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...rition d'une deuxième vague, aussi massive que celle subie début 2020 ». L'anticipation est essentielle pour nos hôpitaux publics, fragilisés par deux décennies de restrictions budgétaires, affaiblis par la suppression de quelque 100 000 lits, y compris en réanimation. Anticiper, c'est aussi prévenir et empêcher le retour du virus. Aujourd'hui, nous sommes tous d'accord pour dire que le port du masque est reconnu comme le plus efficace des gestes barrières. Le Haut Conseil de la santé publique a même préconisé de le rendre obligatoire, au moins dans les établissements recevant du public. Ici même, le Premier ministre traduisait en acte cette recommandation, à la fin du mois d'avril, en imposant le port du masque dans les transports en commun, sous peine d'une amende de 135 euros. L'obligation ...
Son coût ne peut pas être supporté par les mairies, les CCAS, les régions ou les départements qui ont déjà beaucoup dépensé dans ce domaine. Voilà pourquoi l'accès à toute la population des masques de protection, que l'on pourrait assimiler à un médicament de première nécessité, comme le Doliprane, doit pouvoir être pris en charge par la sécurité sociale. Cela lui coûterait cher, me direz-vous : certainement 200 à 300 millions d'euros par mois. Mais combien d'économies réalisées et de vies sauvées si nous évitons le retour du virus et de nouvelles hospitalisations ? Tel est l'objet de la...
Ce sont certes des camarades, mais nous pourrions quand même acheter des masques français. Allons-y ! C'est l'occasion, par une commande nationale de la sécurité sociale, d'acheter d'abord les masques produits en France. C'est bon pour l'économie, l'emploi et la planète. Actuellement, 40 millions de masques made in France ne trouvent pas preneur. De nombreuses entreprises françaises se plaignent du fait que l'État, les collectivités et les hôpitaux n'achètent pas les masque...
C'est pourquoi cette proposition de résolution nourrit une double ambition : répondre à une question de santé publique ; organiser l'achat des masques auprès d'entreprises françaises afin de soutenir notre industrie textile et des salariés qui ont beaucoup donné pendant la crise. Enfin, ce texte est une proposition de résolution qui invite le Gouvernement à travailler dans ce sens, et non pas une proposition de loi destinée à être gravée dans le marbre. Envoyons ce signal, cette recommandation au Gouvernement, tout en espérant que l'épidémie ...
Depuis le début de la crise du covid-19, la France a appris à vivre avec de nouveaux gestes que l'on pensait impossibles jusqu'alors : renoncer aux poignées de main et aux embrassades, se tenir à distance des uns et des autres et, surtout, une fois le déconfinement venu, porter un masque dans un grand nombre de déplacements. Rappelons qu'il existe trois grandes catégories de masques : les FFP2 et les masques chirurgicaux, principalement réservés aux personnels soignants ; les masques dits grand public, le plus souvent lavables et réutilisables jusqu'à trente fois. Avant d'aborder le point qui nous intéresse, je voudrais revenir sur la gestion des masques pendant l'épidémie que ...
À titre d'exemple, la RATP fournit un masque lavable gratuitement dans chaque station de métro sur présentation de la carte Navigo.
Loin de moi l'idée de vous faire une liste à la Prévert de toutes les actions engagées, mais une grande partie des Français et des Françaises ont eu, et ont encore, par différents moyens, des masques gratuits.
Une prise en charge des masques par la sécurité sociale pour l'ensemble de la population française ne serait donc pas efficiente. La solidarité nationale qui nous caractérise, nous les Français, s'exprime depuis de nombreuses semaines. Chacun a pris sa part, et l'État le premier, pour tenter de répondre aux besoins des Français et notamment des plus fragiles. Au bout du compte, quand la solidarité s'exerce de cette manière, c'...
Nous sommes aujourd'hui appelés à nous prononcer sur une proposition de résolution visant à rendre gratuit l'accès aux masques. Le port du masque est une nécessité pour des raisons de santé publique ; c'est un constat. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle il a été rendu obligatoire par le Gouvernement dans certaines situations, et notamment dans les transports en commun. Je vous rejoins bien volontiers sur un autre point : les difficultés d'approvisionnement et les besoins accrus ont entraîné une hausse des prix de...
