Interventions sur "parcours"

11 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne Brugnera :

...ions aussi injustes serait comme abandonner notre jeunesse. Or nous voulons agir pour elle. Grâce à la qualité de la concertation conduite par vos équipes, madame la ministre, et par nos partenaires du monde de l'éducation, le projet a été enrichi, des pistes ont été proposées, des idées ont été approfondies et elles se traduisent dans ce texte. Celui-ci apporte des améliorations majeures dans le parcours des jeunes bacheliers vers le supérieur, et ce grâce à trois points essentiels. En premier lieu, il supprime le tirage au sort. Je l'ai dit : il n'y a pas de procédé plus injuste ni plus inefficace pour affecter les jeunes dans des formations. Le texte met fin à l'absurdité dogmatique du tirage au sort et c'est une bonne chose. Deuxièmement, il réaffirme que tout bachelier peut accéder à l'ense...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Berta :

...un accompagnement dans l'orientation les inégalités sociales et culturelles entre élèves et entre familles. Par une orientation active des lycéens, il vise aussi à mettre un terme à la honteuse sélection par l'échec – une spécialité bien française – en alliant l'analyse des connaissances et compétences des lycéens avec un projet personnel et professionnel. Il permettra aux étudiants de suivre un parcours personnalisé dans lequel l'acquisition de connaissances devra s'accompagner de celle de compétences, tout en améliorant leurs conditions de vie, notamment leur accès aux soins. Il garantit bien à tous ceux qui le désirent de pouvoir suivre des études universitaires, mais transforme aussi nos étudiants en acteurs de leurs études : des étudiants informés aussi bien sur le contenu de la formation q...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBéatrice Descamps :

...eliers dans l'enseignement supérieur. Aujourd'hui, la sélection à l'université se fait par l'échec. Pour une promotion de bacheliers entrés dans l'enseignement supérieur en 2009, le taux de réussite en licence en trois ans est seulement de 28 %. Il y a donc urgence à agir pour réformer et mieux orienter les lycéens avant leur entrée à l'université et les accompagner davantage tout au long de leur parcours universitaire, afin de favoriser leur insertion professionnelle. Je suis personnellement opposée à l'instauration d'une sélection généralisée à l'issue du lycée. Cela ne laisserait pas de seconde chance au candidat, à un âge où l'on se cherche et où l'on a parfois besoin de temps pour mûrir son projet professionnel. La solution que vous proposez présente l'avantage du pragmatisme. En maintenant...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBéatrice Descamps :

Toutefois, l'introduction d'attendus consultables sur la nouvelle plate-forme Parcoursup offrira des garanties supplémentaires quant à la prise de conscience par les candidats des difficultés de telle ou telle filière. Il s'agit d'une logique de personnalisation des parcours et de responsabilisation des candidats, qui seront désormais davantage acteurs de leur réussite – nous nous en félicitons. De même, la possibilité de suivre un parcours personnalisé, avec un accompagnement péd...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHuguette Bello :

...ignement supérieur. De plus en plus opaque, de moins en moins maîtrisé, la plate-forme APB n'a jamais pu inverser cette tendance. L'incroyable généralisation du tirage au sort auquel elle a abouti cette année a accéléré une réforme depuis longtemps nécessaire. De manière opportune, ce texte porte surtout sur le premier cycle de l'enseignement supérieur, souvent présenté comme le parent pauvre du parcours licence-master-doctorat. Les trop nombreux échecs et les inquiétants décrochages que nous ne cessons de déplorer sont surtout ceux que subissent les étudiants inscrits dans le premier cycle universitaire. Loi après loi, plan après plan, année après année, les statistiques ne bougent pas : en 2014, à peine trois étudiants sur dix obtiennent leur licence en trois ans et guère plus de quatre sur dix...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Luc Fugit :

