrielle pourrait donc être celle d'une sobriété...
...a révolution numérique doit durablement profiter à tous. Elle a, à l'instar des autres révolutions industrielles, profondément transformé l'organisation du travail, la structure de notre société et le lien social, ainsi que l'accès à l'information. Comment faire en sorte que chacun puisse y participer et en bénéficier, dans une démarche résolument durable ? Enfin, le troisième enjeu relève de la souveraineté technologique de la France et de l'Europe, notamment pour le développement de l'intelligence artificielle. L'excellence universitaire, ainsi que la recherche et le développement, en sont des facteurs clefs. Nous devons activer massivement ces leviers pour devenir le nouvel épicentre de cette révolution industrielle. Comment placer le numérique et l'intelligence artificielle au service de tous et...
... du monde. Si, demain, une grande entreprise du numérique décidait de ne plus opérer en France ou, pire, si un pays, au nom d'une guerre économique, venait à couper le cordon, c'est toute notre infrastructure numérique dépendante qui s'effondrerait et nous placerait en confinement forcé. Le plan de relance, qui promet des avalanches de milliards pour l'Europe, doit être utile pour construire une souveraineté totale. Dans cette souveraineté totale, notre souveraineté numérique est fondamentale. Il est temps de sortir du défaitisme dont nous avons fait preuve en Europe après avoir, selon l'opinion majoritaire, loupé le coche de la transition numérique. Il n'y a pas de fatalité. Nous devons profiter de la relance pour construire un cadre propice à notre souveraineté numérique, s'appuyant sur trois pilie...
...te de récession que nous connaissons, un tel investissement serait un signal fort, bénéfique à court, moyen et long termes non seulement pour connecter le sud au nord de l'Europe, mais aussi pour permettre au dispositif Territoires d'industrie, auquel je sais que vous êtes sensible, de se développer pleinement, en profitant de cette occasion pour relocaliser des entreprises indispensables à notre souveraineté numérique, sanitaire et industrielle. C'est l'un des grands enseignements que nous devons tirer de cette crise sanitaire. Le Gouvernement va-t-il réviser sa copie et faire avancer les travaux de la ligne à grande vitesse Montpellier-Béziers-Perpignan pour soutenir la reprise économique en Occitanie ?