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Cet amendement vise d'une part à supprimer la condition requise de vingt policiers pour lancer les expérimentations, et d'autre part à inclure dans le calcul les gardes champêtres, qui sont plus nombreux qu'on ne le pense, environ 1 800, et qui assument déjà des pouvoirs de police. Je demande la suppression du seuil de vingt policiers parce que, si je prends l'exemple de mon département, seule la ville de Châteauroux serait concernée par le dispositif. Et dans les territoires ruraux, nombre de communes ont des policiers municipaux mais n'atteignent pas ce seuil. Mme Bon...
...ise à élargir, comme le précédent amendement que nous avons examiné mais sur un autre point, le champ d'application de l'expérimentation en l'étendant aux établissements publics de coopération intercommunale – EPCI – qui peuvent, dans certains cas, avoir des compétences de police. Il serait souhaitable également, comme le prévoit l'amendement de M. Jolivet, d'étendre l'expérimentation aux gardes champêtres et de fixer un critère démographique beaucoup moins exigeant, de façon que l'expérimentation soit plus large.
Les gardes champêtres sont un corps important. Ils sont environ 750 et ont rédigé un amendement par personne, en l'adressant à tous les députés… J'espère qu'ils l'enverront également aux sénateurs, pour que tout le monde se penche sur la question !
Je vous remercie, monsieur le ministre : je suis absolument ravie ! Vous savez combien la cause des gardes champêtres me tient à coeur, comme je l'ai dit et répété en commission. J'avais même déposé une proposition de loi sur les gardes champêtres en juillet 2019, et je me réjouis de constater que cette profession souvent oubliée parmi les acteurs de la sécurité est enfin reconnue. En effet, les gardes champêtres jouent un rôle primordial en matière de sécurité intérieure de proximité. L'émergence de nouveaux e...
Je comprends le sens de ces amendements, notamment celui du Gouvernement, mais un éclaircissement me semble nécessaire pour éviter tout problème juridique. On parle d'EPCI qui disposent de plus de vingt policiers municipaux, y compris désormais des gardes champêtres : s'agit-il de personnels transférés à l'EPCI ? Si c'est le cas, je ne vois pas de difficulté puisqu'ils seront ensuite remis à la disposition des communes par le président de l'EPCI pour les pouvoirs de police qui restent ceux du maire. S'il n'y a pas transfert en revanche, si on considère que c'est le nombre de policiers municipaux présents sur un territoire, il peut y avoir conflit entre les ...
Dans les territoires ruraux de cette petite France, la mission des gardes champêtres en matière de sécurité ou de préservation de l'environnement, en complémentarité avec les gendarmes – comme avec les policiers en milieu urbain – est évidemment nécessaire. Je suis donc très heureux que l'amendement que j'avais déposé pour intégrer la police rurale, et qui a été très brillamment défendu hier par Stéphane Peu, fasse prospérer la place des gardes champêtres dans nos discussions. ...
Certes, je suis moi aussi pour qu'il y ait plus de gardes champêtres, parce qu'ils ont une mission de protection de l'environnement qui me semble essentielle à l'échelle locale ; mais on ajoute les EPCI, on ajoute les gardes champêtres et on décide que l'effectif sera de vingt. Sur quelle base ? Pour faire quoi ? Dans quelle perspective ?
Mais nous ne voulons pas de polices municipales à deux vitesses, l'une pour les villes, l'autre pour les champs. Nous ne sommes pas dans cette logique : nous considérons que l'expérimentation doit s'étendre à l'ensemble des polices municipales. C'est pourquoi nous proposons d'abaisser le seuil à quatre agents de police municipale ou gardes champêtres.
Avis défavorable à l'abaissement du seuil, qui prendra désormais en compte les gardes champêtres. Par ailleurs, je présenterai tout à l'heure un amendement visant à étendre l'expérimentation aux communes employant en commun au moins vingt agents. Cet amendement me semble susceptible de vous satisfaire.
Je voudrais à mon tour saluer l'intégration des gardes champêtres dans le dispositif. C'est extrêmement important, lorsqu'on parle de police municipale, en particulier dans nos campagnes, de mettre en valeur leur rôle de gardien autant des citoyens que des espaces ruraux, en complémentarité avec les gendarmes. Vous me permettrez cependant de m'étonner qu'on n'y ait pas pensé plus tôt.