...tiens tout d'abord à souligner que nous sommes ravis que le projet de loi de finances pour 2018 apporte 200 millions d'euros supplémentaires au budget de l'enseignement supérieur pour soutenir la mise en oeuvre de ce plan. La concertation qui a précédé l'élaboration du plan Étudiants a permis de converger vers l'idée largement partagée que nous devons être en mesure de proposer à chaque jeune un parcours d'orientation et de formation réaliste en lien avec son projet personnel. Vice-président d'une université jusqu'à mon élection, j'ai pu mesurer les difficultés rencontrées par notre système d'orientation arrivé à bout de souffle et conduisant certains lycéens à subir leur orientation, ce qui se traduit souvent par un échec dès les premiers pas dans l'enseignement supérieur. La plate-forme APB é...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnnie Genevard :

...i réussissent sont aussi celles qui sont le plus exigeantes : les classes préparatoires qui, contrairement à ce que l'on croit, comptent un bon nombre d'élèves boursiers, mais aussi les filières technologiques, qu'il faudra veiller à ne pas fragiliser par l'instauration de quotas mal calibrés. Ces modèles sont attractifs et plébiscités par les jeunes et leur famille, à la fois pour la sécurité du parcours et l'employabilité à son issue. La sélection y est un atout et elle est souhaitée. Je conçois qu'il soit difficile de concilier sélection et démocratisation mais je ne pense pas que la solution soit la même pour tous : c'est le sens de l'autonomie que nous voudrions voir progresser.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-France Lorho :

Il est urgent qu'en France un oral d'école de commerce ne soit plus une récitation du catéchisme néolibéral et les sujets de maîtrise de philosophie des odes obligatoires à l'universalisme kantien. Tant que nous ne sortons pas notre système universitaire de cette véritable sclérose, qui sape les idées, la créativité et les parcours, nous serons condamnés à régresser. Ce tabou de la politisation des parcours universitaires doit être levé avec force. À ce titre, je m'étonne que le Premier ministre n'ait pas daigné recevoir l'UNI – Union nationale inter-universitaire – , syndicat influent dans le monde universitaire. Peut-être ne veut-il pas répondre à l'inquiétude que les étudiants partagent dans le communiqué dont je fais l...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne-Christine Lang :

...si dans le sens d'une plus grande mobilité sociale. C'est le sens de l'article 2 qui prévoit une extension du dispositif de l'accès prioritaire des meilleurs bacheliers. Enfin, ce texte favorise les mobilités qui existent entre les séries, les filières et les voies de formation. Il s'agit de faire en sorte qu'un choix d'orientation formulé à un instant t ne détermine pas une fois pour toutes les parcours de vie. C'est pourquoi, à l'avenir, il faudra diversifier encore les voies d'accès à l'excellence en multipliant les passerelles, notamment dans le cadre du futur projet de loi sur l'apprentissage et la formation professionnelle. Il faut également remplacer la règle inique du tirage au sort par un principe plus juste, celui de la nécessaire adéquation entre le profil du candidat et la formation....

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGaël Le Bohec :

...verture à la culture et d'un accès à la pratique du sport. Cette contribution remplira une mission essentielle en étant un vecteur de cohésion sociale. La réussite des études supérieures pour les étudiants est in fine une réussite globale, pour la société tout entière. Permettre à chacun de poursuivre les études supérieures de son choix de même que lui offrir toutes les garanties pour réussir ce parcours, tel est l'objectif que nous, députés de La République en marche, avons le devoir de mener à bien. Alors oui : notre unique objectif consiste à accorder à chaque étudiant les outils nécessaires à son émancipation et à sa réussite.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGabriel Attal, rapporteur de la commission des affaires culturelles et de l'éducation :

...jourd'hui. Ce n'est pas à vous que j'apprendrai qu'il existe des mesures réglementaires et des mesures législatives. Cela a déjà été dit : le projet de loi que nous examinons est le socle législatif qui permettra la mise en oeuvre de la nouvelle procédure. Toutes les mesures liées à l'orientation au lycée, à l'information des lycéens comme celles ayant trait, plus tard, à la personnalisation des parcours dans le supérieur ne relèvent pas du domaine législatif. Voilà pourquoi elles ne figurent pas dans ce projet de loi. Elles existent néanmoins, comme nous l'avons vu lors des auditions que nous avons menées et il suffit de consulter le plan Étudiants pour s'en apercevoir. Je ne les rappellerai pas toutes mais, s'agissant par exemple de l'orientation au lycée : la désignation d'un deuxième profess...