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...s désignait comme le groupe le plus monolithique, celui qui, en dix-sept textes, n'a pratiquement pas connu de divergence dans ses votes. Je voudrais également souligner que cette proposition de loi a été élaborée dans la concertation. La rapporteure Cécile Rilhac, qui y travaille depuis plusieurs années, s'est rendue dans des dizaines de territoires différents pour auditionner les directeurs et directrices d'école, avec beaucoup de respect. Elle a dialogué avec les sénateurs pour faire évoluer le texte. Non, cette proposition de loi défendue par la majorité ne confie pas une autorité hiérarchique aux directeurs d'école. Elle n'a qu'une intention : reconnaître, consacrer et mettre en valeur les missions qu'ils assurent d'ores et déjà. Elle leur confie une autorité fonctionnelle qui les aidera dans ...
L'institution scolaire a connu d'importantes transformations ces dernières années, la fonction de direction aussi. Il nous faut donc sans attendre ancrer cette fonction dans le marbre de la loi, par respect pour nos directrices et directeurs d'école qui ont besoin de reconnaissance, d'un cadre et de moyens. Eu égard au travail considérable réalisé par nos deux chambres ces derniers mois, il nous paraît en outre stupéfiant et désolant de voir aujourd'hui une motion de rejet de ce texte. Vous vous en doutez, le groupe Dem votera donc contre la motion présentée par nos collègues de La France insoumise.
Le texte que nous examinons cet après-midi en deuxième lecture ne correspond pas aux attentes des directeurs et directrices d'école. Puisqu'il faut citer ses sources, je rappelle l'enquête diligentée par le ministère en 2019 pour lancer la concertation. Les directeurs d'école y ont exprimé clairement leurs attentes. Augmentation de leur temps de décharge, simplification des démarches administratives et aide humaine pour la gestion des tâches administratives et matérielles : ils réclament légitimement un allégement de...
Je crois d'abord que, sur tous les bancs, nous respectons les directrices et directeurs d'école ainsi que les enseignantes et les enseignants. Il me semble important de dire qu'ils font un travail formidable, très difficile, et que nous les soutenons avec force et conviction. Chacun développe ensuite ses arguments. Mais je ne peux pas vous laisser dire, monsieur Larive, que nous souhaitons libéraliser l'école et que nous la considérons comme une sorte d'entreprise : e...
Lorsque nous agissons pour revaloriser le métier et augmenter les revenus des enseignants, nous nous battons pour l'école. Et lorsque nous augmentons le budget de l'éducation nationale comme nous le faisons depuis cinq ans, c'est parce que nous croyons en l'école et croyons aux enseignants, aux directrices et aux directeurs. Je ne veux pas laisser dire que nous souhaitons libéraliser l'école et que nous la considérons comme l'entreprise. Nous nous battons pour l'égalité des chances, avec des preuves très significatives depuis maintenant quatre ans et demi.
Notre groupe ne votera pas cette motion de rejet. Refuser les débats sur ce texte nous paraît inconcevable : enfin, nous parlons de la situation des directeurs et directrices ! Nous pensons que nous nous devons de les représenter, de débattre, de soutenir les avancées, d'exprimer nos inquiétudes peut-être et nos attentes encore. Ce qui est sûr, c'est que les directeurs méritent toute notre reconnaissance, et nous l'exprimerons en participant au débat.
... leurs aspirations. Ces personnels sont aujourd'hui confrontés à une surcharge croissante de travail – est-ce faux, cela aussi ? Les tâches administratives s'alourdissent chaque année, alors que les temps de décharges de classe stagnent ou baissent. Cette situation mène à des pathologies professionnelles de plus en plus fréquentes. Comment parler de ce fléau sans citer Mme Christine Renon, cette directrice d'école qui s'est donné la mort le 24 septembre 2019, dans son école, laissant une lettre à ses collègues et à l'inspection académique ? Elle nous a alarmés sur le « sort de tous les directeurs », mettant en avant les fermetures de classe, les tâches administratives, les incessantes injonctions, le temps de travail, le manque de matériel, le manque de soutien et de protection de l'institution. L...
Je vous ai entendu, il y a quelques jours, vous exprimer sur l'école et la République, et je peux vous assurer de la confiance que vous accorde notre groupe. Comme vous l'avez dit, la République est une boussole et a besoin d'être défendue. En valorisant aujourd'hui le rôle des directrices et des directeurs d'école, c'est aussi une certaine idée de la République que nous défendons.
Le groupe de la Gauche démocrate et républicaine partage les exigences exprimées par notre collègue Michel Larive au sujet des directeurs et directrices d'école – les secondes sont d'ailleurs plus nombreuses que les premiers. Nous les avons nous-mêmes défendues en commission. Cependant, nous pensons – peut-être à tort – qu'il sera encore possible de progresser encore lors de l'examen des articles. La crise sanitaire a montré combien il était difficile de tenir ce rôle au sein d'une école, au vu de la charge de travail et des injonctions contrad...
Le sujet de la direction d'école a été mis sur le devant de la scène par le suicide dramatique d'une directrice en septembre dernier. Par ailleurs, le récent confinement a mis en lumière le rôle essentiel des directeurs d'école, tant dans l'organisation de l'école à distance que dans l'application du protocole sanitaire. Nous parlons de cette question depuis plus de vingt ans. Elle représente un élément dans l'ensemble plus large de l'agenda social du ministère de l'éducation nationale.
Si ce texte omet en effet un certain nombre des problèmes auxquels les directeurs et les directrices d'école sont confrontés, comme l'indemnisation de la charge d'enseignement, cette situation découle de la séparation des domaines de la loi et du règlement propre à la Ve République. Ce texte va dans le sens d'une amélioration du quotidien des directeurs d'école, ne serait-ce qu'en nous permettant enfin de débattre du sujet. Je pense qu'au-delà de nos divergences d'opinion, le Parlement ne peut ...