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Il vise à étendre aux organismes de foncier solidaire, les OFS, l'exonération accordée aux particuliers sur les plus-values réalisées lors de cessions de biens immobiliers réalisées au profit d'organismes chargés du logement social. Je rappelle que le bail réel solidaire, qui peut être conclu quand des organismes de foncier solidaire acquièrent des terrains, permet à des particuliers de devenir propriétaires des murs sans acheter le terrain. Il s'agit d'une forme innovante d'accession à la propriété sociale, issue du rapport rédigé par notre collègue Lagleize sur ...
Il vise, afin de redynamiser le marché immobilier, à prévoir une exonération des plus-values immobilières à l'impôt sur le revenu au terme de quinze ans de détention, donc à revenir à la situation antérieure à 2012 – période bénie pendant laquelle la droite était aux affaires. Comme vous le savez, les DMTO, les droits de mutation à titre onéreux, représentent la deuxième recette des départements, soit environ 17 % de leur budget. D'après les pr...
Plus que jamais – particulièrement après les annonces présidentielles de ce soir – nous allons devoir nous retrousser les manches pour participer à la relance économique, en nous appuyant notamment sur un moteur important de l'économie française : le secteur du bâtiment et de l'immobilier. Voilà pourquoi cet amendement vise à appliquer un principe simple et largement partagé avant 2012, selon lequel, lorsqu'on a détenu un bien immobilier pendant plus de quinze ans, on est exonéré de plus-value immobilière. Ce mécanisme a déjà démontré qu'il contribuait à dynamiser le marché immobilier. Vous le savez tous ici : quand le bâtiment va, tout va. Nous vous invitons donc à adopter ces ...
Cet amendement, qui sera prolongé par un amendement sur l'IFI, l'impôt sur la fortune immobilière, vise à créer un statut d'investisseur immobilier en permettant aux bailleurs d'opter pour le prélèvement forfaitaire unique. Je cite un exemple. Ce dernier est à 30 %. Une personne dont la tranche marginale est à 12,8 %, plus les contributions sociales, paiera plus d'impôt sur le revenu au titre d'une location consentie. Cet amendement vise donc à ramener à 30 %, ou plus si l'on obtient un jour une modification de taux, pour les revenus foncier...
Nous avons le débat chaque année avec M. Mattei, nous ne sommes pas d'accord sur ce point et nous ne le serons pas ce soir non plus. Il n'y a pas la même fiscalité sur les revenus du capital mobilier et immobilier pour une raison qui à mon sens s'explique bien : c'est que la prise de risque n'est pas la même. Je ne dis pas que l'investissement immobilier n'a pas de valeur, qu'il ne faut pas en faire ; vous ne m'entendrez jamais dire qu'un tel investisseur est un rentier quand celui qui investit dans les valeurs mobilières serait un entrepreneur qui prend des risques. Je dis simplement que la rémunération d...
Monsieur le rapporteur général, le PFU a été créé y compris pour des gens qui n'ont que des obligations d'État en portefeuille, ce qui est la définition même de la rente, alors que pour l'immobilier le barème continue de s'appliquer. L'amendement de M. Mattei est plein de sagesse. Il est bien plus risqué d'acheter un appartement – ou une maison – pour le louer que d'avoir un portefeuille d'obligations d'État. Or la rente bénéficie du PFU mais celui qui investit en achetant un logement pour le louer est soumis au barème. Expliquez-moi quelle est votre logique dans une situation, en outre, de ...
Cela ne devrait donc pas vous choquer que je vous dise que l'investissement immobilier est moins risqué qu'un investissement dans des actions d'entreprise.
Parce que ce n'est pas possible. Il nous faut une fiscalité lisible et claire. Pour ceux qui investissent dans des actions et des obligations sont soumis au PFU et ceux qui investissent dans l'immobilier, au barème – investissement qui n'est pas confiscatoire, il ne faut pas exagérer.
Comme nous avons créé le PFU, cela vous semble en comparaison bien plus important, forcément, mais la fiscalité de l'investissement immobilier reste plutôt bonne, dans ce pays. Dernier point : je n'ai jamais compris, madame Rabault, pourquoi vous-même et les membres de votre groupe, vous continuez d'argumenter par rapport à la première tranche de l'impôt sur le revenu. Vous comparez des choux et des carottes, or cela n'a rien à voir.
Il faut se décontracter sur la question immobilière. Un PFU sur les revenus fonciers aurait le mérite de la clarté et donnerait un signal fort. L'immobilier, je le rappelle, est soumis à d'autres taxes, comme le foncier bâti. Quand on investit dans l'immobilier, on investit aussi dans l'aménagement du territoire, on fait travailler des artisans, on fait de la rénovation.
Nous ne devons pas opposer l'investissement dans les entreprises et l'investissement dans l'immobilier. Avec ce que nous sommes en train de vivre et dans le contexte du plan de relance que nous mettons en place, voter cet amendement serait un signal fort pour inciter les Français à investir dans la pierre.
