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...éprimant des mouvements d'opposition, et ce grâce au matériel français, par exemple les véhicules Arquus en Égypte. Il y a un véritable problème d'opportunité politique dans ces partenariats de la France avec des États qui sont aujourd'hui des facteurs de déstabilisation et recourent à la force d'une manière en quelque sorte désinhibée. En 2018, lors de l'examen du projet de loi de programmation militaire, nous avions demandé que dans le rapport annexé au texte, la Turquie figure parmi les puissances qui pouvaient susciter l'inquiétude, au même titre que la Chine ou la Russie. Vous avez refusé. Peut-être vous rendez-vous compte aujourd'hui de votre erreur. En octobre 2019, madame la ministre, lors de l'invasion turque au nord de la Syrie, vous aviez annoncé par un tweet la suspension de « tout pr...
Depuis le début de ce débat budgétaire, nous parlons beaucoup de la nouvelle politique de rémunération des militaires, la NPRM. Nous en voyons un morceau : 30 millions d'euros pour la création d'une prime de mobilité. Il est paradoxal de la saucissonner ainsi, et de nous demander de l'adopter sans en avoir une vision d'ensemble. À défaut d'une telle vision, nous demandons un rapport dans les neuf mois, afin de suivre l'avis de la rapporteure spéciale, qui estimait que trois mois étaient un délai trop court. L'...
Par cet amendement, nous demandons un rapport – puisque nous en sommes réduits à cela – sur la revalorisation du point des pensions militaires d'invalidité – PMI. Je donnerai deux chiffres : alors que l'inflation cumulée depuis le passage à l'euro en 2001 est de 31 %, la valeur de l'indice PMI n'a évolué que de 12,66 % depuis cette date. C'est une double peine. À la perte de pouvoir d'achat, évidente, s'ajoute une blessure symbolique : la reconnaissance de la patrie est plus lente que l'inflation. Le rapport que nous demandons permet...
... une nouvelle, qui concerne la carte du combattant. Ses critères d'attribution ont été étendus aux opérations extérieures – OPEX – par la loi du 4 janvier 1993 et son décret d'application du 14 septembre 1993. Par la suite, de nouvelles dispositions légales ont permis de généraliser le critère de quatre mois de présence sur un théâtre d'opérations pour l'attribution de la carte du combattant aux militaires des OPEX. Cette durée est désormais considérée comme équivalant à la participation aux actions de feu ou de combat. La liste des opérations extérieures ouvrant droit au bénéfice de la carte du combattant est définie par un arrêté du 12 janvier 1994, qui a fait l'objet de modifications régulières. Cependant, plusieurs opérations militaires hors du territoire national ne sont toujours pas intégr...