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Le tourisme est certainement le secteur économique le plus durement affecté par la crise du covid-19. Il représente pourtant près de 8 % de notre PIB, un million d'actifs et fait de la France la première destination mondiale. L'hébergement touristique, les cafés et restaurants constituent non seulement le coeur de l'offre touristique, mais aussi une part considérable, rappelons-le, du tissu économique et de...
...s recettes pour les prochains mois seront amputées tandis que les charges fixes– loyer, application du protocole sanitaire, charges, salaires – resteront importantes dès la reprise. Alors que la filière envisage 25 à 30 % de faillites, nous devons donc impérativement envisager toutes les solutions pour les aider à reconstituer leurs marges. Si le Gouvernement a élaboré un plan de relance pour le tourisme que je salue, celui-ci n'offre pas, à vrai dire, de solution en la matière. C'est la réalité. En effet, le troisième projet de loi de finances rectificative prévoit la suppression de charges que Les Républicains avaient appelée de leurs voeux au coeur de la crise pour ce secteur, mais uniquement pendant la période de fermeture, de mars à juin. Pardonnez-moi, monsieur le secrétaire d'État, mais ...
...d'urgence apporterait une vraie bouffée d'oxygène aux établissements en augmentant la valeur ajoutée de la part de l'activité qui demeure. C'est un outil complémentaire de votre dispositif, puisqu'aucune des mesures que vous avez prises ne répond au problème que nous soulevons. Il contribuera, comme l'a indiqué le Président de la République lui-même lors de sa visioconférence avec les acteurs du tourisme du 25 avril, à abaisser leur seuil de rentabilité, ce qui est l'objectif que nous devons poursuivre. J'insiste sur le caractère temporaire de cette mesure destinée à répondre à l'équation économique délicate des prochains mois, alors que le secteur n'attend pas de reprise réelle avant 2021, voire 2022. Le Gouvernement ne devrait pas s'autocensurer en refusant de recourir à l'outil de la TVA. Un...
Depuis le début du mois de mars et de la crise sanitaire liée au covid-19, tous les secteurs économiques de notre pays ont été durement atteints. Dire que le secteur du tourisme n'a pas été épargné serait un doux euphémisme. Déjà fragilisé par de nombreux mouvements sociaux qui ont pesé sur les revenus du secteur ces derniers mois, celui-ci est toujours, malgré le déconfinement, dans une situation très difficile. En effet, il a subi de plein fouet les conséquences de la crise sanitaire. Les baisses de chiffre d'affaires pendant le confinement sont estimées entre 90 et ...
... Or profiter d'une baisse du taux de TVA nécessite d'avoir une activité. Cette mesure n'est donc que partielle et ne semble pas de nature à favoriser la reprise, contrairement au fonds de solidarité ou encore à l'exonération de charges, qui sont plus universels. Les mesures proposées par le Gouvernement nous apparaissent donc plus à même d'apporter un soutien efficace de long terme au secteur du tourisme.
... TVA. En effet, de nombreux facteurs, comme la localisation en zone verte ou orange, comme la capacité à proposer de la vente à emporter, comme l'écart entre le nombre de couverts avant et après le confinement, font que chaque situation est unique. Il convient donc que les aides proposées soient adaptées à ces particularités, afin de répondre au mieux aux besoins des professionnels du secteur du tourisme. Enfin, le secteur aura à se restructurer en profondeur pour s'adapter aux nouveaux impératifs sanitaires. Nous devrons être à ses côtés et c'est la raison pour laquelle nous préférons les mesures d'investissement de long terme…
...uations de fragilité et ont eu des incidences sévères sur les trésoreries des entreprises. Les plus petites structures sont les plus exposées et nécessitent un accompagnement particulier. Cette vigilance doit spécifiquement s'exercer sur les secteurs dépendant de la saisonnalité. C'est le cas de l'hébergement touristique, des cafés, bars et restaurants, et de toutes les autres activités liées au tourisme. Leurs revenus dépendent grandement de la période estivale ; or la saison 2020 est déjà bien entamée et les revenus des acteurs de ce domaine se trouvent amoindris. En France, troisième destination touristique européenne, les revenus liés à ces activités représentent 7,3 % du PIB et 2 millions d'emplois directs et indirects. Certaines prédictions évoquent la possible disparition de 15 à 20 % des...
