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... doit toujours payer systématiquement la scolarité des étudiants étrangers hors Union européenne. Pour ma part, je pense que non. Il faut donc moduler les droits de scolarité de ces étudiants. Cette pratique, qui a tout son sens, est d'ailleurs courante à l'étranger. Vous comprendrez aisément qu'un grand nombre de nos concitoyens soient aujourd'hui un peu étonnés de contribuer au financement des études en France de riches étudiants chinois alors que, dans d'autres pays, non seulement ces étudiants hors Union européenne paieraient des droits de scolarité, mais ils contribueraient peut-être même à financer les études des étudiants nationaux. Il s'agit là d'une vraie question, qui a été manifestement évacuée de notre débat, mais qui est d'autant plus légitime que les établissements se la posent e...
Notre rapporteur a évoqué la question de l'attractivité de nos établissements d'enseignement supérieur. Nous devons faire en sorte que de très nombreux étudiants venant des quatre coins de la terre fassent leurs études en France, pour participer ensuite au rayonnement de notre pays. Par ailleurs, certains étrangers venus étudier en France finissent par s'installer dans notre pays. Je pense par exemple aux médecins, dont nous avons tant besoin dans certaines zones.
C'est priver l'université de ses talents que de refuser la possibilité de telles adaptations dans l'organisation et le déroulement des études.
Il ne faut pas que les charges financières entraînées par la mobilité soient un facteur de renonciation aux études, notamment pour les étudiants redirigés vers d'autres académies que celle où ils ont passé leur baccalauréat. Il convient de réfléchir à l'impact financier, pour les étudiants et leurs familles, de la mobilité que ce projet de loi vise à encourager, conformément aux engagements pris par le Gouvernement dans le cadre du plan Étudiants présenté en octobre 2017. Par cet amendement, je demande au G...
... projet de loi, de la possibilité pour eux d'obtenir une chambre dans une résidence universitaire. Il n'en reste pas moins que les jeunes, spécialement ceux qui viennent d'une famille modeste, auront besoin de moyens supplémentaires s'ils doivent partir étudier loin de leurs parents. Aussi devrions-nous sérieusement étudier l'idée des bourses de mobilité. Cela permettrait aux jeunes de suivre les études qu'ils veulent, en allant là où il y a de la place pour eux. J'y insiste : la plupart des familles n'ont pas les moyens de financer un enfant qui doit étudier ailleurs.
...n licence choisit son parcours en fonction de son appétence pour la formation qu'il veut suivre. Il peut formuler des voeux dans le cadre que nous avons défini à l'article 1er. Dans ce cas, il n'est pas interdit d'envisager la question de l'université que l'on choisit. Par ailleurs, une bourse peut être attribuée pour l'année de master 1 ou de master 2 – soit la quatrième ou la cinquième année d'études. Lorsque l'on change d'académie à ce moment-là pour évoluer dans son parcours universitaire, on peut bénéficier d'une bourse de 1 000 euros. Cette mesure a déjà été prise par le Gouvernement : il ne sert à rien de le faire à nouveau dans le cadre de ce projet de loi.
Cet amendement tend à demander au Gouvernement un rapport sur l'orientation des étudiants entre les études secondaires et les études supérieures. Nous entendons ainsi montrer l'importance que nous accordons à l'orientation. Nous savons que c'est la « pierre angulaire » de la réussite des étudiants, pour reprendre une expression figurant dans l'exposé des motifs de ce projet de loi. Comme cela a déjà été dit à de nombreuses reprises au cours de notre discussion, il y a de grands progrès à accomplir e...
...ujours d'autres instruments à leur disposition. Cet amendement propose que le Gouvernement remette au Parlement, avant le 1er juillet 2018, « un rapport détaillé présentant la réalisation des premières phases de la procédure de préinscription », et les premières étapes de l'application de la nouvelle plateforme Parcoursup, destinée à remplacer la plateforme APB. Nous pensons qu'en raison des inquiétudes exprimées par le Conseil d'État dans son avis et de ce que nous avons entendu par ailleurs – craintes, doutes, scepticisme de tel ou tel acteur du monde universitaire – , la vigilance est requise en la matière. Il faut donc que la représentation nationale dispose d'un premier éclairage le plus tôt possible.
Ils reflètent tout de même des inquiétudes légitimes, et les questions qu'ils soulèvent le sont tout autant. Ainsi, est-ce que Parcoursup répondra aux problèmes d'orientation qui se posent ? Et nous demandons un rapport, parce que c'est notre rôle de député dans ce nouveau monde d'évaluer ce dispositif comme toutes les politiques publiques. Pourquoi fixer la remise du rapport au 1er juillet 2018 ? Parce qu'il ne faut pas attendre octobre...
Le coût moyen d'un étudiant à l'université pour les finances publiques est de 10 390 euros par an ; il est de 15 100 euros pour un étudiant de classe préparatoire aux grandes écoles. De cette différence de moyens résultent des conditions d'études inégales : les effectifs des classes préparatoires sont, eux, limités, les professeurs mobilisés à plein temps sur les activités d'enseignement ; le nombre d'heures de cours est beaucoup plus important et l'encadrement individualisé très fort. Or, la composition sociale des deux formations diffère. Les effets de sélection sociale, fort bien documentés par la sociologie française depuis plusieurs...