La proposition de résolution qui nous est présentée ce soir vise à inciter le Gouvernement à décider le remboursement des masques de protection contre le covid-19 par l'assurance maladie. La question des masques aura été l'un des principaux marqueurs de la crise sanitaire que nous venons de vivre, pour de nombreuses raisons, abordées à de multiples reprises dans notre assemblée, à l'occasion des questions au Gouvernement, des semaines de contrôle et, plus récemment, lors des auditions de la commission d'enquête sur la gest...
Elle a fait couler beaucoup d'encre, mais la commission d'enquête sur le covid-19 a commencé ses travaux et la vérité a commencé d'éclater au grand jour. Il semblerait que les responsabilités ne soient pas celles que l'on croyait et qu'elles se déplacent vers la majorité. Nous devrons seulement patienter encore un peu pour en savoir plus. Sur l'usage des masques, les contradictions ont été nombreuses depuis le début de la pandémie. Elles ont quelquefois viré au ridicule, ce que l'on ne peut que regretter. Qui pouvait vraiment croire qu'un masque n'avait pas au moins une utilité minimale ? En ce qui concerne la fabrication, je remercie les collectivités, quelle que soit leur taille, pour leur action tout au long de la crise sanitaire. Les régions se son...
La proposition de résolution que nous examinons ce soir nous donne l'occasion de revenir sur un sujet qui mérite que l'on s'y attarde : celui des masques de protection. La première interrogation concerne la pénurie de masques de protection respiratoire FFP2 et les difficultés d'approvisionnement rencontrées dans nos hôpitaux, dans nos EHPAD mais aussi en ville : au plus fort de la crise épidémique, les personnels soignants ont dû faire face sans masque, sans gel hydroalcoolique et sans possibilité de faire des tests. Ce sujet occupe nos débats d...
Bien que nous soyons entrés dans une nouvelle étape du déconfinement, signe d'une accalmie dans l'évolution de la pandémie, nous ne devons évidemment pas pour autant baisser la garde. Les gestes barrières mais aussi l'utilisation régulière de gel hydroalcoolique et le port de masques sont autant de bonnes pratiques qui doivent s'inscrire dans la durée. Mais encore faut-il que chacun puisse se procurer le matériel de protection sanitaire adéquat. Or les semaines passées ont montré l'extrême difficulté pour nos soignants mais aussi pour toute la chaîne de soins et de prise en charge des personnes les plus fragiles à se procurer du matériel de protection en quantité suffisante....
… en invitant le Gouvernement à rendre accessibles à toute la population des masques de protection par la mise en place d'un dispositif de distribution coordonné par l'assurance maladie avec le réseau national de pharmacies et par une prise en charge à 100 %. Cette demande est légitime. En effet, en dépit d'un encadrement efficace des prix et d'une baisse de la TVA, l'achat de masques représente toujours un coût important pour les foyers français. Mais il nous semble que ces dép...
Le budget mensuel pour l'achat de masques s'élève de 36 euros à 114 euros selon 60 millions de consommateurs. Sachant que des familles, en France, ne font pas trois repas par jour par manque d'argent, comment voulez-vous qu'elles se procurent des masques ? J'entends beaucoup parler des collectivités, mais c'est tout de même un peu fort de demander toujours à ceux dont on vide toujours les poches.
Porter un masque vous protège mais protège aussi les autres. C'est une question de santé publique, comme l'a bien dit M. Fabien Roussel. Leur gratuité est de bon sens pour protéger la santé de tous. Pouvoir se protéger et pouvoir protéger les autres ne doit pas être un coût : c'est un dû, qui doit être pris en charge par l'État car la santé, ne l'oublions jamais, est un bien commun. Le groupe de La France insoumi...
Depuis plusieurs semaines maintenant, le port du masque est devenu obligatoire dans un certain nombre de lieux, qu'ils soient publics ou privés. Grâce à cette mesure contraignante mais aussi grâce à une communication active sur la nécessité de le porter pour se protéger et protéger les autres, le masque est devenu un produit essentiel du quotidien. Il a un coût et, pour certaines personnes, notamment celles se trouvant dans une situation financière pr...