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Mais il faut également montrer les limites de votre proposition : d'un côté, on propose une baisse des impôts de 10 ou 20 milliards d'euros, de l'autre, on propose 200 millions pour les aides à domicile : c'est cent fois moins ! Je l'ai déjà dit dans cette assemblée : pour les pauvres, c'est toujours en millions, pour les riches, c'est toujours en milliards ! Cela étant dit, j'accepte ce premier pas. Vous savez, lorsque l'on a instauré le système des retraites, en 1909 il me semble, la gauche disait à l'époque que ce n'était rien, que ce n'était pas terrible. Finalement, il faut reconnaître que...
...abord vous dire toute la satisfaction qui est la mienne et celle de l'ensemble de la majorité de voir cette quatrième partie du PLFSS s'ouvrir par cet amendement majeur porté par le Gouvernement, qui représente une enveloppe de 200 millions d'euros en année pleine. Cette mesure, qui va permettre aux départements d'assumer une revalorisation des salaires par la tarification des services de soins à domicile, constitue également un engagement très fort de la sécurité sociale à l'égard du secteur du soin à domicile, dont l'action au quotidien se voit reconnue. Il s'agit également de redonner de l'attractivité – ce n'est pas un gros mot, monsieur Ruffin – aux métiers concernés, afin de donner envie aux jeunes de s'engager dans ces très beaux métiers. Pour ce qui est des sous-amendements de M. Ruffin, ...
Je veux, à mon tour, insister sur l'attention que nous devons porter à ces femmes – puisque ce sont pour l'essentiel des femmes – qui travaillent dans le secteur de l'aide et de l'accompagnement à domicile et auxquelles nous confions ce que nous avons de plus cher, à savoir nos proches. Il est nécessaire que soient mieux reconnus ces métiers nécessitant une formation et qui demandent un travail parfois difficile, et il est grand temps que quelque chose soit fait en ce sens. Une telle démarche suscite des questions et nécessite notamment, comme vient de le dire Julien Aubert, de s'assurer que cet a...
Si nous sommes évidemment très heureux de l'annonce qui vient d'être faite, cela fait tout de même des années que nous alertons sur la situation et que nous appelons de nos voeux une revalorisation pour les professionnels du soin à domicile. Si notre assemblée va sans doute voter cet amendement à l'unanimité, il est difficile de ne pas se demander s'il ne s'agit pas d'une mesure d'affichage. Je suis un peu dure en disant cela, mais Agnès Buzyn aurait certainement rêvé de pouvoir annoncer une telle mesure, et la joie que nous avons aujourd'hui est forcément assombrie par le regret qu'elle n'ait pas été prise plus tôt… Pour moi, c'éta...
C'est évidemment avec un grand plaisir que notre majorité – avec d'autres députés, je l'espère – accueille cet amendement du Gouvernement qui va permettre une revalorisation méritée du salaire des aides à domicile. Une telle mesure était attendue par tous les groupes, mais aussi et surtout par les aides à domicile elles-mêmes. Le Gouvernement a décidé de verser chaque année 200 millions d'euros aux départements pour les aider à rendre attractifs les métiers de l'aide à domicile, dans le cadre de la compétence qui leur revient en matière de maintien à domicile des personnes âgées. À ce sujet, je veux rappe...
Madame la ministre déléguée, merci pour votre engagement. Je suis tentée de dire « enfin » et, ce soir, je crois que nous pouvons voir dans cette annonce une victoire collective, car nous sommes très nombreux, depuis plusieurs semaines, à avoir défendu à vos côtés le secteur de l'aide à domicile.
Je pense que c'est aussi le moment de rendre hommage à ces professionnels qui, pendant la crise, ont permis d'éviter de très nombreuses hospitalisations – vous le savez, monsieur le ministre – en maintenant à domicile des personnes âgées, parfois jusqu'à leur fin de vie. Il est évident que nous allons encore avoir énormément besoin de ces professionnels au cours des semaines à venir. C'est, comme vous l'avez dit, un premier pas absolument nécessaire. Nous attendons que vienne très vite le deuxième, qui arrivera sans nul doute à l'occasion de la loi grand âge et autonomie, avec certainement des revalorisations...
...alariales, car on ne pouvait pas se passer d'eux, et celle, l'année suivante, des banquiers centraux irlandais qui, après six mois de grève où l'on s'était passé de leurs services, n'avaient pas obtenu la moindre satisfaction à leurs demandes. Ce soir, sans qu'ils aient à faire grève, montrons que nous sommes capables de prendre en considération l'utilité sociale et humaine de ces travailleurs à domicile !