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L'article 4 bis vise à introduire, comme la majorité l'a proposé en commission, le bénévolat dans l'hôpital public. C'est contraire à l'esprit même d'un texte dont l'objet est « l'amélioration et la simplification », et à l'objectif de la mesure que nous venons d'adopter relativement à l'embauche de praticiens hospitaliers au niveau du GHT – mesure qu'il faudra d'ailleurs rediscuter et améliorer, mais ce sera pour une autre fois. Le personnel soignant, depuis de nombreuses années mais surtout depuis plusieurs mois, demande des moyens humains et techniques. Or, pour pallier les 40 000 postes qui manquent, vous proposez de recourir au bénévolat ! C'est ne pas répondre à la grande question : quel hôpital pour demain...
Sébastien Jumel a raison. Il existe des associations parfaitement identifiées par les personnels hospitaliers et qui interviennent de façon régulière et coordonnée. Un bénévole qui intervient à titre individuel peut, en revanche, changer d'avis au bout de deux mois et disparaître, laissant en plan ce qu'il avait commencé. Mieux vaut donc continuer à soutenir les associations, qui ont déjà beaucoup de difficultés à exister.