Interventions sur "commerçant"

23 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Le Fur :

...iquer à un responsable d'auto-école qu'il ne peut pas dispenser des leçons aux jeunes qui en font la demande – parce que leur emploi de demain est lié à l'obtention du permis de conduire – , alors qu'il a le droit de faire passer l'examen et que le moniteur qui forme des chauffeurs de poids lourds, lui, peut poursuivre son activité normalement ? Comment expliquer, mes chers collègues, à tous nos commerçants, que leur magasin doit rester fermé, …

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Turquois :

Vous pointez l'illisibilité et le caractère contradictoire des mesures proposées, mais j'estime que la forme de nos débats y contribuent. S'attacher aux détails, alors que la protection de nos concitoyens devrait être notre absolue priorité, cela crée de l'illisibilité et de la contradiction. Il y a quelques jours, nous avons consacré deux heures de débat à la situation des commerçants. Celle-ci est très importante, mais il n'empêche qu'elle l'est infiniment moins, dans l'échelle des valeurs, que la santé de nos concitoyens.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Gosselin :

Je ferai d'abord remarquer à notre collègue Turquois que la situation économique des commerçants qui, par le stress et les drames familiaux qui peuvent en découler, a une incidence directe sur leur propre vie, n'est pas un simple détail.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Gosselin :

Les centaines de milliers de familles de commerçants des centres-villes et d'ailleurs apprécieront certainement vos propos ! Sur ce sujet, il faut être modéré. Ici réside d'ailleurs la faille de l'exercice : par ces décisions incohérentes, on en arrive à opposer différentes catégories de commerçants – comme les « grands » et les « petits » – , tout comme différentes catégories de nos concitoyens. J'estime que c'est une très mauvaise chose. Par a...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Christophe Lagarde :

...ministre, qu'au printemps nous avons agi de cette manière s'agissant des marchés aux comestibles. Ils ont d'abord tous été fermés, puis nous avons dit qu'il serait peut-être opportun de les rouvrir dans les zones rurales, et, comme il n'existait pas d'autre moyen juridique pour le faire, nous nous en sommes remis aux maires et aux préfets. Ainsi le débat que nous avons aujourd'hui sur les petits commerçants a-t-il déjà été tranché au printemps par votre majorité, sur suggestion de l'opposition, dont je faisais partie. Je le répète, il s'agit de s'appuyer sur le couple maire-préfet. À cet égard, le Sénat nous dit à l'unanimité – ce qui inclut donc les sénateurs membres de La République en marche – que nous devrions établir des dérogations lorsque la situation le permet, en précisant certains élémen...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRaphaël Schellenberger :

...sent à pointer un certain nombre d'incohérences. Tout gouvernement est amené à faire des choix, des arbitrages, qui induisent nécessairement des effets de bord, dont on peut discuter. Le problème survient lorsque les effets de bord sont aussi importants, ou symboliquement insupportables, qu'ils le sont aujourd'hui. Notons qu'ils sont tout de même difficiles à supporter ! À la grogne légitime des commerçants, à qui on a dit que leur outil de travail, qu'ils ont souvent passé leur vie à construire, devait fermer pendant plusieurs semaines voire plusieurs mois, la première réaction du Gouvernement a été, monsieur le ministre, d'interdire la vente de livres.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMartine Wonner :

Alors, pourquoi condamnons-nous nos commerçants ? Je voudrais également revenir sur la privation d'accès à la lecture, évoquée à l'instant par notre collègue. Que faites-vous quand vous êtes confinés ? Vous allumez la télévision, vous passez des heures devant la télé, devant les ordinateurs ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre-Henri Dumont :

Ce n'est pas un détail que d'essayer de sauver les centre-villes, qui sont déjà en train de mourir, et de sauver les commerçants. Ce qui est du détail, ce sont tous les hauts fonctionnaires des ministères, avec leur petit Stabilo jaune, …

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Le Fur :

