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qui intimide non seulement les agriculteurs-éleveurs et les entreprises, parfois par la violence, en tout cas dans l'illégalité, mais aussi les parlementaires, en leur envoyant au moyen d'un robot des dizaines de mails, prétendument signés par des électeurs de leur circonscription.
… alors que celles-ci, présentées aux articles suivants, n'ont évidemment pas encore été votées, et que la rédaction initiale du texte a été profondément modifiée en commission des affaires économiques, puisque celle-ci a jugé utile d'en écarter de nombreuses dispositions. Dans un pays – la France – où le nombre des normes qui s'imposent aux éleveurs, déjà très élevé, est en perpétuelle augmentation, on ne peut se satisfaire, pour résoudre un problème aussi important que celui que vous soulevez, d'ouvrir le débat avec la création d'un énième comité de suivi et d'évaluation.
Il vise à rétablir le texte dans sa version initiale, avant son détricotage par les députés du groupe de La République en marche, en commission des affaires économiques : il prévoit la création d'un fonds de soutien à la transition pour le bien-être animal, en vue d'accompagner tant les professionnels du cirque amenés à abandonner les spectacles d'animaux sauvages que les éleveurs conduits à modifier leur pratiques. En commission, il a été décidé de remplacer ce fonds, c'est-à-dire les financements prévus, par un comité de suivi. C'est la démonstration même du refus d'accorder la moindre ambition à ce texte. Il est impossible de mener une véritable transition sans accompagner les victimes des changements nécessaires – puisqu'il faut en finir avec l'élevage intensif et le...
Si nous ne sommes pas capables, à l'Assemblée nationale, de débloquer des fonds pour aider les éleveurs à revenir à des pratiques beaucoup plus humaines, nous n'aurons aucune crédibilité. Si nous voulons que ce texte ait une chance de produire des effets, nous devons donc rétablir un fonds, doté de moyens suffisants.
Je ne peux pas laisser dire dans l'hémicycle, comme je l'ai entendu, qu'il n'y aurait plus de relation entre l'éleveur et ses animaux.
C'est céder à la facilité de la caricature. J'invite notre collègue à venir dans le Cantal, où mon collègue Jean-Yves Bony est éleveur : vous y verrez des manifestations agricoles où les éleveurs présentent leurs animaux, des animaux heureux. Ils ont les yeux qui brillent, ils sont fiers de les présenter, même si l'élevage a pour vocation de fournir, in fine, de la viande. Ne cédez pas à la caricature. Les éleveurs aiment leurs animaux ; les chasseurs aiment eux aussi leurs animaux, ils aiment leurs chiens.
Lorsqu'on est éleveur, monsieur Lachaud, on aime ses animaux et on aime sa terre. L'agriculteur et l'éleveur vivent avec la nature, la façonnent ; s'il reste encore un peu de biodiversité dans ce pays, c'est grâce à eux.
Peut-on vraiment parler de lien entre ces trois salariés et leurs 6 000 cochons ? Peut-on réellement parler d'élevage ? Non. Il s'agit d'une industrie qui dénature le lien de l'homme avec la nature. Mes chers collègues, si vous êtes intellectuellement honnêtes, vous ne pouvez pas dire que ces personnes sont des éleveurs. Quand nous dénonçons l'élevage intensif, nous visons ces fermes-usines qui font baisser les prix des productions agricoles et qui mènent à un suicide d'agriculteur tous les deux jours. Est-ce une situation acceptable pour les agriculteurs et les éleveurs ? Non. Il faut en finir avec l'exploitation de la nature par l'homme qui détruit tout, y compris la vie des éleveurs et des agriculteurs.