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Monsieur le ministre, en cette période d'épidémie, le masque, nolens volens, est devenu le symbole de notre impréparation, pour ne pas dire de l'abandon de notre souveraineté. Les déclarations du Gouvernement sur le port du masque par la population ont pu paraître floues, et celle du Président de la République, selon laquelle la France n'avait « jamais été en rupture de masques », nous semble relever du déni de réalité. Bien au-delà des déclarations, la plus grande incompréhension réside dans les décisions relatives à la gestion des stocks de masques, bien avant l'épidémie. Il ne s'agit pas de désigner des coupables, mais de reconstituer un processus de décision, qui s'est manifestement révélé inefficace, pour ne pas dire dangereux en pleine crise sanitaire....
Cette stratégie a pourtant été dénoncée dès 2015, dans un rapport de Francis Delattre, alors sénateur : elle permet certes de réaliser des économies considérables mais entraîne des ruptures d'approvisionnement de plus en plus fréquentes. Pendant l'épidémie, nous avons fait face à une véritable pénurie, qui a obligé à une gestion restrictive de la distribution de masques et à des commandes tardives et urgentes. Nous devons revoir notre politique de gestion des stocks, d'autant que la crise peut durer et que d'autres menaces sanitaires sont à prévoir. Envisagez-vous un changement de ...
« Nous n'avons jamais été en rupture de masques. » Cette phrase lunaire prononcée par le Président de la République a de quoi choquer. Trois hypothèses s'offrent à nous : soit son « nous » désigne Mme Macron et lui-même – auquel cas il a sûrement raison – , soit il vit dans une dimension parallèle où le coronavirus n'a jamais existé, soit il s'agit simplement d'un mensonge. Je penche pour la dernière option. Les « mensonges et fias...
...bilité, ce sont sans doute les soignants qui en parlent le mieux. Je cite André Grimaldi, professeur émérite en centre hospitalier universitaire : « Avoir supprimé les stocks de masques constitués en 2007, c'était une faute. Dire aujourd'hui que les masques sont inutiles sauf pour les soignants, c'est pire qu'une faute. » Oui, Emmanuel Macron est le Président de la pénurie. Oui, nous avons été en rupture de masques, et vous en avez vous-même créé les conditions. Ma question est donc simple : …
...es n'étaient pas mûres. Cette fois, c'était « M. Philippe et les masques ». Et voilà que désormais les masques hier « inutiles », à en croire le directeur général de la santé, devraient absolument être portés, toujours selon le même. Mais la palme revient sans aucun doute au Président de la République, qui, lundi soir, sur BFM TV, démentait la pénurie en affirmant : « La France n'a jamais été en rupture de masques. L'exécutif a mis en place une doctrine restrictive. »