Interventions sur "laboratoire"

13 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDanièle Hérin, rapporteure générale :

...upérieur – et d'autres. Ces nouvelles structures, certes nécessaires, ont entraîné une implication de plus en plus forte des enseignants-chercheurs, des chercheurs et de leurs équipes dans les tâches administratives. Pour relever ce défi, le projet de loi valorise les femmes et les hommes qui font la recherche, en rehaussant leurs rémunérations, en améliorant leurs conditions de travail dans les laboratoires, en allégeant leurs tâches administratives et en consolidant les équipes. D'abord, pour revaloriser les débuts de carrières, des chaires de professeurs juniors sont créées afin d'accéder directement, au terme d'un contrat de trois à six ans, au corps des professeurs des universités ou à celui des directeurs de recherche. Actuellement, je tiens à le rappeler, l'âge moyen d'entrée dans les corps ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Berta, rapporteur de la commission des affaires culturelles et de l'éducation :

Notre recherche est notre capacité à comprendre, à créer et à innover. De nos laboratoires sont issues les innovations dont découleront nos modes de vie futurs. Les emplois de demain vont y éclore. Elles seront à l'origine de nouvelles thérapeutiques qui guérissent et guériront les patients, ou encore des solutions qui rendront les modes de vie durables et protégeront – il y a urgence – la biosphère. Notre capacité à comprendre est le produit de notre recherche. La montée globale des...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Reiss, rapporteur :

...et ouverture de postes par établissement et par discipline. Le Haut Conseil pourrait s'en inspirer dans son travail d'évaluation et aller plus loin que le rapport biennal de l'état de l'emploi scientifique. Ajouter aux indicateurs d'impact un indicateur de la simplification du fardeau administratif dans la recherche publique, prenant pour référence le baromètre de la simplification de la vie des laboratoires, serait également judicieux. La France n'a malheureusement pas la culture de l'évaluation, laquelle est pourtant nécessaire, ne serait-ce que pour évaluer l'impact de cette loi de programmation pluriannuelle de la recherche sur l'attractivité et la qualité du système de recherche et d'enseignement supérieur français. La principale question que soulève ce projet de loi est celle de son respect, ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Rabault :

...e fait qu'il faut rendre attractif le métier de chercheur et faciliter les passerelles avec le privé. Sérieusement, connaissez-vous beaucoup de domaines, en France, où, lorsqu'un poste pérenne est ouvert, il suscite entre sept et vingt candidatures en vue d'un recrutement à bac+8 pour 1 700 euros nets par mois ? Cette situation est sans doute unique au monde. Oui, les jeunes veulent rejoindre les laboratoires publics parce qu'ils aiment la recherche et que la France possède encore un pouvoir d'attractivité, malgré le niveau notoirement bas des salaires.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Larive :

...assée dans l'économie de la connaissance du XXIe siècle. Tous les grands acteurs mondiaux lui préfèrent l'investissement massif, le plus large possible. Enfin, non, votre projet n'est pas vivement attendu par le monde universitaire et scientifique, bien au contraire. À quelques pas d'ici, sur une place, devant l'Assemblée nationale, des syndicats, des étudiants, des chercheurs, des facultés, des laboratoires et des revues manifestent pour s'opposer à la privatisation de la recherche, à la précarisation grandissante du personnel et à la désorganisation des laboratoires. Qu'ils soient assurés de trouver le groupe FI à leurs côtés face à votre projet destructeur.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMuriel Ressiguier :

...la liberté des chercheurs, ce qui n'est pas rien. Vous conservez également le crédit d'impôt recherche – CIR – , pourtant régulièrement mis en cause, y compris par la Cour des comptes. Cette niche fiscale de plusieurs milliards d'euros par an devrait plutôt être réaffectée aux dotations pour charge de service public, utilisées pour le paiement des salaires des chercheurs et le fonctionnement des laboratoires. Concernant les nouvelles modalités d'évaluation, Thierry Coulhon, conseiller du Président de la République pour l'enseignement supérieur et la recherche, déclarait en 2019 que le HCERES – Haut Conseil de l'évaluation de la recherche et de l'enseignement supérieur – « [devait] nous permettre de fuir tout faux-semblant, tout déni de réalité, de regarder en face, avec précision et objectivité, la...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCédric Villani :

...ù l'investissement a été trop faible pendant trop longtemps, il fallait avant tout de l'argent – beaucoup d'argent – , et ce non seulement pour revaloriser les carrières, financer des emplois pérennes, offrir davantage de stabilité et de souplesse, mais aussi pour octroyer plus de missions, pour rendre les programmes de recherche plus facilement financés et mieux dotés, et pour mieux soutenir les laboratoires de recherche et les universités. En prévoyant une augmentation annuelle de budget de 5 milliards d'euros, la LPPR assure enfin une amélioration sensible des budgets de la recherche. À titre de comparaison, en 2016, la suppression puis le rétablissement de 250 millions d'euros de crédits avaient constitué une affaire nationale, arbitrée directement par le chef de l'État.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-George Buffet :

