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...d'après les sondages, nourrit le plus l'angoisse de ne pas pouvoir payer son loyer, de ne pas trouver d'emploi ? La jeunesse. Dans le train, ce matin, je me trouvais aux côtés de Yann – il n'y avait pas de place, nous étions collés les uns aux autres, même en période de covid. Yann suit un stage à Paris jusqu'à la mi-novembre, après quoi il ne sait pas ce qu'il va devenir : devra-t-il rendre son logement, retourner chez ses parents ? Il s'est tourné vers moi pour lui trouver du boulot, mais il y a peu de chances que j'y parvienne. Emmanuel Macron, le 14 juillet, avait déclaré : « la jeunesse doit être la priorité de cette relance ». À l'arrivée, comme le montre le magazine Challenges, ils auront 150 euros et c'est tout : une aumône ! Le plan de relance devrait être un plan d'espérance, et la pre...
...accès en master relève du parcours du combattant. Selon l'UNEF – cela a été rappelé à plusieurs reprises – , 9 000 étudiants sont sans affectation à ce jour, alors que les cours ont déjà commencé, ce qui accroît évidemment les difficultés, même pour ceux qui auront la chance de trouver une place après un recours. D'autant que, tic-tac, l'horloge tourne : certains risquent par exemple de perdre le logement que leur a fourni le CROUS. Cette situation amène de nombreux étudiants à faire un choix par défaut. Il faut mettre fin à cette politique de sélection, qui va à l'encontre du principe de l'accès à l'éducation pour tous et renforce le déterminisme social ; ce n'est pas un problème secondaire. Il faut revenir à une conception républicaine de l'éducation : une éducation ouverte à tous, qui permette...
Il vise à soutenir massivement la création de logements étudiants. À l'heure actuelle, seuls 5 à 7 % des étudiants disposent d'un logement dans une résidence sociale du CNOUS – Centre national des oeuvres universitaires et scolaires – ou du CROUS. Or nous savons que les besoins sont bien plus importants et qu'ils le seront encore davantage avec la crise sociale. En effet, le logement représente le premier poste de dépense pour un étudiant. Lancé en 2...
Vous abordez une question très importante et le réseau des CROUS assure un suivi très précis des opérations relatives au plan de construction de 60 000 logements étudiants. Celui-ci a pris du retard pour deux raisons principales : la crise sanitaire n'a, évidemment, pas favorisé le lancement ou la poursuite des chantiers et, surtout, nous peinons à dégager du foncier dans les grandes villes universitaire. Ce frein, Mme la ministre cherche à le lever lors de chacun de ses déplacements, comme elle l'a fait récemment à Villeneuve-d'Ascq ou dans le Grand-Est...
Je présenterai un amendement similaire dans un instant mais je tiens à apporter mon soutien à celui de M. Taché. Il l'a dit, seuls 5 à 7 % des étudiants sont hébergés dans un logement comme ceux du CROUS. Le logement est pourtant le premier poste de dépense des étudiants et il est évident qu'il peut être un frein énorme aux études. Quand on réside dans le parc immobilier privé, on est condamné à trouver un petit boulot, car le montant des APL est loin de couvrir l'ensemble du loyer. Or je n'entends pas une grande ambition de la part du Gouvernement dans ce domaine, alors que s...
Pour les étudiants, le logement représente le premier poste de dépense ; ils y consacrent souvent la moitié de leurs maigres revenus. Seuls 7 % des étudiants sont actuellement hébergés dans un logement social et, dans de nombreux cas, il s'agit de bâtiments qui n'ont pas été réhabilités depuis vingt, trente, quarante, voire cinquante ans, pour ceux datant des années 1960. Des articles en attestent. Pendant le confinement, des é...
... contact avec le CROUS de ma région et j'ai visité leurs installations. Or je vois à quel point des progrès ont pu être réalisés ces dernières décennies, notamment par rapport à l'époque où j'étais moi-même étudiant. Il existe une véritable volonté d'aller beaucoup plus loin en la matière car, vous avez raison, il s'agit d'une question fondamentale. Nous avons le plan de relance et ce plan 60 000 logements étudiants pour la réalisation duquel il faut être le plus combatif possible – et à chacun de ses déplacements, la ministre prouve qu'elle sait l'être. L'avis est donc défavorable.
Alors que c'était une promesse de campagne – cela a été rappelé – , nous savons que l'objectif de construire 60 000 nouveaux logements durant le quinquennat ne sera pas atteint. Nous devons donc dès à présent faire un point d'étape pour savoir ce qui n'a pas marché et où en est le parc étudiant. Comme je l'ai dit tout à l'heure, je ne fais bien entendu pas abstraction de la réponse que vous avez apportée en commission à ma question portant sur le foncier, madame la ministre, et que M. le rapporteur a rappelée. Je salue d'aille...
...omme pour les amendements précédents, avis défavorable. Pour avoir auditionné les représentants du CNOUS et de son réseau, je crois que le suivi des opérations est aujourd'hui très fin. De plus, au vu des chiffres donnés par la ministre dans les quelques exemples qui ont illustré son avis sur l'amendement précédent, 2 millions d'euros ne résoudraient pas la question, très importante, du manque de logements étudiants.
… qu'aucune disposition ne figure dans les programmes budgétaires que nous examinons. Effectivement, j'ai déjà évoqué l'aide exceptionnelle de 150 euros ; effectivement, les bourses doivent être revalorisées de 1 ou 2 %, la construction de 60 000 logements étudiants est prévue. Nous nous demandons seulement si cela peut suffire dans la situation dramatique que nous connaissons. Des mesures planifiées en temps ordinaire ne peuvent être efficaces en temps de crise. Encore une fois, vous ne nous répondez pas au sujet des dizaines de milliers de jeunes qui vont devoir renoncer à leurs études si nous nous contentons de leur accorder 150 euros et de rev...
Cet amendement de nos collègues Dunoyer et Gomès concerne les étudiants néo-calédoniens. En 2015, l'écart moyen des prix entre la Nouvelle-Calédonie et la métropole était de 33 % ; il atteignait 73,4 % pour les produits alimentaires, 63,6 % pour les communications, 37,1 % pour le logement. Ce sont là des spécificités de la Nouvelle-Calédonie et de la Polynésie française qui appellent, dans ces territoires, une modulation des critères d'attribution des bourses nationales. L'inadéquation de leur plafond d'éligibilité à ces particularités économiques et géographiques conduit en effet nombre de jeunes à renoncer à leurs études supérieures, leur famille étant trop riche pour qu'ils bén...
Je tiens à apporter une précision, monsieur le rapporteur spécial : dans les territoires d'outre-mer, les enseignants sont sur-rémunérés. Comme cela vient de vous être indiqué, le coût de la vie en Nouvelle-Calédonie est supérieur en moyenne de 33 % à celui de la métropole et le différentiel atteint 77 % pour le logement et 67 % pour les communications. Je ne comprends donc pas pourquoi les étudiants ultra-marins et leurs familles ne pourraient pas bénéficier d'un traitement différencié, eu égard à la sur-rémunération dont bénéficient, je le répète, les enseignants.