Je ne comprends pas ce que ce gouvernement et le Président de la République ont contre l'investissement immobilier. Tout est fait pour contrarier les Français qui voudraient y investir, notamment par le biais de la fiscalité avec, par exemple, la création de l'IFI. Alors que nous vivons une crise du logement très importante depuis de nombreuses années, on est en train de faire en sorte que les Français ayant un peu de moyens se détournent de l'investissement immobilier. Or un tel investissement est nécessaire...
Avis défavorable – cela ne vous étonnera pas. Je note, madame Rubin, que vous venez de voter pour la baisse de la fiscalité sur l'investissement immobilier, pour le prélèvement forfaitaire unique. Intéressant, après tous les discours que vous avez faits à ce sujet !
...he marginale de 45 % doit ensuite s'acquitter des 17,20 % de CSG et CRDS, ce qui l'amène à 62,20 % ; la taxe foncière représente le plus souvent un mois de loyer, soit 10 % ; tout cela l'amène à une imposition à 72 %. Si l'on y ajoute un peu d'IFI, on arrive à une imposition des revenus à quasiment 75 %. C'est énorme ! L'écart avec le PFU, à 30 %, montre que vous ne soutenez pas les propriétaires immobiliers.
Je vais continuer à alimenter le débat sur l'équilibre fiscal entre investissement immobilier et spéculation financière. Je pense que vous serez nombreux à accueillir avec enthousiasme le retour de l'exit tax – qui, je le rappelle, consiste à taxer les plus-values latentes sur la vente des actions hors de France – dans sa mouture initiale. La mesure vise 400 millions d'euros de recettes facilement mobilisables – une manière, pour le monde obscur et opaque de la finance, de faire preuve de...
...e faciliter la transmission en faveur des descendants en ligne directe. L'abattement fiscal pour les donations et successions serait porté de 100 000 à 160 000 euros et pourrait s'appliquer aux donations tous les dix ans plutôt que tous les quinze ans, ce qui permettrait de les accélérer. Certes, le niveau de l'abattement augmenterait, mais il faut savoir que dans certaines villes, les prix de l'immobilier ont augmenté de 50 % entre 2008 et 2018. Lorsque vous habitez Bordeaux ou Paris, en matière d'immobilier, 100 000 euros de 2008 sont l'équivalent de 150 000 euros de 2018. Nous devons nous adapter à la dynamique du marché de l'immobilier. C'est aussi un élément de justice. Pour les villes qui ont connu de fortes augmentations des prix de l'immobilier de 20 à 50 %, comme Lille, Bordeaux ou Paris,...
Mme Louwagie m'a ôté l'argument de la bouche, si je puis dire. Le moment est important : après la crise sanitaire, une crise économique s'annonce ; il est nécessaire de remettre de l'argent dans le circuit économique. Faciliter la transmission de patrimoine d'une génération à l'autre est un moyen pour cela. Le patrimoine immobilier doit aussi être pris en considération. Monsieur le ministre, si l'on multiplie les plafonds par le nombre d'enfants, il est vrai que les patrimoines considérés sont importants, mais les prix de l'immobilier à Paris et en région parisienne imposent de donner des sommes relativement importantes – quand c'est possible – pour permettre aux enfants de s'installer.
...ple de 3 000 ou 4 000 euros, ce qui le place au-dessus de la moyenne ? C'est impossible, sauf à être aidé : une donation de ses parents peut lui constituer un apport. À Paris aujourd'hui, avec 100 000 euros d'apport, on reste locataire longtemps ! Le raccourcissement du délai entre les donations de quinze à dix ans constitue donc une proposition intelligente au regard de l'évolution des prix de l'immobilier. À Paris, une capacité d'achat de 150 000 euros en 2007 était réduite à 100 000 euros en 2018 ; au train où vont les choses, elle ne représentera plus que 60 000 ou 70 000 euros dans quelques années. Il faut donc encourager une évolution des donations. La valeur d'un bien a augmenté de 30 ou 40 % en quelques années, limitant les possibilités : un appartement que vous avez acheté 150 000 euros en...
...pe Les Républicains. Il repose sur un constat : on hérite en moyenne à 50 ans, soit huit ans plus tard qu'en 1980. En 1986, le patrimoine net médian des trentenaires était 45 % supérieur à celui des plus de soixante-dix ans ; aujourd'hui, il est trois fois plus faible, selon une étude de France Stratégie. Les plus âgés sont désormais les plus riches, notamment en raison de la hausse des prix de l'immobilier. Or, c'est aux alentours de trente ou quarante ans que les besoins d'argent sont importants, pour acheter un logement, subvenir aux besoins des enfants ou lancer son entreprise. L'épargne de précaution qui s'accumule ne servira pas l'activité ni l'investissement, alors que cet argent pourrait provoquer un effet immédiat de relance de la consommation. Il ne pourra être utile que dans les mains de...