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...té dit quelque chose de la société. C'est pourquoi il nous revient de veiller en permanence à son maintien en vigueur. Le délai de quarante-huit heures, qui est encore de rigueur entre l'entretien psycho-social préalable et le recueil du consentement, est le stigmate d'une infantilisation des femmes quant à la maîtrise de leur vie et au droit – qui leur appartient – de disposer librement de leur corps. Qui imagine ici une seule seconde qu'une femme, quelle que soit sa situation, prenne une telle décision sans y réfléchir tranquillement ? C'est pourquoi il est essentiel de voter cet article qui prévoit la suppression du délai de réflexion de deux jours en cas d'entretien psycho-social préalable, délai qui n'a plus lieu d'être dans notre législation.
...ster sur le fait qu'il était nécessaire de prévoir diverses consultations pour mesurer la gravité de la décision : « Tout en évitant d'instituer une procédure qui puisse la détourner d'y avoir recours, le projet prévoit donc diverses consultations qui doivent la conduire à mesurer toute la gravité de la décision qu'elle se propose de prendre. […] Cette tâche de dissuasion et de conseil revient au corps médical de façon privilégiée […]. »