Interventions sur "jeune"

15 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne Brugnera :

...mise en demeure de la Commission nationale de l'informatique et des libertés – CNIL. J'ai lu et entendu tout à l'heure des propos inadmissibles. Pour certains, quelques tirages au sort, ce serait « tolérable » ou bien encore notre réforme pourrait « être reportée de quelques années ». Mais non, ce n'est pas acceptable ! Laisser perdurer des situations aussi injustes serait comme abandonner notre jeunesse. Or nous voulons agir pour elle. Grâce à la qualité de la concertation conduite par vos équipes, madame la ministre, et par nos partenaires du monde de l'éducation, le projet a été enrichi, des pistes ont été proposées, des idées ont été approfondies et elles se traduisent dans ce texte. Celui-ci apporte des améliorations majeures dans le parcours des jeunes bacheliers vers le supérieur, et ce...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne Brugnera :

Notre objectif est clair : améliorer la réussite étudiante pour permettre à notre jeunesse de s'émanciper par l'accès au travail et au savoir. Nous abordons ce débat avec envie et responsabilité, dans l'écoute et le respect mutuel,...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaConstance Le Grip :

...ate une véritable évolution de l'opinion publique française, qui se montre massivement – bien plus que par le passé, si l'on en croit plusieurs enquêtes d'opinion – favorable à l'instauration d'une forme de sélection. Selon un récent sondage IPSOS paru dans L'Obs, 66 % des Français sont favorables à une forme de sélection. L'ensemble de la population se retrouve sur cette position, y compris les jeunes de 16 à 24 ans, premiers concernés par la mesure, qui l'approuvent à 65 %, contre 43 % il y a dix ans. Tout se passe comme si les Français avaient compris que sélection pouvait rimer, et rimait souvent, avec qualité. Les timides « prérequis » envisagés dans un premier temps et devenus depuis les euphémiques « attendus » ne répondent pas à cette attente, loin s'en faut. Ni le premier mot ni le s...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Berta :

Monsieur le président, madame la ministre, monsieur le président de la commission, monsieur le rapporteur, chers collègues, le plan Étudiants du Gouvernement, dont ce projet de loi est la pierre angulaire, relève enfin le défi de la réussite de notre jeunesse, à ce moment charnière qu'est le passage de l'enseignement secondaire à l'enseignement supérieur. Il prend enfin acte de la démographie étudiante, si mal anticipée, et vise à compenser par une meilleure information et un accompagnement dans l'orientation les inégalités sociales et culturelles entre élèves et entre familles. Par une orientation active des lycéens, il vise aussi à mettre un ter...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBéatrice Descamps :

...ellement opposée à l'instauration d'une sélection généralisée à l'issue du lycée. Cela ne laisserait pas de seconde chance au candidat, à un âge où l'on se cherche et où l'on a parfois besoin de temps pour mûrir son projet professionnel. La solution que vous proposez présente l'avantage du pragmatisme. En maintenant le principe de liberté de choix du candidat, vous ne fermez aucune porte à notre jeunesse.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBéatrice Descamps :

...l est également regrettable, à six ans des Jeux olympiques de Paris, qu'il n'ait pas été fait un effort d'harmonisation des modalités de poursuite d'études des étudiants sportifs de haut niveau – je fais allusion à mon amendement. Nous savons tous ce que la vie de préparation d'un athlète peut comporter comme efforts, souffrances et sacrifices et à quel point les études sont primordiales pour des jeunes dont la carrière sportive sera terminée à 30 ans. Des dispositifs spécifiques existent dans beaucoup d'universités mais ils sont très variables de l'une à l'autre et représentent souvent un obstacle à l'inscription. Une harmonisation de ces dispositifs aurait été la bienvenue pour nos jeunes athlètes. Le texte ne tient pas non plus compte de la situation particulière des étudiants en outre-mer ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHuguette Bello :

... devenue l'établissement qui, en France, accueille chaque année le plus de bacheliers professionnels. La loi de 2013 prévoit certes un accès prioritaire des bacheliers professionnels et technologiques à ces formations créées à l'origine, faut-il le rappeler, à leur intention. Mais cette disposition a eu un effet très limité du fait des capacités d'accueil trop faibles dans ces filières. Pour les jeunes Réunionnais, la réussite dans l'enseignement supérieur passera nécessairement par la multiplication des places en BTS et en IUT. Du maritime à la biodiversité, de la transition énergétique à la révolution numérique, les domaines de spécialisation ne manquent pas ; les perspectives d'emploi non plus, y compris dans notre environnement régional. Le texte se préoccupe aussi des conditions de vie d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Luc Fugit :

