Interventions sur "PIB"

11 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Rabault :

Nous avons chiffré cette trajectoire budgétaire en prenant comme hypothèse, ce que vous n'avez pas fait, qu'elle atteigne 1 % du PIB en 2027. D'ailleurs, cet objectif ne figurait pas dans votre projet de loi : il a fallu un amendement du rapporteur pour l'y ajouter. Et surtout, votre trajectoire budgétaire ne repose pas sur cet objectif.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Rabault :

Vous pouvez refaire les calculs comme vous voulez, voire demander à notre collègue Cédric Villani de vous y aider, vous ne trouverez pas que votre trajectoire budgétaire atteint 1 % du PIB, ni en 2027 ni en 2030.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Rabault :

Évidemment, nous sommes d'accord sur le constat : pour sa recherche, la France dépense moins que les autres pays riches, et son retard est encore plus criant pour ce qui concerne la recherche financée par les acteurs publics. En 2007, notre pays faisait jeu égal avec l'Allemagne. Depuis lors, le budget que celle-ci alloue à la recherche publique atteint presque 1 % du PIB, ce qui n'est pas le cas chez nous. Au reste, je conviens que vous n'en portez pas la responsabilité, …

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Rabault :

Oui, la déception que suscite votre projet de loi de programmation est grande, en raison de la trajectoire budgétaire que vous proposez. Je le répète : il a fallu attendre l'amendement déposé en commission par le rapporteur Pierre-Alain Raphan pour que l'objectif de 1 % du PIB soit mentionné dans le texte, ce qui ne signifie pas pour autant qu'il serve de pivot à la construction de votre trajectoire budgétaire.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Rabault :

Nous avons donc refait les calculs selon une trajectoire budgétaire visant 1 % du PIB en 2027, ce qui nous conduit à obtenir, pour 2027, 9,2 milliards d'euros de plus que ne prévoit la loi de finances pour 2020, quand vous proposez, pour 2027, 3,3 milliards d'euros de plus que dans la loi de finances pour 2020. Ces chiffres figurent à la page 28 de l'étude d'impact que vous avez signée, mais peut-être les avez-vous oubliés.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Rabault :

Découlant de cet objectif, l'investissement supplémentaire annuel permettant d'atteindre 1 % du PIB en 2027 est de 1,315 milliard d'euros de plus par an, quand vous en restez autour de 500 millions à 600 millions d'euros. Cela signifie que, pour atteindre 1 % du PIB en 2027, il vous manque 6 milliards d'euros.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Rabault :

Vous pouvez revoir les chiffres. Nous vous transmettrons tous les tableaux. Vous constaterez qu'ils sont cadrés, contrairement à votre trajectoire budgétaire, qui ne repose pas sur un objectif de 1 % du PIB en 2027 ni même en 2030.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Rabault :

...es s'en saisissent. Il existe un cas d'actualité très concret : la filière de l'hydrogène. Vous l'aurez compris, les propositions formulées dans le projet de loi de programmation de la recherche ne répondent pas, à nos yeux, aux questions que vous posent les chercheurs. Surtout, la trajectoire que vous y présentez est, je le répète, un mensonge budgétaire, car la dépense n'atteint pas les 1 % du PIB, ni en 2027, ni en 2028, ni en 2030 – à moins que vous ne tabliez, dans vos calculs, sur un effondrement du PIB à cause de la crise sanitaire, et j'espère que ce n'est pas le cas.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Rabault :

Nous vous remettrons, clés en mai, une trajectoire bâtie sur l'objectif de 1 % du PIB en 2027. Saisissez-vous-en ! Dans l'immédiat, je vous invite, mes chers collègues, à voter pour la motion de rejet.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNatalia Pouzyreff :

...étiers scientifiques, j'opposerai la volonté de sécuriser les parcours en offrant des conditions adaptées aux réalités du terrain, prenant en considération, par exemple, la temporalité des thèses et des projets de recherche. Certes, des inquiétudes ont pu se faire jour. Mais nos débats, tant en commission, par exemple à propos des vacataires, qu'en séance, par exemple au sujet du seuil de 1 % du PIB – taux qui devrait tout de même inclure les plans d'investissement d'avenir ou les contrats de plan État-région – , permettront, je n'en doute pas, de lever ces inquiétudes. La recherche française réclame depuis des années une loi de programmation budgétaire. Il n'est plus temps de reculer, à cause d'un manque de perspective ou d'audace. C'est pourquoi le groupe LaREM soutient ardemment le proje...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRégis Juanico :

...i de programmation se fait sur dix ans, comme l'a relevé Patrick Hetzel. Vous parlez d'ambition, de long terme ; or ce n'est rien d'autre qu'un mensonge budgétaire. Comme l'a démontré avec talent Valérie Rabault en défendant la motion de rejet préalable, dans la trajectoire financière, il manquera 6 milliards d'euros en 2027, et même en 2030 ! L'effort budgétaire pour atteindre le seuil de 3 % du PIB dédiés aux dépenses de recherche et celui de 1 % pour la recherche publique, ne débute d'ailleurs que très lentement : vous prévoyez les hausses budgétaires les plus importantes pour les trois dernières années, de 2028 à 2030. Le monde de la recherche mérite des moyens, de la stabilité et de la clarté. Nous proposons une programmation de sept ans, avec un investissement de 1 milliard d'euros cha...