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Je vais auparavant, monsieur le président, répondre aux propos tenus par le ministre en clôture de la discussion générale. Non, je n'ai pas opposé grossièrement renseignement humain et renseignement technologique. Nous ne sommes pas opposés à celui-ci, mais c'est différent de l'algorithme prévu ici. Et puis cela nous pose problème que des libertés fondamentales soient remises en cause hors du contrôle du juge, nous le répétons une fois de plus – mais ce ne doit pas être une découverte pour vous, monsieur le ministre. Par ailleurs, je n'ai pas bien compris pourquoi vous avez parlé de l'élection d'Emmanuel Macron ou de celle de cette assemblée, alors que je n'ai mis en cause ni l'un...
J'ai relevé une petite contradiction : vous m'avez répondu, monsieur le ministre, qu'on n'avait pas suffisamment de recul sur l'utilisation de l'algorithme, mais je constate que vous êtes pourtant prêt à inscrire dans le marbre de la loi certaines dispositions pour rassurer certains, puisque le texte est déjà prêt. Il est vrai que cette contradiction n'étonne pas vraiment quand on sait que l'évaluation, en France, n'est jamais faite pour réellement évaluer.