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... ne jamais voir se tenir cette élection déjà deux fois repoussée existe et il deviendra une réalité si les électeurs ne sont pas appelés aux urnes d'ici à la mi-juin. Comment expliquerez-vous le report des élections départementales et régionales de mars à juin et, en même temps, la programmation d'une élection législative partielle avant le mois de juin ? La fenêtre de tir est très réduite et les candidats n'auront que quelques jours pour faire campagne dans des conditions sanitaires satisfaisantes. Il y a là un vrai risque de rupture d'égalité démocratique, car une ministre sera candidate titulaire à l'élection, et il ne serait pas tolérable que les dates d'élection choisies par le Gouvernement ne soient pas connues de tous, candidats comme électeurs, au même moment.
De la même façon, il serait insupportable que, durant le gel de la campagne, une candidate puisse, seule, mener campagne dans le cadre de ses fonctions ministérielles, dans un mélange des genres malvenu, …
...ue j'ai abordés en discussion générale. L'objectif des deux projets de loi est d'enjamber le délai habituel de trois mois pour l'organisation d'élections partielles, ce que nous comprenons parfaitement compte tenu des incertitudes qui pèsent sur l'évolution des conditions sanitaires. Néanmoins, j'insiste sur l'importance de conserver une borne minimale, à la fois pour garantir l'égalité entre les candidats en leur permettant de faire campagne dans de bonnes conditions et pour assurer la bonne information de nos concitoyens sur la campagne électorale elle-même. L'article L. 47 A du code électoral, qui s'applique habituellement, fixe à quinze jours la durée de la campagne officielle, et une jurisprudence non écrite veut qu'un préfet, lorsqu'il est chargé d'organiser une élection municipale partielle...