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Je partage l'idée développée tout à l'heure par une de nos collègues du groupe La République en marche, selon laquelle il faut permettre aux lycéens qui ont fait l'effort de pousser leurs études, accompagnés par les équipes pédagogiques qui les y encouragent, de s'inscrire dans toutes les filières de l'université. Dans ma circonscription, à Stains, au Blanc-Mesnil et à La Courneuve, trois lycées figurent dans le classement des dix meilleurs lycées permettant, de la seconde à la terminale, d'offrir les plus grandes chances aux lycéens de réussir dans leur vie. Il y existe des préparation...
Je suis défavorable à cet amendement, qui vise à supprimer l'article 2, qui étend aux filières non sélectives cette mesure de méritocratie permettant aux meilleurs bacheliers, d'où qu'ils viennent en France et quelle que soit leur origine sociale, d'accéder aux études souhaitées grâce à l'excellence des résultats obtenus au baccalauréat. On pouvait comprendre que par cohérence, vous souhaitiez supprimer cet article avant l'examen du projet de loi, parce que vous vous opposiez à la philosophie du texte, donc au dispositif d'affectation prévu par l'article 1er. Cependant, l'article 1er étant désormais adopté, je ne comprends pas que vous souhaitiez supprimer c...
Prenez garde à ce que les conséquences de cet amendement ne se retournent pas contre son objectif initial. Sciences Po Paris avait à une époque proposé de fermer son cycle de préparation au concours de l'École nationale d'administration – l'ENA – aux instituts d'études politiques – IEP – de province, précisément pour que les meilleurs étudiants restent en province et ne soient pas absorbés par Paris. Cela ne s'est pas traduit par une amélioration des résultats au concours de l'ENA des cycles de préparation de province. En revanche, cela a empêché un certain nombre d'étudiants d'intégrer la préparation de Sciences Po Paris. En définitive, le bilan est très miti...