... grave, et qui est révélateur de vos priorités. Ce ne sont pas les nôtres. Moi, je fais confiance aux Français. Vous justifiez vos décisions en disant : « Nous n'avons pas confiance dans les Français, il y a des choses qui peuvent se faire en Allemagne mais qui ne pourraient pas se faire chez nous. » Mais moi, j'ai confiance dans les Français. Ils sont été extrêmement respectueux des règles. Les commerçants se sont adaptés, ils ont fait des efforts, ils ont acheté moult plastique pour isoler une partie de leurs commerces. Allez-y, circulez, allez les voir ! Vous ne leur faites pas confiance, et vous avez tort. La démocratie, c'est la confiance, celle des élus à l'égard du peuple.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne-Laure Blin :

Monsieur le ministre, mes chers collègues, vous rendez-vous compte que les décisions que vous prenez sont blessantes pour les commerçants, en plus d'être tristes ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne-Laure Blin :

Ils sont blessés de ne plus pouvoir vendre, alors qu'ils se sont battus pour leur activité. Les commerçants sont d'autant plus blessés – j'ai encore reçu un message de l'un d'entre eux tout à l'heure – que, alors qu'on leur demande de fermer leurs commerces, l'État ne les oublie pas et leur réclame le versement de la CFE – cotisation foncière des entreprises – , dont le montant n'a pas évolué malgré la situation. Ainsi, les impôts restent identiques, même si l'activité est moindre. J'entends bien, mo...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMartine Leguille-Balloy :

Mes chers collègues, j'entends vos plaidoyers pour les commerçants depuis plus d'une semaine. Vous vous présentez comme les porte-parole des commerçants. Mais écoutez, en guise d'exemple, le récit de ce que j'ai vécu aux côtés des commerçants de ma circonscription, dont l'état sanitaire est au rouge écarlate. Deux maires ont pris des arrêtés d'ouverture des magasins non alimentaires, le 30 octobre au soir. Le lendemain matin, un samedi, ils ont fait la tourné...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMartine Leguille-Balloy :

Mes chers collègues, qui agit de façon responsable ? Les commerçants ! À part vous-mêmes, qui est là depuis le début, et restera pour les aider ? Nous et le Gouvernement ! Vous n'avez pas l'exclusivité de leur défense !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAdrien Quatennens :

...r limiter la circulation de l'épidémie, nous aurions pu, comme certains de nos voisins européens, recruter des accompagnants scolaires pour dédoubler les classes, ou encore réquisitionner des locaux quand il était impossible d'assurer la distanciation dans les classes. Pour les petits commerces, nous aurions pu instaurer des protocoles sanitaires assez ambitieux – d'ailleurs, les artisans et les commerçants ont été les premiers à signifier leur disponibilité pour coopérer avec le Gouvernement dans la définition de ces protocoles. Mais rien de tout cela n'a été fait. Si le virus a recommencé à circuler, c'est parce que vous n'avez pas mené le travail important qu'appelait l'étape précédente, il faut le rappeler. Vous parlez du couple préfet-maire. Mais savez-vous qu'en plusieurs endroits, et dans ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGéraldine Bannier :

Merci, monsieur le président, de donner la parole à ceux qui s'expriment peu. Qu'au fil des mois d'une crise sanitaire historique, les mesures très contraignantes du confinement soient moins bien acceptées, c'est normal, c'est logique. Que nos commerçants éprouvent du désarroi, des angoisses devant leurs difficultés, c'est tout aussi normal et logique. Mais que certains s'engouffrent dans la brèche créée par cette moindre acceptabilité, et soufflent sur les braises de la colère de nos commerçants, ce n'est, selon moi, pas normal ! L'opposition nous a accusés d'être arrogants, méprisants, de refuser le débat ou de le cadenasser – alors que nous s...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Christophe Lagarde :

...'est typiquement ces façons de procéder, disais-je, qui nuisent à la lutte que nous devons mener tous ensemble. À quatre reprises j'ai demandé s'il existait des preuves que telle activité soit plus contaminante que telle autre : bien sûr que non ! chacun comprend bien que dans un supermarché, où tout le monde touche absolument tout, les risques de contamination sont plus élevés que chez un petit commerçant.