... immédiat, et non d'une loi de promesse budgétaire courant sur dix ans ; car loin de lutter contre la précarité de nombre de chercheurs, ce texte l'accentue ; et car rien n'y figure pour le renforcement d'une science ouverte, à l'organisation et à l'accès démocratisés. Aucune réponse réelle n'est apportée aux acteurs et actrices de la recherche, qui réclament des financements pérennes pour leurs laboratoires, et qui alertent depuis tant d'années sur leurs conditions de travail dégradées, sur la précarité grandissante et sur une liberté de recherche contrainte. J'étais tout à l'heure, avec d'autres députés, aux côtés des personnels de recherche, mobilisés devant l'Assemblée nationale contre un projet de loi qui consacre une concurrence soi-disant performante entre les établissements et entre les lab...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Hetzel :

...rictement l'inverse, madame la ministre. À cela s'ajoutent les modalités du financement. À combien s'élèvera réellement le budget du programme 172 « Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires », une fois les effets du compte d'affectation spéciale – CAS – « Pensions » neutralisés ? Il s'agit certes de dépenses de l'État destinées à payer les retraites des chercheurs, mais les laboratoires ne verront jamais ces sommes-là. En outre, vous nous annoncez des hausses substantielles de budget mais nous savons qu'avec la réforme des retraites, l'État verra ses charges patronales baisser, autrement dit ses dépenses seront moindres. Pour le périmètre de l'enseignement supérieur et de la recherche, ces diminutions de cotisations seront d'environ 20 milliards d'euros sur la période 2021-203...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGéraldine Bannier :

...à l'ANR ; sécuriser le temps de recherche en introduisant de la souplesse dans les dispositifs. Ainsi, en dix ans, 1 400 chaires de professeur junior pourront être créées, dans des domaines nouvellement explorés notamment. Dans le même temps, ce sont autant de maîtres de conférences qui seront recrutés par la voie classique, contre 700 aujourd'hui. Ces postes sont attendus par nos universités et laboratoires pour répondre au problème d'insécurité et de précarité des carrières. L'instauration des tenure tracks nous semble de nature à amener les post-doctorants sur le marché du travail dans de meilleures conditions et à leur permettre de trouver plus aisément des postes en lien avec leur spécialité. Le groupe MODEM se réjouit de l'adoption de l'amendement faisant passer de 25 % à 20 % la part des pos...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichèle Victory :

...e proposée ne permet même pas d'atteindre l'objectif de 1 % du PIB consacré à la recherche publique. Illusion encore car l'étalement sur dix ans ne fait que reporter à plus tard l'effort et rend l'objectif incertain. Illusion, enfin, car aucun cadre budgétaire précis n'est fixé, en dehors du milliard supplémentaire pour l'ANR : pas de moyens pour les universités et leurs étudiants, peu pour les laboratoires, augmentations de rémunération en trompe-l'oeil, non pérennes, sans réévaluation du point d'indice, pourtant si attendue. Ce projet de loi, qui ne consacre que deux articles à la programmation, n'est finalement qu'un prétexte pour venir réformer les statuts qui fondent notre recherche française. Quand, au long des vingt-trois autres articles, vous parlez d'attractivité, ce que nous entendons, n...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre-Alain Raphan, rapporteur de la commission des affaires culturelles et de l'éducation :

...gétaire prévue dans la LPPR, cette mesure ayant un caractère immédiat. Pour ce qui est des ressources humaines, je tiens à préciser que la loi opère une revalorisation sans précédent : près de 2,5 milliards d'euros serviront à augmenter significativement les indemnités de l'ensemble des personnels et 5 200 emplois scientifiques supplémentaires seront financés. Enfin, les financements de base des laboratoires seront augmentés de 10 % d'ici 2022, soit 450 millions d'euros par an de ressources supplémentaires. Il est donc paradoxal de vouloir supprimer l'article 1er au seul motif qu'il existerait une inadéquation entre les moyens et les ambitions affichées – auxquelles vous souscrivez. J'invite chacun à voter le dispositif proposé dans le plan de financement. Avis défavorable, donc, à l'amendement de ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaElsa Faucillon :

...été pratiquée dès ses origines et telle qu'elle est aujourd'hui renforcée, ne nous le permet pas. L'amendement vise à réduire la durée de la programmation à cinq ans, pour éviter la dilution des engagements. Car si l'on est tous pour des engagements pérennes, votre texte, pour le moment, les fait rimer avec des promesses lointaines. De plus, le projet de loi ignore le fonctionnement concret des laboratoires : même si l'on réussit à augmenter le taux de succès des appels à projets de l'ANR, qui est effectivement très bas, les laboratoires ne bénéficieront pas, dans ce cadre, de financements à 100 %. Des laboratoires, aujourd'hui, ne peuvent pas fonctionner correctement, à cause de sous-financements. Vous pouvez nous parler en permanence d'un alignement des planètes, nous ne l'observons pas. Votre pr...