9 interventions trouvées.
Aujourd'hui, des territoires entiers sont enclavés à cause d'infrastructures de transports défaillantes. Le tissu industriel y est souvent exsangue. La désertification médicale y progresse plus qu'ailleurs.
...t qu'elles ne peuvent pas tout, elles savent qu'elles ne peuvent pas ignorer les villes et les territoires qui leur sont connectés. Elles ont aussi conscience des bouleversements des modes de vie, des changements profonds liés au développement du numérique. Elles savent que les hommes et les femmes vivant en périphérie font aussi la richesse des métropoles car ils y travaillent, utilisent les transports, les services publics et contribuent ainsi à leur vitalité. Quant aux territoires ruraux et périphériques, que ce soient les zones montagneuses, touristiques, littorales ou les outre-mer – je le précise pour notre collègue Maïna Sage – , ils fourmillent d'une énergie créatrice, regorgent d'intelligence et de talents qui, malgré les obstacles, entreprennent, innovent et réussissent. Eux aussi so...
... instant sur l'exposé des motifs. Général dans son propos, il reconnaît néanmoins l'existence de territoires abandonnés par la République, tant dans la France rurale que dans la France urbaine ; mais il ne dit pas assez clairement quelle République manque cruellement à celles et ceux qui se sentent délaissés par elle : c'est la République sociale qui a disparu, et la diminution des réseaux de transport comme les déserts médicaux ne résultent pas d'une opération du Saint-Esprit. Ce sont les politiques publiques de ces quinze dernières années, obnubilées par la réduction des dépenses publiques, qui les ont produits. Or, je doute fortement que celles et ceux qui forment la majorité se soient opposés au recul massif de l'État, qui a été la marque de fabrique des trois derniers quinquennats et qui ...
... le sens premier serait de traduire concrètement le devoir politique contemporain : celui d'assurer vite la transition écologique. Nous considérons que l'égalité des territoires, principe fondateur de notre République, au contraire de leur « cohésion », notion vague d'une gouvernance floue, ne peut se faire qu'autour de la question écologique et de ses corollaires : aménagement du territoire, transports et services publics. Cette agence aurait pour mission principale d'être un appui financier et technique pour mettre en oeuvre de manière planifiée les politiques nationales de la ville liées au déploiement des services publics dans les territoires sous-dotés, de sorte que la péréquation soit enfin effective. Elle fournirait également un appui aux politiques de transition énergétique et écologiq...
...toires périurbains et ruraux. Or les fractures territoriales se sont accrues ces dernières années. Par conséquent, le constat est celui de l'existence d'une France à deux vitesses, celle des métropoles et celle de la ruralité, sans oublier bien sûr les petites et moyennes villes périphériques. Les territoires qui concentrent les difficultés en matière d'emploi, de sécurité, d'urbanisme et de transport risquent donc de demeurer à l'écart de l'amélioration économique et leurs habitants d'être, de ce fait, encore plus marginalisés. Quels sont les outils pour diminuer les inégalités entre les territoires ? Le Président et le Gouvernement se sont fixé un objectif : faire en sorte que tous les territoires de la République aient les mêmes chances de réussir. Devant la Conférence nationale des territ...
La suppression du prêt à taux zéro dans les petites villes et les campagnes, inscrite dans le projet de loi de finances, est d'une grande injustice. Comment permettre à des jeunes d'acquérir leur maison ou de rénover leur logement si nous n'avons plus ces aides ? Les déclarations de la ministre des transports à l'occasion des assises de la mobilité – le TGV desservirait trop de gares, les 230 gares TGV étant à l'origine des 45 milliards d'euros de déficit de la SNCF – ne sont pas sérieuses. Enfin, les élus des communes rurales, qui ont subi de plein fouet la baisse des dotations ces dernières années, craignent les conséquences de la suppression de la taxe d'habitation, et ils ne sont pas revenus vrai...
Si vous examinez bien les résultats des élections, vous constaterez que dans ces territoires, les partis de gouvernement ne recueillent que 30 % à 40 % des votes. C'est ainsi que l'on se retrouve avec des députés qui viennent à l'Assemblée nationale vêtus d'un maillot de sport, ou qui professent des opinions extrémistes ! Et cela, nous ne pouvons pas l'accepter ! Monsieur le secrétaire d'État, il est urgent d'agir. Voilà pourquoi il faut adopter la proposition de loi de Philippe Vigier – qui ferait, lui aussi, un excellent ministre de l'aménagement du territoire.
...ire en tous points des projets locaux, doit leur redonner du poids. Le renforcement de l'action publique sur le territoire se ferait au profit du développement du monde rural, tout en créant des passerelles avec les métropoles et non en les opposant. Laissons l'État faire le bilan de ses moyens humains et économiques afin de mobiliser au mieux ses ressources. Logement, transition énergétique, transports, attractivité économique des territoires : les réponses doivent être adaptées aux problématiques de chacun d'entre eux. Ce sont autant d'enjeux que pourrait relever cette agence en travaillant directement avec les régions, les départements et les intercommunalités, dans une optique de simplification et d'application plus efficace des politiques d'aménagement du territoire. Pour ce faire, il con...
...i ne pas songer, d'ailleurs, à une fusion des PETR et des conseils de développement ? En Provence, nous l'avons fait entre Avignon, Arles et Nîmes s'agissant de la filière culturelle numérique, et cela, j'insiste, hors des métropoles montpelliéraine et marseillaise. Il faut identifier un secteur d'activité, pas reproduire, à côté des métropoles, des mini-métropoles faisant un peu de tout, du transport et de la culture ! Nous l'avons entendu tout à l'heure : les gens qui souhaitent une telle évolution ne pensent qu'en termes administratifs. Je parle, moi, économie : il faut à un moment donné trouver dans nos territoires des filières pour les spécifier, les « brander », pour en faire véritablement des marques très fortes.