Interventions sur "parent"

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Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Ruffin :

...nous coûte ! » elle réplique. « Avec l'essence pour conduire les équipes, avec les coups qu'on paye aux joueurs… Rien que ce soir, on avait oublié les sacs-poubelles, la macédoine, eh bien, on les a achetés de notre poche. » Mais j'insiste : « Les déplacements, vous vous les faites rembourser ? » « Non, et personne ici, dans tous ceux que vous voyez, dans la dizaine de dirigeants, il n'y a pas un parent, il n'y en a pas un qui a reçu un centime. » Commencez-vous à comprendre mon histoire de miracle ? Dans cette société où tout se marchande, où les services se vendent et s'achètent, où le businessman fait figure d'homme nouveau, où le profit aveugle guide le monde et nous conduit vers l'abîme, ils sont là, une dizaine à Eaucourt, mais autant à Ribemont, à Amiens Nord, à Agen, à Fécamp, à Bruay, ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Ruffin :

...us possible. Avant, on recevait une aide de la maison de quartier, ils payaient la moitié de la licence. Du coup, comme le foot c'était trop coûteux, je les ai mis au tennis de table l'an dernier. C'était que 25 euros. » Pour moi, chers collègues, le football, c'est le bonheur de l'enfance. Alors, qu'un gosse ne puisse pas chausser des crampons et taper dans la baballe par manque d'argent de ses parents, comment l'accepter ? Dans notre pays riche à milliards, vous trouvez ça normal ? On va tolérer ça ? Je ne vous parle pas que d'un ballon, je vous parle de l'envie, l'envie d'avoir envie. Pour mes enfants, je n'aspire qu'à une chose, qu'ils soient passionnés d'un truc, n'importe quoi : jouer au foot, réparer des mobylettes, chercher des fossiles, faire du karaoké, dessiner des Mickey, n'importe...