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Nous avons donc, d'un côté, un programme budgétivore, d'un montant de 4,12 milliards d'euros, consacré à la dissuasion nucléaire – soit, si je ne me trompe, un coût de l'ordre de 11 millions d'euros par jour – et, d'un autre côté, le constat que nous avons encore beaucoup à faire pour le petit équipement de l'armée, bien que des progrès aient été faits, comme je l'ai écrit dans le rapport que j'ai rendu avec Jean-Pierre Cubertafon. Nous avons surtout constaté une distorsion d'équipement à l'intérieur des régiments, ce qui peut poser problème lorsque les unités partent en opérations extérieures. D'où cette proposition, dans laquelle il ne faut voir aucune appétence de ma part pour les chiffres ro...
Je vous rejoins, cher président Chassaigne, lorsque vous insistez sur l'importance des petits équipements pour les capacités des armées. Je sais que cette question vous tient à coeur : votre rapport en est la preuve. J'ajouterai même que ces petits équipements font autant, si ce n'est plus, pour le quotidien de nos forces que les véhicules, les infrastructures ou les armes lourdes, et qu'ils participent de la condition militaire. Laissez-moi vous rassurer : dans ce domaine, les choses avancent. Dans...
Je remercie Mme la rapporteure et Mme la ministre pour la précision des réponses qu'elles m'ont apportées. Je retire donc mon amendement, mais vous aurez compris que, derrière la demande de crédits supplémentaires pour les petits équipements, je voulais aussi faire avancer l'idée que je défends d'une déflation des crédits très importants accordés à la dissuasion nucléaire. Il faudra bien que nous nous posions un jour cette question, car ce programme est, comme je l'ai dit, budgétivore.
Cet amendement a pour objectif d'alerter sur les « nouveaux » textiles intelligents – vous avez d'ailleurs, madame la ministre, créé à l'intérieur du ministère une agence chargée d'accompagner ces innovations. Ces nouveaux textiles sont géolocalisables par GPS, par empreinte thermique et par empreinte magnétique. Cela signifie que d'autres nations sont déjà dotées de ce type d'équipements. C'est la raison pour laquelle les États-Unis ou la Chine ont décidé de contrôler les conditions de fabrication des tissus qui servent à confectionner les uniformes, les tentes ou à revêtir les sièges des véhicules, les casques en kevlar, etc. Tous ces matériels, qu'ils s'agisse de petits ou de gros équipements, peuvent en effet être « infectés » et donc repérables, devenant ainsi des cibles pou...
Mme la rapporteure spéciale, cosignataire de cet amendement, ayant exprimé le souhait qu'il soit retiré, je vais, comme tous les collègues qui m'ont précédé, le retirer à mon tour. Je remarque cependant, madame la ministre, qu'il n'y a aucune raison que la France se distingue des membres du G20 qui considèrent que la production de ces équipements est un acte de souveraineté, échappant à ce titre aux accords de libre-échange, et qu'une filière de production de ces nouveaux matériaux digne de ce nom doit être recréée dans notre pays.