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...t associations. Pour ce faire, il entérine et met en oeuvre les décisions prises en conseil des maîtres et en conseil d'école après consultation de toutes les parties prenantes. Les projets qu'il souhaite développer ne peuvent l'être qu'après concertation avec ses collègues. Enfin, et j'insiste sur ce point, les directrices et les directeurs d'école ne seront pas les supérieurs hiérarchiques des professeurs, qui resteront sous l'autorité des inspecteurs de l'éducation nationale. Ainsi, sans bouleverser l'organisation de nos écoles, cet article en modernise le cadre pour permettre, tout simplement, aux directrices et aux directeurs d'école d'exercer le métier qui les passionne avec plus de moyens et de temps.
Monsieur Larive, nous n'allons pas reprendre le débat philosophique que nous avons tenu en commission autour de la notion d'autorité. Je vous rappellerai seulement que ces deux alinéas fondent l'autorité fonctionnelle dont les directeurs d'école ont besoin, comme le reconnaissent d'ailleurs les élèves, les familles et les autres professeurs. Il est en effet nécessaire que quelqu'un ait la charge de fixer les limites et les devoirs de chacun. L'avis est donc défavorable.
...mmission. Il est important que le directeur puisse veiller à ce que tous les enseignants adhèrent au projet d'école, dans le respect de la liberté pédagogique. Ce n'est pas une question de hiérarchie, mais plutôt de bon sens : l'article 1er permet au directeur de bénéficier de la fameuse délégation de compétences, liée à ses responsabilités relatives au fonctionnement de l'école. L'évaluation des professeurs adjoints est du ressort de l'IEN, mais le directeur doit pouvoir participer à l'évaluation de son école. Tel est l'objet de cet amendement.
...e par un autre enseignant. Je le répète, il faut féliciter les directeurs de ces innovations, de cette agilité. Monsieur le ministre, vous avez déclaré dans votre propos liminaire que la continuité pédagogique n'aurait pu être assurée sans eux. Ils sont les garants, les chefs d'orchestre de cette organisation. La crise a accentué le décrochage scolaire ; pour reprendre vos termes du 31 mars, les professeurs ont perdu entre 5 % et 8 % de leurs élèves. Deux facteurs sont venus aggraver la situation : d'une part, les professeurs et les familles se sont parfois heurtés à des problèmes d'ordre technique, dus notamment à la fracture numérique ; d'autre part, l'instruction obligatoire a souffert des obstacles à la coordination opérationnelle des équipes pédagogiques. Par conséquent, le présent amendement ...