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...endant que la vague déferle ni de remettre sans cesse les choses au lendemain. Bien sûr qu'il faut trouver des réponses à moyen et long termes, des réponses structurelles, mais c'est maintenant qu'il faut jouer la partition de l'emploi si nous ne voulons pas en faire une marche funèbre. Il faut agir, et vite. Nous ne vous proposons pas une révolution, mais de baisser le coût du travail lors de l'embauche de jeunes. Ça a déjà marché. Nous sommes devant une porte à deux battants : le premier concerne les salariés en chômage partiel, qui doivent reprendre l'activité, et le second les jeunes qui, après des études, un apprentissage ou une formation, se présentent pour la première fois sur le marché du travail. Or, au lieu de déverrouiller cette porte, vous renvoyez les solutions au lendemain. Nous so...
Je suis favorable à l'idée d'abaisser à 2,5 SMIC le plafond d'exonération, mais pas à donner la priorité aux TPE et aux PME – même si je comprends vos intentions. La situation est si grave qu'il est préférable de permettre à une grande entreprise d'embaucher un jeune grâce à ce dispositif, quelles que soient ses qualifications ou sa formation, plutôt que de le laisser au chômage. Chaque entreprise doit prendre conscience de la situation violente que subit notre jeunesse. L'urgence est telle que l'on ne saurait soumettre l'exonération à des critères tels que le statut ou la taille de l'entreprise. Nous privilégions une approche large sur cette quest...
... de cette mesure. On le sait, le chômage des jeunes touchera principalement, des jeunes sans qualification ou peu qualifiés, lesquels rencontraient déjà des difficultés avant la crise pour trouver un emploi. On sait aussi que ce sont plutôt les TPE et les PME, dans des secteurs spécifiques comme le bâtiment, l'hôtellerie, la restauration ou d'autres secteurs industriels, qui ont plutôt tendance à embaucher cette catégorie de jeunes. Dès lors, il est pertinent de réserver la mesure aux entreprises de cette taille et de ces secteurs. Je comprends la logique suivie par Guillaume Peltier, qui consiste à s'adresser à toutes les entreprises en raison du caractère massif du problème actuel, de « l'explosion » du marché du travail sous l'effet de la crise économique et sociale. Cependant, si nous devions...
La lutte contre le chômage des jeunes nous réunit tous, comme nous l'avons vu. Madame la ministre, vous avez évoqué l'idée d'agir collectivement. C'est bien pour cela qu'Agir ensemble a souhaité déposer ces amendements sur cette proposition de loi que nous avons, vous et moi, qualifiée de louable par ses intentions. L'amendement no 4 vise à limiter le bénéfice de l'exonération aux embauches en CDI.
Il vise à protéger les jeunes employés en contrat à durée déterminée en prévoyant que le dispositif « zéro charge » ne s'applique pas si le CDD est rompu à l'initiative de l'employeur ou par rupture conventionnelle dans les trois mois suivant l'embauche.