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Ma question s'adresse à M. Julien Denormandie, ministre chargé de la ville et du logement. Alors que les expulsions hivernales sont interdites du 1er novembre au 31 mars, les dates de la trêve hivernale ont cette année été repoussées – d'abord jusqu'au 31 mai, puis jusqu'au 10 juillet, date de la fin de l'état d'urgence sanitaire lié à l'épidémie de coronavirus dans notre pays. Cette mesure, associée à d'autres en faveur des personnes privées de logement, était une absolue nécessité pour lutter contre la propagation du virus. À l'approche de la date fixée pour la fin de la trêve des expulsions, les acteurs de la solidarité manifestent leur inquiétude. En 2018, ce sont 15 983 foyers qui avaient été expulsés, soit une hausse de 41 % en dix...