...galement être sérieusement envisagée, afin de retarder au maximum le risque de difficulté de trésorerie des entreprises. Notre volonté est également de compléter le dispositif du chèque-vacances par une formule « tout compris ». Nous avons aussi proposé un plan de relance, avec la création d'un fonds d'amortissement des charges reportées destiné aux petites et moyennes entreprises du secteur du tourisme, lequel serait alimenté par les compagnies d'assurance et par une taxation des agences et plateformes en ligne de tourisme. Enfin, l'instauration d'un plan d'urgence pour les saisonniers, comprenant une exonération totale de cotisations jusqu'à 1,5 SMIC jusqu'en mars 2021, et le lancement de plans de relance pour le tourisme hors saison des seniors et pour les voyages scolaires, font également p...
...ent touchés par les fermetures administratives, et, c'est le moins que l'on puisse dire, la reprise de leur activité sur un mode dégradé ne laisse pas présager d'un avenir radieux. Oui, nous avons adopté un certain nombre de mesures pour venir en aide au secteur, telles que le chômage partiel, le fonds de solidarité, les allègements et suppressions de charges, le prêt garanti par l'État, le prêt tourisme ou l'annulation de la taxe de séjour. Mais elles ne suffisent pas. Les dirigeants des établissements de tourisme savent que le plus difficile reste à venir, étant donné qu'ils auront à faire face à des accumulations de dettes et à des emprunts reportés, qui ne manqueront pas de venir fragiliser, voire d'anéantir, des trésoreries au plus bas. Les protocoles sanitaires et les distanciations social...
...stique, ce dernier dans toute la diversité de ses composantes : hôtels, gîtes, meublés, mais aussi hôtellerie de plein air. Toutes ces entreprises, souvent petites, voire très petites, ont fermé le rideau le 15 mars. Pour celles qui ont rouvert, la reprise d'une activité normale n'est pas pour demain. Le 14 mai dernier, le Gouvernement a dissipé le flou dans lequel vivaient les professionnels du tourisme depuis le mois de mars, en annonçant une série de mesures destinées à améliorer les dispositifs de sauvetage des filières. Néanmoins, il n'a pas fait disparaître les nuages qui les menacent. Les députés du groupe Libertés et territoires ont alerté à plusieurs reprises sur les problèmes que rencontrent les entreprises du tourisme, de l'hôtellerie et de la restauration. Plusieurs mesures étaient t...
J'ai eu des échanges nourris à ce sujet avec le secrétaire d'État chargé du tourisme, que je remercie de son écoute attentive et de sa mobilisation. Dans le cadre de la relance, les feuilles de route sectorielles doivent être définies par le comité de filière tourisme. Il est primordial que les collectivités compétentes soient étroitement associées à ce travail, dans une logique de différenciation – celle-ci nous tient à coeur, vous le savez. Pour en revenir à l'objet, plus limi...
Je tiens tout d'abord à saluer la prise de conscience par chacun, dans cet hémicycle, des grandes difficultés qui frappent le secteur du tourisme et de la restauration dans notre pays. Je n'y suis pas moins sensible que mes collègues du groupe Les Républicains. Nous avons tous été frappés par les mesures de confinement, et chaque territoire de notre pays, qui dispose de tant d'attraits touristiques, mesure combien nous nous trouvons dans une situation hors norme, inédite. D'ici à quelques jours nous sera soumis un nouveau projet de loi de...
Mes chers collègues, ne croyez pas que certains géants de la réservation en ligne, qui s'interposent entre professionnels du tourisme et consommateurs, oublieront d'intervenir ! En effet, ils sont déjà sur place, grâce à l'amabilité d'un certain nombre de grands moteurs de recherche, notamment américains. Je relève ces manquements et vous fais part de nos inquiétudes et de nos désaccords, tout en soulignant que nous partageons quelques constats objectifs : nous appelons nous aussi de nos voeux, en cette période, une politique ...
