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... de finances rectificative pour 2014 s'est élevée, dans le cadre de l'organisation de l'Euro 2016 et des manifestations ayant lieu au Stade de France, à 7 millions d'euros. C'est absolument considérable. Nous estimons donc nécessaire, s'agissant de cet article 33, que notre assemblée soit éclairée sur le budget du comité d'organisation des Jeux olympiques, le COJO, et que nous n'offrions pas une garantie de cette manière, c'est-à-dire à l'aveugle. Il serait en outre nécessaire que nous disposions du budget prévisionnel de l'organisation des Jeux, car garantir 93 millions d'euros, ce n'est pas rien pour le budget de la nation. En outre, nous ne connaissons pas exactement la nature de cette garantie : porte-t-elle sur les seules infrastructures liées aux Jeux à proprement parler, ou également sur...
Au-delà même de la question de la défiscalisation à l'avance des organisateurs comme des sociétés travaillant pour les Jeux olympiques, que Stéphane Peu vient de présenter, cet article est assez curieux : on accorde d'ores et déjà une garantie – destinée à couvrir tout problème financier – de 1,2 milliard d'euros. Non seulement on s'adresse à des opérateurs privés en les informant qu'ils vont être défiscalisés – je suppose que l'État ne sera pas intéressé aux bénéfices s'il y en a – , mais le même État leur garantit 1,2 milliard d'euros en cas, nous dit-on, d'annulation totale ou partielle ! En commission des finances, on m'a rétorqu...
...t, alors qu'il ne dispose pas du pouvoir législatif, puisse s'engager auprès d'instances internationales sur le vote par le Parlement, a posteriori, desdites exonérations est choquant : on est un peu loin, ce me semble, de la séparation des pouvoirs. Sur la forme, le Gouvernement a donc endossé un rôle qui n'était pas le sien. Sur le fond, effectivement, il nous faut une réponse s'agissant de la garantie. Je le répète : sommes-nous obligés de voter cette disposition aujourd'hui ? Ne pouvons-nous pas prendre un peu de temps pour l'analyser afin que le Parlement soit pleinement informé ?
...tenu du projet de loi relatif à l'organisation des Jeux Olympiques et paralympiques 2024 dont nous allons discuter dans quelques jours. Ce projet comporte de multiples dérogations : beaucoup d'entre elles sont liées au fait que Paris, ville hôte, a signé un contrat sur lequel est calqué le contenu de la future loi. Là encore, nous sommes mis devant le fait accompli, de la même façon que pour la garantie. Vous êtes donc, monsieur le ministre, en train de modifier la loi en fonction de contrats conclus en dehors de cette assemblée, et même de ce gouvernement. Je voulais juste signaler cette concomitance qui m'est venue à l'esprit dans le cours de notre discussion.
...ais il reste que c'est au Parlement de décider de ce qui doit être ratifié. J'ajouterai une chose. Rappelez-vous : pour l'attribution des Jeux olympiques, il n'y avait pas de concurrents. Le CIO a de plus en plus de mal à trouver des villes d'accueil, précisément en raison des dépassements budgétaires. Si la négociation a été si mal menée que l'on ne puisse pas demander au CIO de préciser que la garantie ne jouera que si la responsabilité de la France est engagée, c'est que nous sommes vraiment mauvais ! Moi, j'attends de voir que le CIO trouve une autre ville, comme ça, au débotté, pour remplacer Paris. Pour les raisons que je viens de donner, je ne crois pas qu'il y arriverait. C'est au Parlement, qui est souverain, de décider. Il ne s'agit pas de revoir entièrement la copie du Gouvernement, m...
Il s'agit là, non plus de la garantie en cas d'annulation des Jeux olympiques, mais de celle portant sur un éventuel déficit budgétaire du comité d'organisation des Jeux. L'article en fixe le montant à 93 millions d'euros. Ce qui fait problème, c'est qu'on nous demande d'octroyer cette garantie, qui couvre un risque potentiel, sans même que nous disposions d'un budget prévisionnel de la part du comité d'organisation des Jeux olympiq...
Les amendements de nos collègues ne correspondent pas à ce qui nous avait été expliqué en commission : il ne s'agit pas d'une garantie couvrant un éventuel déficit de fonctionnement, mais d'un crédit de trésorerie couvrant le décalage temporel entre les dépenses et les recettes.
Cet amendement vise à demander au Gouvernement un rapport sur la possibilité de mettre en place une garantie solidaire. En effet, l'État français n'est pas le seul concerné par l'organisation des Jeux olympiques ; il y a aussi la région d'Île-de-France et la Ville de Paris. Dans ces conditions, pourquoi serait-ce uniquement à l'État d'apporter la garantie de bonne fin ? Je trouve cela étonnant. Ce n'est pas uniquement l'État qui a pris la décision ; la région et la Ville de Paris y ont été associées. Il...
Quand j'organisais des championnats du monde de canoë-kayak, il y avait toujours une garantie solidaire de la commune, de l'intercommunalité et du département, voire de la région. Je comprends donc parfaitement l'esprit de l'amendement de Charles de Courson. Sagesse.