2 interventions trouvées.
...revendications : parmi celle-ci, la dénonciation du mépris qu'ils ressentent, de la part du ministre de l'éducation nationale, depuis la loi dite « pour une école de la confiance ». Dernièrement encore, par sa voix et ses relais dans la presse nationale, le ministre stigmatisait les enseignants qu'il taxait de « décrocheurs » pendant la crise du covid-19. Bien sûr, la réalité est tout autre : les professeurs des écoles – instituteurs et institutrices – et tous les autres enseignantes et enseignants ont fait preuve d'un remarquable professionnalisme, dans le respect de leur vocation. Ils ont fait montre d'une créativité à toute épreuve pour pallier les carences de leur tutelle. Ils ont finalement assuré la continuité éducative malgré les épreuves et le lourd tribut qu'ils ont, eux aussi, payé. Pour t...
... établissements du premier degré. Un statut de directeur d'école est nécessaire pour favoriser l'évaluation et l'autonomie, répète régulièrement Éric Charbonnier, spécialiste de ces sujets à l'OCDE. Nous sommes d'accord avec vous, monsieur Larive, quand vous relevez la faiblesse des salaires des directeurs d'école français. En effet, la différence de rémunération entre un directeur d'école et un professeur adjoint est de 7 % : cet écart est le plus faible de l'OCDE, où il est en moyenne de 41 %. Or la présente proposition de loi a le mérite d'améliorer la rémunération des directeurs d'école. Le groupe Les Républicains estime aussi que la direction d'école est un métier à part entière qui nécessite des décharges horaires, un dispositif que cette proposition de loi améliore. Le directeur n'aura pas ...