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...r la place du sport dans l'enseignement supérieur. Nous préconisions déjà la suppression du tirage au sort dans les filières de formation aux métiers du sport, ou STAPS – sciences et techniques des activités physiques et sportives. Même si nous partageons les inquiétudes du Gouvernement après les incidents survenus sur la plate-forme APB, il faut rappeler que le taux de satisfaction des premiers voeux des candidats s'élève à 93 % dans les filières de la santé, à 76 % pour le droit et à 70 % pour la psychologie. Il ne faudrait donc pas laisser croire, comme on a pu l'entendre ces dernières semaines, que tous les étudiants, ou presque, étaient jusqu'ici tirés au sort. Il n'empêche que ceux qui étaient tirés au sort étaient trop nombreux, madame la ministre, comme nous avons déjà eu l'occasion de...
...la très grande majorité des cas, sur une poursuite d'études. Cette démarche d'information et d'accompagnement renforcés doit être mise en oeuvre progressivement dès l'arrivée au lycée, même si elle trouvera naturellement son aboutissement en terminale, avant et pendant la phase de pré-inscription réalisée à l'aide de la nouvelle plate-forme. En ne demandant plus aux lycéens de hiérarchiser leurs voeux de poursuite d'études, le processus d'affectation décrit dans cet article permettra à chaque candidat de recevoir potentiellement plusieurs réponses favorables, ce qui le placera en position de choisir et lui donnera une occasion de valoriser et d'assumer le parcours qu'il envisage. Cet article donne la possibilité, pour les formations non-sélectives, de conditionner l'inscription d'un lycéen ne...
...'une déception à l'égard d'une filière, d'un mode d'apprentissage ou du fait d'un niveau insuffisant dans une matière particulière. Mieux orientés, nos lycéens seront aussi mieux accompagnés. Des dispositifs leur seront proposés pour les aider à passer le cap difficile entre le lycée et le supérieur. Cela concernera notamment ceux qui en ont le plus besoin. Grâce à un repérage précoce, dès leurs voeux, dès leur orientation, ces aides personnalisées leur permettront d'obtenir un diplôme de l'enseignement supérieur, dont nous savons que, dans notre pays, il est le véritable bouclier contre le chômage.
Je ne reviendrai pas sur les éléments déjà mentionnés. Je prendrai simplement l'exemple précis d'un lycéen qui passera son bac cette année, et qui a deux projets professionnels différents : ingénieur ou médecin. Il habite en Île-de-France, où les facultés de médecine sont en forte tension. Il aimerait bien sûr pouvoir hiérarchiser ses voeux et faire un mix, pour une raison très simple : d'abord, il existe des différences entre les facultés de médecine franciliennes ; ensuite, pour sécuriser son parcours, il aimerait pouvoir sélectionner des facultés situées en dehors de l'Île-de-France ; enfin, il aimerait pouvoir sélectionner certaines classes préparatoires. Ce lycéen rencontrera deux difficultés qui n'existaient pas précédemment....
...nge pour les filières qui ne sont pas en tension, mis à part la création pour les lycéens qui candidatent dans une filière non sélective d'un accompagnement spécifique obligatoire. Mais avec quels moyens, quels cours et quels locaux ? Pour les filières en surnombre, dans lesquelles avait été mis en place le tirage au sort, si malgré les places supplémentaires créées en 2018 ou les dispositifs de voeux thématiques groupés, la demande est supérieure à l'offre, les candidats seront retenus sur la base de la meilleure adéquation entre le projet de formation, les acquis de leur formation, leurs compétences et les caractéristiques de la formation. Concrètement, vous ne voulez pas assumer une sélection claire, nette et transparente pour tous et vous créez par conséquent un système lourd et bureaucrat...
En quoi ce texte instaure-t-il une sélection ? Je vais prendre un exemple concret. Je suis un lycéen de terminale : bientôt, on me demandera de faire dix voeux. J'hésite, par exemple, sans pouvoir hiérarchiser mes voeux, entre une licence de sociologie, …
...ès à l'université. Ne pas affirmer cette exigence, c'est renoncer à ce que doit être l'université : une institution qui éduque des citoyennes et des citoyens, et non une institution qui forme – ou plutôt déforme – et adapte des générations de travailleurs au triste marché du travail contemporain. Les néo-bacheliers se retrouveront seuls, sans aucun recours possible en cas de non-respect de leurs voeux d'orientation. Les autorités académiques pourront leur proposer d'autres formations, y compris dans des filières qu'ils n'auront pas choisies. Je ne comprends pas comment vous pouvez croire qu'avec une telle mécanique, vous pourrez réduire le taux d'échec en première année. Imaginez des étudiants qui voulaient étudier la psychologie et se retrouvent en histoire : pensez-vous que cela améliorera ...
Aujourd'hui, les moyens financiers qu'un lycéen peut consacrer à ses études peuvent constituer un frein au choix de son orientation une fois qu'il a fait ses voeux et récolté sa moisson de oui mais, de oui et de non. Je reste, madame la ministre, bloqué sur la question des résidences universitaires. J'espère que vous viendrez à Lille en visiter quelques-unes.
Cet amendement précise les informations devant obligatoirement être portées à la connaissance du futur étudiant afin de mieux le guider dans ses voeux et le choix de sa carrière future. De même, fournir au futur étudiant le taux d'insertion professionnelle selon le niveau universitaire ainsi que le salaire moyen à six et douze mois, selon la nature du contrat de travail, lui permettra d'avoir une idée de sa vie future.
Cet amendement, qui s'inscrit dans la continuité des précédents, vise à fournir au lycéen et à sa famille ainsi qu'au corps enseignant toutes les informations nécessaires pour aider chacune des parties prenantes dans la construction des voeux d'orientation du candidat. Avec environ 15 % d'une classe d'âge sortant sans diplôme, plus de 50 % des titulaires d'un bac professionnel sans emploi six mois après l'obtention de leur diplôme et seulement 30 % des étudiants qui obtiennent leur licence en trois ans, et avec parallèlement des entreprises qui peinent à recruter, on voit à quel point la qualité de l'orientation en milieu scolaire es...
Avis défavorable, car cet amendement rétablit la hiérarchisation des voeux. Celle-ci n'a pas sa place d'ailleurs dans la loi, la manière dont les étudiants font leur choix n'étant pas précisée dans le texte. Pour ce qui est du calendrier, les résultats d'APB tombent exactement pendant les épreuves du baccalauréat. L'objectif est de faire en sorte que la nouvelle plate-forme n'engendre pas une telle anxiété. Je rappelle que la non-hiérarchisation permettra aux étudiants ...
Cet amendement est peut-être plus clair et précis que le projet du Gouvernement, qui aboutira aux mêmes résultats. On a bien compris que le « oui si » est un « oui si, mais encore ». Du coup, le « non » serait-il un « oui » ? Je n'y comprends plus rien : s'il n'y a plus de « non », on ne sera jamais refusé, à aucun de ses voeux ? Si c'est le cas, c'est une grande nouvelle pour ce soir !