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... les uns aux autres, même en période de covid. Yann suit un stage à Paris jusqu'à la mi-novembre, après quoi il ne sait pas ce qu'il va devenir : devra-t-il rendre son logement, retourner chez ses parents ? Il s'est tourné vers moi pour lui trouver du boulot, mais il y a peu de chances que j'y parvienne. Emmanuel Macron, le 14 juillet, avait déclaré : « la jeunesse doit être la priorité de cette relance ». À l'arrivée, comme le montre le magazine Challenges, ils auront 150 euros et c'est tout : une aumône ! Le plan de relance devrait être un plan d'espérance, et la première espérance devrait être non seulement de gagner sa vie, mais aussi de lui donner un sens, de trouver sa place en dehors de la guerre des places à l'université, décrite par les journaux. Chez moi, par exemple, Alexandra témoign...
...ons de la loi relative à l'orientation et à la réussite des étudiants, dont l'objectif n'est pas d'instaurer une sélection, mais de permettre les choix les plus éclairés et les mieux accompagnés en amont et en aval du baccalauréat. Vous trouverez, je pense, un motif de satisfaction dans le plan de création de 30 000 places en deux ans dans les filières en tension ; il est contenu dans le plan de relance. Quant à l'inscription en master, évoquée dans votre exposé sommaire, il s'agit de formations préprofessionnalisantes, dans lesquelles il n'est pas toujours facile d'accroître le nombre de places, car elles sont construites avec les acteurs économiques d'un territoire, et le nombre de stages proposés n'est pas extensible car il doit s'accorder avec les possibilités d'une insertion professionnelle...
...élu, je constate les difficultés qui peuvent se poser, alors que plus en plus d'étudiants sont contraints d'habiter en colocation dans des quartiers qui ne sont pas toujours adaptés à cela. Il nous faut véritablement prendre la mesure de cet enjeu et soutenir massivement la création de logements étudiants. Nous aiderions ainsi le secteur de la construction pour lequel, je le rappelle, le plan de relance ne prévoit strictement aucune mesure. Investir 1 milliard d'euros, comme je le propose par cet amendement, permettrait de financer 20 000 nouveaux logements étudiants si l'État prenait à sa charge l'ensemble des coûts de construction. Or dans la mesure où nous savons que les choses ne fonctionnent pas ainsi, cette mesure représenterait un formidable effet levier. Elle conduirait beaucoup moins de...
... à le lever lors de chacun de ses déplacements, comme elle l'a fait récemment à Villeneuve-d'Ascq ou dans le Grand-Est. Par ailleurs, la priorité est de veiller à ce que l'intégralité des pertes d'exploitation des CROUS pour l'année 2020 soient couvertes par le budget pour 2021, car ces sommes constituent un fonds de roulement et sont indispensables à la réalisation d'investissements. Le plan de relance sera d'ailleurs assez massivement employé en la matière. L'avis de la commission est donc défavorable.
..., je suis régulièrement en contact avec le CROUS de ma région et j'ai visité leurs installations. Or je vois à quel point des progrès ont pu être réalisés ces dernières décennies, notamment par rapport à l'époque où j'étais moi-même étudiant. Il existe une véritable volonté d'aller beaucoup plus loin en la matière car, vous avez raison, il s'agit d'une question fondamentale. Nous avons le plan de relance et ce plan 60 000 logements étudiants pour la réalisation duquel il faut être le plus combatif possible – et à chacun de ses déplacements, la ministre prouve qu'elle sait l'être. L'avis est donc défavorable.
...qui vont devoir renoncer à leurs études si nous nous contentons de leur accorder 150 euros et de revaloriser leur bourse de 1 %, et si nous n'accélérons pas la construction des logements étudiants. Face à cette situation, que vous ne pouvez ignorer, que faisons-nous ? Il y a évidemment les dispositions budgétaires que nous adoptons chaque année. Mais nous avons été capables d'élaborer un plan de relance de 100 milliards d'euros pour aider les entreprises ; pourquoi serions-nous incapables de décider de mesures significatives, à la hauteur de la crise, en faveur des jeunes et des étudiants ? À cela, je le répète, nous n'avons pas de réponse.