La crise sanitaire due au covid-19 et les fermetures administratives décidées dans le cadre du confinement ont grandement fragilisé le secteur du tourisme. La perte d'activité moyenne du secteur est estimée entre 25 et 40 % pour l'année 2020. Les entreprises en ressentent fortement l'impact sur leur trésorerie, alors que certaines d'entre elles avaient déjà subi une perte substantielle d'activité du fait des mouvements sociaux de la fin de l'année 2019. La fermeture de tous les restaurants a été décrétée le 14 mars 2020, et toute la population fra...
Le secteur du tourisme emploie près de 3 % de la population active, à des postes qui, en outre, ne peuvent pas être délocalisés. Au premier semestre 2020, ses recettes ont déjà diminué de 45 milliards d'euros. L'hébergement touristique et la restauration, premiers secteurs mis à l'arrêt, seront parmi les derniers à reprendre. La réduction des capacités d'accueil due à l'application des mesures sanitaires et à la baisse...
Il s'agit d'un secteur clé de l'activité de notre pays ; au sixième rang des secteurs pourvoyeurs d'emplois, il occupe près d'un million de personnes et représente 70 milliards d'euros de chiffre d'affaires. L'observatoire de l'économie du tourisme a estimé que la baisse d'activité du secteur liée à la crise du covid atteignait 90 %, 97 % pour les voyagistes. Il évalue à 25 % la baisse prévisible du PIB de l'ensemble de l'activité touristique pour l'année 2020. Les professionnels du tourisme ont massivement eu recours aux dispositifs instaurés par le Gouvernement pour faire face à la crise. Le chômage partiel a ainsi été utilisé par 95 % d...
A contrario, le texte prévoit que la baisse de TVA s'appliquera sans restriction aux locations meublées. Il est pourtant indispensable de nous assurer que seuls les meublés de tourisme en bénéficieront, à l'exception des autres locations en meublé, dont la prolifération en zone tendue nuit à l'offre de logements.
Parmi les conséquences de la crise sanitaire accompagnant le covid, on dénombre évidemment les fermetures administratives obligatoires qui ont concerné le secteur de l'hôtellerie, de la restauration et du tourisme, lequel a été à l'arrêt pendant deux mois. La grande majorité des hôtels et des restaurants ne retrouveront pas une activité normale avant plusieurs mois. Je salue l'inventivité dont ces professionnels ont fait montre ces dernières semaines. Plus d'un million de salariés sont au chômage complet ou partiel, 1 milliard de repas n'ont pas été servis et quelque 13 milliards d'euros de chiffre d'affai...
...ine Verdier-Jouclas qui ne peut être présente et vous prie de l'en excuser. Je ne vais pas répéter le bon débat que nous avons eu juste avant. Beaucoup d'arguments de part et d'autre ont été présentés et je partage ceux de mes collègues de la majorité. Ceci dit, je crois qu'il faut avoir ce débat avec beaucoup de modestie. Y a-t-il vraiment une seule bonne réponse à la crise pour les secteurs du tourisme, de l'hôtellerie et de la restauration ? Je ne le crois pas, et je le dis honnêtement. Je me garderai bien de dire que ce qu'ont fait le Gouvernement et la majorité est absolument parfait et que ce que vous proposez est absolument indécent. La vraie bonne question est la suivante : la baisse de la TVA est-elle une bonne solution ?
...ité. Or honnêtement, tous les secteurs d'activité et toutes les régions n'ont pas besoin du même soutien. Ce qui est difficile avec une relance, si on veut faire de la bonne gestion publique – je sais que votre groupe y est attaché – , c'est le dosage ; c'est de supprimer l'aide publique de l'État qui a été généralisée au début de la pour soutenir davantage les secteurs les plus touchés, dont le tourisme, l'hôtellerie et la restauration. Ce manque d'agilité me gêne.