...ui est une bonne synthèse. Je m'étonne d'entendre certains collègues dire qu'ils ne comprennent pas comment nous en sommes arrivés là, ou déplorer que les rapporteurs n'aient pas suffisamment bien préparé le texte. Pourtant, nous acceptons des amendements. Quand nous n'en adoptons aucun, nous sommes critiqués ; quand nous en retenons, nous sommes critiqués aussi ! Au-delà, la question des gardes champêtres était déjà abordée dans le rapport de Jean-Michel Fauvergue et Alice Thourot. Nous nous félicitons donc également, madame Ménard, qu'ils soient intégrés au dispositif. S'agissant des EPCI, évoqués par notre collègue Pascal Brindeau, il me semble que le code de la sécurité intérieure prévoit déjà des dispositions selon que les policiers municipaux sont rattachés à l'EPCI ou aux communes, auquel c...
M. le ministre ayant proposé de travailler sur le seuil, je retire mon amendement. Je me permets simplement d'ajouter à l'intention de M. le rapporteur que je n'ai pas été destinataire du mail des gardes champêtres : ma reconnaissance était spontanée !
...substituer à l'État, l'unicité de la sécurité à l'échelle nationale pourrait être mise à mal : selon l'endroit où l'on habite, les moyens des collectivités ou la volonté du maire, chacun n'aurait pas accès au même droit à la sécurité. Je veux également revenir sur l'amendement du Gouvernement : à ma connaissance, il n'existe aucune commune ou intercommunalité dans laquelle officient vingt gardes champêtres sous l'autorité d'un cadre A. Dans les communes rurales, même le secrétaire général n'est pas cadre A ! Cela rend inopérante l'ouverture dont vous avez fait preuve tout à l'heure : je l'ai votée, par principe, mais elle est inopérante. Enfin, je tiens à rassurer mon camarade de la France insoumise : je suis là pour faire la loi, pas pour faire mes courses. Et j'essaie de le faire de manière pra...
Nous voici arrivés à ce que je redoutais. Tout à l'heure, on a proposé de passer de vingt à quatre agents de police municipale ou gardes champêtres, là on propose de définir un seuil en fonction de la taille des villes… C'est bien ce que j'appelais tout à l'heure faire son marché ! Je ne sais pas ce qu'en retiendra le Conseil constitutionnel, mais l'argumentation de M. Le Fur était juste : en matière pénale et judiciaire, expérimenter en créant des régimes différents sur le territoire est plus critique que dans d'autres domaines. Évidemmen...
Je rebondis sur l'argumentation de M. Jumel, qui disait ne pas avoir connaissance d'une commune ou intercommunalité où officieraient vingt gardes champêtres. C'est vrai, à une exception près : les soixante gardes champêtres du Haut-Rhin se sont organisés en syndicat départemental. Malheureusement, la rédaction de l'article privera ce syndicat de la possibilité de disposer de ces prérogatives. En effet, il ne s'agit pas d'un EPCI à fiscalité propre, mais d'un syndicat mixte au sein duquel le département est représenté, la quasi-totalité des communes ...
Sauf qu'il n'existe qu'une catégorie de gardes champêtres, la catégorie C – ni catégorie B, ni catégorie A. C'est bien dommage. Il pourrait être intéressant de les créer, même si ce n'est que dans une niche, dans le Haut-Rhin. Cela permettrait que le syndicat soit dirigé par un cadre A issu de la filière plutôt que par un cadre A issu de l'administration.
J'ai conscience que mon intervention peut sembler un peu cavalière, mais vu la tournure des débats, allons jusqu'au bout : j'ai essayé de déposer un sous-amendement pour introduire là aussi les gardes champêtres. Soyons cohérents : on ne peut pas les compter dans un dispositif et pas dans l'autre. Cela devient illisible.
Nous avons déjà ouvert l'expérimentation aux EPCI et inclus les gardes champêtres. Je vais vous demander de retirer votre amendement, sinon je serai désolé d'avoir à émettre un avis défavorable.
Il vise à revoir le délai de transmission des procès-verbaux par nos amis les gardes champêtres, en l'alignant sur celui actuellement en vigueur pour les procès-verbaux en matière d'atteinte à l'environnement en vertu de l'article 172-16 du code de l'environnement. Ainsi, le délai de transmission des procédures sera harmonisé avec un délai unique de cinq jours suivant la clôture du procès-verbal, ce qui permettra le recueil de la totalité des pièces de procédure utiles à l'enquête qui sera...