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...ui nous parlent des leurs difficultés et des contraintes que leur impose de plus en plus la fédération auquel le club est affilié – l'éducateur doit être formé davantage, le stade doit être rénové, les lignes du terrain doivent être modifiées : bref, tout doit changer. Pour autant, dans le budget du club, on ne trouve jamais trace du soutien de la fédération – j'exagère à peine. Les clubs avaient donc pris l'habitude de se tourner vers les communes et les départements, qui leur accordaient une aide financière. Mais, aujourd'hui, les unes et les autres ne peuvent plus le faire. La fin des contrats aidés amplifie le phénomène, tout comme la fin de la réserve parlementaire qui nous permettait de donner 3 000 ou 4 000 euros aux petits clubs pour boucler leurs fins de mois. Faute de pouvoir compte...
...même avec cette proposition de loi. Nous n'avons pas l'impression que nous allons tuer le sport professionnel français – ce n'est évidemment pas notre souhait. Mais nous pensons que le sport amateur a besoin d'aide. Le Président de la République est très actif au niveau européen. Dans certains cas, me semble-t-il, il défend l'idée que la France doit être différente des autres. Sur le glyphosate, dont l'Europe a décidé d'interdire l'utilisation dans cinq ans, il estime que l'interdiction doit intervenir au plus tard dans trois ans. Nous sommes capables de nous distinguer sur ce sujet, en dépit des conséquences, et nous ne le serions pas sur la question des transferts ? Nous sommes européens, mais nous sommes des parlementaires français ; notre rôle est de faire des lois en France – avec tout ...