...ité. Je tiens tout d'abord à souligner que nous sommes ravis que le projet de loi de finances pour 2018 apporte 200 millions d'euros supplémentaires au budget de l'enseignement supérieur pour soutenir la mise en oeuvre de ce plan. La concertation qui a précédé l'élaboration du plan Étudiants a permis de converger vers l'idée largement partagée que nous devons être en mesure de proposer à chaque jeune un parcours d'orientation et de formation réaliste en lien avec son projet personnel. Vice-président d'une université jusqu'à mon élection, j'ai pu mesurer les difficultés rencontrées par notre système d'orientation arrivé à bout de souffle et conduisant certains lycéens à subir leur orientation, ce qui se traduit souvent par un échec dès les premiers pas dans l'enseignement supérieur. La plate...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnnie Genevard :

...» comme s'il s'agissait du pire des dangers. Je crois pourtant possible d'améliorer l'adéquation des formations aux opportunités d'emploi sans vendre son âme. Du reste n'est-ce pas ce qui justifie le fait de publier à destination des candidats étudiants les taux d'insertion par filière ? Beaucoup pourtant trouvent une telle adéquation plus insupportable que le taux de chômage scandaleux de notre jeunesse. Il faut changer de paradigme, non par un assujettissement aux exigences du marché mais par une exigence qualitative qui donne confiance aux jeunes et à leurs familles. Les filières qui réussissent sont aussi celles qui sont le plus exigeantes : les classes préparatoires qui, contrairement à ce que l'on croit, comptent un bon nombre d'élèves boursiers, mais aussi les filières technologiques, q...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGeorge Pau-Langevin :

...dent de la commission, monsieur le rapporteur, madame la rapporteure pour avis, mes chers collègues, l'enseignement supérieur est un sujet qui est souvent débattu avec une grande intensité. Nous avons pu le constater lors des nombreuses auditions menées par le rapporteur, qui ont donné lieu à des témoignages passionnés. En effet, il s'agit d'une période particulière de la vie, pendant laquelle le jeune cesse d'être un enfant dépendant de ses parents et cherche à construire sa vie, à trouver sa voie d'adulte indépendant. L'enseignement supérieur constitue un facteur important de croissance et de développement d'un pays. Si les jeunes font des efforts, c'est qu'ils ont l'espoir, grâce aux études, de grandir en tant que personnes et d'avoir de meilleures chances pour l'avenir. Il est vrai que not...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Larive :

Madame la présidente, madame la ministre, monsieur le rapporteur, chers collègues, 33 % des jeunes de 18 à 23 ans sont nés dans une famille ouvrière. Ils ne sont qu'un sur dix parmi les étudiants. Alors que 17,5 % des enfants ont des parents cadres supérieurs, ils représentent 30 % des étudiants. Les sociologues nous alertent depuis des décennies sur le constat de la reproduction sociale, pour citer Pierre Bourdieu. Pourtant, la première mesure que vous prenez à votre arrivée au ministère es...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Larive :

...ques antérieures menées par vos prédécesseurs, Mmes Pécresse et Fioraso, à savoir une politique de désengagement de l'État au profit d'une marchandisation du savoir. Ainsi, vous serez à la tête d'un ministère qui persévère dans l'offre de logements étudiants insalubres, d'un service de bourses dégradé, d'une protection sociale dédiée inexistante et d'un service public en voie de privatisation. La jeunesse de notre pays mérite mieux ! L'individualisation des parcours via le contrat de réussite étudiant fait perdre au diplôme son cadre national, qui lui donne sa valeur. Ainsi, il est créé une échelle de valeurs qui n'existait pas. Celle-ci générera forcément une sélection pour la continuité des études. Nous aurions préféré un service public d'orientation et le renforcement des dispositifs pédago...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Larive :

...e sabbatique de classe, où seuls ceux qui pourront se passer de l'aide de l'État pourront en profiter. Madame la ministre, votre projet est pernicieux. Nous veillerons à mettre ses failles en lumière tout en étant force de proposition. Orienter ce projet vers une réussite de tous les étudiants est, je le crois, notre objectif commun. Ce plan étudiants ne reflète en rien l'avenir auquel aspire la jeunesse ! Après les ordonnances sur la loi travail et autres sessions extraordinaires, voici que vous nous proposez la procédure accélérée. Vous décidez seule, sans concertation avec les organisations étudiantes, de passer une nouvelle fois en force sur ce texte. Pourtant, un sujet tel que la sélection à l'université mérite le temps de la réflexion, et surtout celui du débat avec l'ensemble de la repr...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaElsa Faucillon :

...pour sélectionner les bacheliers sur la base de leur dossier et de leur projet professionnel, en laissant les autres sur le bord de la route. Ce projet de loi m'inquiète d'autant plus que nous avons déjà subi la loi relative aux libertés et responsabilités des universités. Nous ne sommes favorables ni au tirage au sort, ni à la sélection. Voilà notre position. L'avenir de dizaines de milliers de jeunes se joue, si ce n'est l'avenir de notre nation. La France doit innover, créer, en s'appuyant sur un maximum de personnes hautement qualifiées, dans tous les secteurs. La sélection à l'université plutôt que son ouverture sera à terme préjudiciable au pays, sur un plan social, du fait d'une reproduction des élites toujours plus forte, mais aussi sur un plan économique, par le frein posé à l'innovat...