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Il y a près de quatre mois, notre assemblée était loin de s'imaginer le drame dans lequel notre pays, comme l'ensemble du monde, allait plonger, ni la crise dans laquelle nous allions durablement nous installer. Nous ne savions pas que l'épidémie du covid-19 allait ébranler notre société et tous nous bouleverser. Jamais nous n'aurions pensé dire au revoir si vite et si brutalement à nos aînés, ni craindre avec tant de force pour la vie de proches et celle de nos enfants. C'est donc marqués par l'épreuve que nous sommes invités à examiner, en nouvelle lecture, la proposition de loi de notre collègue Guy Bricout sur la douloureuse question du deuil d'...
...e droit de tous les travailleurs qui subissent le décès d'un enfant. Ce texte constructif permet des avancées considérables. Cependant, il nous semble important de réfléchir à une évolution globale des mentalités face au deuil, sujet encore trop souvent tabou. Cette évolution est d'autant plus nécessaire dans le contexte actuel où est annoncé, froidement et quotidiennement, le nombre de morts du covid-19. Les associations que nous avons rencontrées nous ont confirmé que les Français étaient parfois désemparés face à une personne endeuillée. La situation peut se traduire par des phrases maladroites, voire par des comportements d'évitement. Pour aller plus loin, le groupe LaREM propose de réfléchir aux mesures suivantes : diffusion par l'éducation nationale sur le site Éduscol d'outils de formati...