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...t partir des besoins, à savoir du nombre de jeunes qui souhaitent poursuivre leurs études après le bac. Il faut créer des places en fonction de ces besoins, ce que l'on ne fait pas actuellement. Quant aux jeunes, ils sont parfaitement capables de se rendre compte s'ils vont ou non vers l'échec dans une filière. Or on organise parfois cet échec, parce que les moyens ne sont pas à la hauteur : les bourses étant insuffisantes, 46 % des étudiants sont obligés de travailler en parallèle de leurs études et certains vivent même dans leur voiture ou dans des squats. Ce ne sont pas les meilleures conditions pour étudier ! Si nous voulons donner un avenir à notre jeunesse, il faut partir des besoins, prendre conscience que ceux-ci sont énormes. Interrogeons-nous : en faisons-nous vraiment une priorité ?...
...y être encouragés. Toutefois, il me semble qu'au niveau central il convient de donner la priorité aux actions en faveur de la lutte contre la précarité étudiante. Comme Mme la ministre l'a rappelé lors de la discussion générale, beaucoup est fait en la matière dans le budget pour 2021, sans compter l'aide de 150 euros qui sera versée dans quelques semaines aux 740 000 étudiants bénéficiant d'une bourse ou des APL. Je demande donc le retrait de l'amendement ; à défaut je rendrai un avis défavorable.
Il tend à créer une allocation d'autonomie afin de remédier à la grande précarité dans laquelle de plus en plus d'étudiants sont plongés. Tout le monde connaît l'enquête menée par l'UNEF selon laquelle le coût de la vie étudiante a augmenté de plus de 3 % en un an. Si le montant des bourses a bien été relevé de 1,2 %, cela ne correspond qu'à 67 euros par an, et encore, pour les bourses les plus élevées – même si cela reste un geste appréciable, c'est évidemment loin d'être suffisant. Comme nous l'avons déjà rappelé à plusieurs reprises lors de nos discussions, tant en commission qu'en séance, 46 % des étudiants sont obligés de travailler pour financer leurs études. Il est temps de...
La mise en place d'une allocation d'autonomie n'est pas un petit sujet. Un amendement au PLF ne me semble donc pas le bon véhicule pour l'appréhender, d'autant que son financement pose question. En effet, si j'ai bien compris l'exposé sommaire de votre amendement, votre proposition se traduirait par la suppression de toutes les bourses de l'enseignement supérieur ; …
… aussi certains seraient-ils gagnants et d'autres perdants. Les conséquences positives et négatives de la mesure doivent donc faire l'objet d'un travail approfondi. Il ne paraît pas prioritaire de déstabiliser tout notre système d'aides sociales, mais bien de donner la priorité à la revalorisation des bourses, à la prise en compte de ressources plus contemporaines pour leur calcul, au gel des loyers, aux tickets restaurants à 1 euro, ou encore au renforcement des garanties d'État pour les prêts étudiants – sans oublier les mesures exceptionnelles qui seront allouées dès la fin du mois prochain aux 740 000 étudiants boursiers. Avis défavorable.
Ces amendements visent à revaloriser les bourses sur critères sociaux. Certains collègues proposaient à l'instant de créer une allocation d'autonomie, à quoi le rapporteur spécial a répondu que ce n'était pas le moment de déstabiliser notre système de protection sociale. Les grandes crises sont pourtant l'occasion de prendre des décisions courageuses ; mais admettons. Nous discuterons cet après-midi d'une mesure très simple afin de protéger le...
Outre ce qui a été rappelé au cours de la discussion générale, le texte prévoit une extension assez sensible du nombre de bénéficiaires des bourses sur critères sociaux, qui seront également revalorisées, en tenant compte des revenus 2020. Par ailleurs, la majorité a modifié les modalités du versement des bourses : il commence désormais le 25 août et il a été prolongé au mois de juillet, à titre exceptionnel, pour l'année 2020. On ne peut donc pas dire que rien n'a été fait. Les 51 millions d'euros programmés pour 2021 en témoignent. Par co...
Et, angoisse supplémentaire, voilà qu'au printemps son job – comme tant d'autres – a disparu. Par les temps qui courent, il est indispensable d'augmenter très sensiblement à la fois le nombre et le montant des bourses ; il faut que les étudiants puissent en vivre, sans avoir à chercher des petits boulots de plus en plus difficiles à dénicher.
… qu'aucune disposition ne figure dans les programmes budgétaires que nous examinons. Effectivement, j'ai déjà évoqué l'aide exceptionnelle de 150 euros ; effectivement, les bourses doivent être revalorisées de 1 ou 2 %, la construction de 60 000 logements étudiants est prévue. Nous nous demandons seulement si cela peut suffire dans la situation dramatique que nous connaissons. Des mesures planifiées en temps ordinaire ne peuvent être efficaces en temps de crise. Encore une fois, vous ne nous répondez pas au sujet des dizaines de milliers de jeunes qui vont devoir renoncer ...
... les étudiants néo-calédoniens. En 2015, l'écart moyen des prix entre la Nouvelle-Calédonie et la métropole était de 33 % ; il atteignait 73,4 % pour les produits alimentaires, 63,6 % pour les communications, 37,1 % pour le logement. Ce sont là des spécificités de la Nouvelle-Calédonie et de la Polynésie française qui appellent, dans ces territoires, une modulation des critères d'attribution des bourses nationales. L'inadéquation de leur plafond d'éligibilité à ces particularités économiques et géographiques conduit en effet nombre de jeunes à renoncer à leurs études supérieures, leur famille étant trop riche pour qu'ils bénéficient d'une bourse, mais trop pauvre pour assumer le coût de ces études. Aussi le présent amendement vise-t-il à transférer 2,6 millions d'euros de l'action 14, « Immobi...
Il me semble que M. Dunoyer avait déposé un amendement identique l'année dernière. Il vise à redéployer 2,6 millions d'euros pour les bourses étudiantes. Or cette somme devrait être octroyée à l'ensemble des étudiants boursiers, car on ne peut pas instaurer de différence de traitement entre eux. La hausse serait donc minime, rendant le dispositif inopérant. Je rappelle également que les provinces de Nouvelle-Calédonie déploient aussi une vingtaine de dispositifs territoriaux pour soutenir les boursiers sur les mêmes bases, souvent, qu...
...rvenir. Je l'évoquais au sujet de mon voisin dans le train, tout à l'heure, mais son cas est représentatif de celui de centaines de milliers de jeunes qui vont se retrouver en galère pour chercher leur premier emploi. Cette aide, attribuée par le CROUS et versée mensuellement pendant quatre mois, s'élevait à 300 euros pour les apprentis et correspondait, pour les diplômés, au montant annuel de la bourse qu'ils recevaient jusqu'alors. Elle a bénéficié à 25 800 étudiants et à 2 000 apprentis. Or cette aide, qui serait bien utile aujourd'hui, en temps de crise, a été supprimée ! Sachez, pour la petite histoire, que c'est lorsque les présidents d'université ont demandé son augmentation, en janvier 2019, en considérant qu'il s'agissait d'une mesure utile, qu'ils ont découvert au détour d'un article d...