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...de la captivité des animaux sauvages dans les cirques itinérants. En effet, les conditions qu'on leur impose dans ce type de cirque sont incompatibles avec leur mode de vie et provoquent un stress considérable qui participe à la fragilisation de leur bien-être. Le public ne délaissera pas les chapiteaux si le Gouvernement s'engage de son côté à déployer les moyens nécessaires pour accompagner les éleveurs et dresseurs dans cette transition nécessaire. Il est possible de sensibiliser et de divertir le public grâce à des spectacles, aussi plaisants que précieux, qui n'incluent pas d'animaux sauvages. Cela permettrait à la France de rattraper son sérieux retard en la matière. De même, je suis prêt à soutenir l'interdiction des élevages et des abattages de visons pour leur fourrure. Nous avons chang...
...es violences, dans certains élevages d'animaux et dans des abattoirs, relayées par certaines associations, par des lanceurs d'alerte ou par les services vétérinaires de l'État. Les violences physiques ou psychologiques, la négligence et la maltraitance constituent une réalité quotidienne pour de nombreux animaux. Je condamne fermement ces pratiques cruelles, sans aucun lien avec les professions d'éleveur et de producteur telles qu'elles doivent s'exercer sur notre territoire. Personne ne peut être insensible à la cruauté envers les animaux, mais tout le monde doit comprendre que ces images violentes ne reflètent pas la réalité de l'activité des éleveurs et des agriculteurs français, lesquels se caractérisent par leur passion, par leur dévouement exemplaire mais aussi par un amour et un respect p...
...it, nous partageons l'objectif de réduction des souffrances animales dès qu'elle est possible. D'une manière générale, nous soutenons une transition douce, reposant sur la conciliation et non sur de brutales injonctions. C'est ainsi que l'interdiction d'exploiter tout bâtiment ne garantissant pas aux animaux un accès au plein air ne peut emporter notre adhésion car elle mettrait à mal de nombreux éleveurs. On ne saurait être exigeant sur la transformation de notre agriculture en un modèle vertueux sans apporter les mesures nécessaires de soutien au monde agricole. Beaucoup a été fait par les éleveurs eux-mêmes ainsi que par les filières agricoles, qui ont su se mobiliser au cours des derniers mois et des dernières années contre la souffrance animale, notamment par le biais de leurs plans de fili...
Le bien-être de l'homme et celui de l'animal ne font qu'un, il faut donc les faire progresser ensemble. L'exposé des motifs de M. le rapporteur, dans sa proposition de loi initiale, y faisait d'ailleurs bien référence. Or le modèle agro-industriel a mis à mal la relation entre l'éleveur et l'animal : l'élevage intensif et le développement des fermes-usines provoquent d'insupportables dérives, qui ont été constatées et doivent être punies. Soyez-en sûrs, cependant : de la même façon que les grandes firmes profitent de l'actuelle politique agricole commune et des traités de libre-échange, elles sauront dépasser les règles normatives supplémentaires au détriment de l'élevage paysa...
Au-delà des normes, il conviendrait de renforcer également la présence des services vétérinaires et des vétérinaires libéraux, référents des éleveurs, dont l'installation en milieu rural se réduit de façon très inquiétante. Par ailleurs, vous vous êtes empressés, au cours de l'élaboration de cette proposition de loi, de supprimer le fonds de soutien à la transition, ce qui rend, de fait, nombre d'obligations qui pourraient être votées inapplicables par les petits éleveurs.
Je voudrais aussi rappeler que le périmètre de votre texte, cher Cédric, était initialement très large. Il traitait à la fois des animaux sauvages vivant dans les cirques et dans les zoos, de ceux qui sont élevés pour leur fourrure, de la chasse à courre et de l'élevage. Il est question du bien-être animal, mais, à cette tribune, je voudrais évoquer le mal-être des éleveurs.
Je suis député d'une circonscription rurale où, hier soir, alors que je faisais un aller-retour entre l'Assemblée nationale et Fougères, dans ma circonscription, un éleveur de lapins m'a appelé vers vingt et une heures pour me dire son inquiétude. Au cours de nos échanges, je souhaite, cher Cédric, que nous ayons un débat aussi constructif qu'en commission, grâce aux travaux de laquelle nous pourrons nous concentrer, avec méthode, sur deux sujets d'ailleurs cités dans votre propos liminaire, et à propos desquels vous avez manifesté le souhait de voir aboutir la pro...
Enfin, il faut ajouter que notre débat intervient dans un contexte où des animaux sont mutilés, et où les éleveurs, soucieux du bien-être de leurs animaux, passent une partie de leurs nuits à les surveiller.
... pays. Le règlement de l'Assemblée ne nous permet pas de débattre du broyage des poussins vivants ; nous n'en parlerons même pas. La semaine dernière, des images terribles de lapins en cages étaient révélées ; aujourd'hui, ce sont des cochons. Chaque fois, c'est la même chose : souffrance, souffrance, souffrance ! Le tout pour satisfaire des objectifs de rentabilité qui ne permettent même pas à l'éleveur de vivre, mais qui se perdent dans les marges de la grande distribution ou dans le marché mondial dérégulé.
...ce soir, nous évitions deux humiliations : d'abord, à l'égard de ceux qui exercent l'un des plus beaux métiers du monde, qui réalisent l'une des tâches les plus nobles qui soient – nourrir la terre, nourrir les hommes – et de ceux qui sont porteurs des traditions et des mises en scène reflétant le lien millénaire, tissé depuis la nuit des temps, entre l'homme et l'animal. Qu'aucun de ceux-là – ni éleveur ni pratiquant des grandes traditions ancestrales, dans toute leur diversité – ne soit humilié ce soir. Mais que ne soient pas humiliés non plus ceux qui, par émotion et dans une sorte de prolongation de la charité, mettent aujourd'hui en avant la question du bien-être animal.
...ans évoquer un phénomène inquiétant, dont on ignore toujours l'origine : la mutilation des chevaux. Plus de 200 enquêtes sont en cours, mais aucun élément définitif n'a permis d'identifier les coupables ni de comprendre leurs motivations. Élu dans un département où l'élevage de chevaux, particulièrement de ceux de Camargue, est important, je tiens à assurer de mon soutien les propriétaires et les éleveurs, qui vivent désormais dans la peur de voir leurs bêtes mutilées ou tuées, et je souhaite que la justice oeuvre avec la plus grande célérité et la plus grande sévérité.