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... le cours de nos travaux. Mais cette intervention devant l'Assemblée me semble être un minimum. Et que l'on ne vienne pas nous parler d'un problème d'agenda ! Sur un tel sujet, quand on est Premier ministre, il n'y a plus d'agenda qui tienne. Plutôt que d'aller s'exprimer devant la presse, il aurait tout aussi bien pu le faire devant nous. Les faits sont graves, nous l'avons dit. Nos services de police ont été infiltrés par des individus qui n'avaient rien à y faire. M. Benalla est toujours en poste. Cette fuite en avant de l'exécutif et le refus du Premier ministre de s'exprimer devant nous sont choquants. Je vous le dis comme je le pense, et je pense d'ailleurs traduire l'état d'esprit de mon groupe et bien au-delà. Mais je prends bonne note de la constitution d'une commission d'enquête.
Décidément, cette journée du 1er mai était pleine d'inconnu, au point que, les uns déplorant les violences et les attribuant aux autres, les autres se défendant d'y avoir concouru de quelque façon que ce soit, on avait proposé une commission d'enquête qui porte sur l'ensemble de la journée. En effet, à l'issue de cette journée, les trois syndicats de police, UNSA-Police, CGT-Police et Alliance, avaient indiqué que si la situation leur avait échappé, c'est qu'ils agissaient sur ordre – l'ordre de ne pas agir. Plusieurs commissions d'enquête ont été demandées, dans des termes différents. Elles ont été repoussées par la majorité. À cette heure encore, c'est un sujet d'étonnement pour nous, même si le déroulement de la journée d'aujourd'hui nous montre...