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Dans l'intérêt des jeunes et des entreprises, il aurait fallu donner du temps, en cette période, pour remettre à plat ces relations ; c'était une nécessité, et vous en aviez l'opportunité. Je suis d'avis qu'il faut mettre les acteurs économiques des territoires au coeur de la réflexion, de la pratique et de la gestion scolaires et universitaires. Telles sont les observations que je soumets à votre attention, madame la ministre. Le chômage des jeunes est plus important en France que dans les autres pays européens ; le problème est constant. Les jeunes éprouvent des difficultés réelles à entrer dans la vie active. Or votre plan, s'il apporte des réponses, ne propose pas de solutions nouvelles à ce problème si essentiel. C'est à nos yeux ...
...proposant des mesures adaptées à chaque situation. Quelles solutions proposez-vous aux milliers de jeunes qui doivent se mettre dans les files d'attente des banques alimentaires pour se nourrir ? Quelles solutions proposez-vous pour les jeunes qui ne peuvent plus étudier ni se nourrir socialement ? Le groupe Libertés et territoires salue évidemment certaines décisions, comme le ticket-restaurant universitaire à 1 euro pour les étudiants boursiers ou la revalorisation de la rémunération des stagiaires en formation professionnelle. Mais l'urgence est de régler le problème vital pour tous les étudiants, notamment ceux des classes dites moyennes, dont les parents ont parfois perdu leur emploi en raison de la gestion de la crise sanitaire et qui se retrouvent en dehors de tous les radars.
...ion et la formation de 200 000 jeunes vers les secteurs et métiers d'avenir, ainsi que des places de formation supplémentaires pour les lycéens et les étudiants. Enfin, nous ne pouvons nier que la crise a des conséquences sociales et psychologiques dramatiques sur les jeunes. Beaucoup d'étudiants vivent seuls, dans des conditions précaires, ont perdu leur petit boulot, n'accèdent plus aux campus universitaires et peinent à se nourrir. Certains ont eu, en terminale, des difficultés pour construire leur projet d'orientation et s'adaptent mal à leur cursus universitaire ; d'autres ne parviennent pas à trouver leur stage de fin d'études et n'arrivent plus à se projeter dans l'avenir. Nous le savons et sommes alertés tous les jours sur ces souffrances et ces interrogations que notre jeunesse rencontre et a...
Notre réponse a été immédiate : le budget des CROUS – centres régionaux des oeuvres universitaires et scolaires – a été doublé ; pour les boursiers, nous avons instauré le repas à 1 euro dans les restaurants universitaires ; les jeunes diplômés, anciens boursiers et inscrits à Pôle emploi, pourront obtenir un soutien allant jusqu'à 500 euros par mois, pendant quatre mois ; les CROUS ont créé 20 000 emplois étudiants pour venir en aide aux élèves en difficulté ; les étudiants boursiers ou béné...
...nombre de services civiques. Mais faire de la jeunesse une priorité, ce n'est pas seulement se concentrer sur sa formation ou son insertion professionnelle, c'est aussi instaurer les vacances apprenantes ou les quartiers d'été, créer 20 000 postes de tuteurs étudiants pour accompagner les autres étudiants, verser une aide exceptionnelle, ou encore proposer des repas à 1 euro dans les restaurants universitaires. Pour que toutes ces solutions voient le jour, il a fallu que le Gouvernement et la majorité se soient mobilisés et qu'un important travail interministériel ait été conduit avec les acteurs locaux, économiques, associatifs et universitaires. C'est justement sur ce travail que je souhaiterais vous interroger, madame la ministre : quels freins avez-vous identifiés ? Quelles frontières ont pu êtr...
...mmission d'enquête pour mesurer et prévenir les effets de la crise du covid-19 sur les enfants et la jeunesse, nous avons relevé que des médias ont dépeint l'image d'une jeunesse insouciante et irresponsable, alors qu'elle avait souvent respecté spontanément le confinement. Certains ont culpabilisé les jeunes, les accusant même de la reprise de l'épidémie. Une chose est sûre, l'année scolaire et universitaire est grandement perturbée par la pandémie, et ce n'est pas fini. Le ministre Jean-Michel Blanquer accorde à juste titre une importance majeure au bon fonctionnement de l'école, et le Premier ministre a reconnu cet après-midi que la jeunesse avait payé un lourd tribut à la crise. Aussi ma question porte-t-elle sur la rentrée de 2021, qui doit se préparer maintenant. Alors que l'actualité est à la ...
Les enseignants – surtout les plus fragiles – , les élèves et les étudiants auront-ils la possibilité de se faire vacciner pour éviter que la prochaine année scolaire ou universitaire ne soit un nouveau désastre ? Les jeunes méritent de pouvoir étudier sereinement, en retrouvant une vie sociale et affective normale. Par ailleurs, les échanges internationaux de jeunes ont été brutalement interrompus par la crise. Des projets innovants, avec des rencontres numériques, ont vu le jour. En tant que membre du conseil d'administration de l'OFAJ – Office franco-allemand pour la jeune...
...e devons pas oublier l'immense majorité des étudiants non boursiers qui ne bénéficient pas de ces mesures, alors qu'ils sont, eux aussi, durement frappés par la crise : fermeture des universités, difficulté de communication avec leur établissement, absence de lien social, perte de leur emploi étudiant, coût du loyer pour un logement non occupé. Je suis sidéré par le nombre de jeunes en formation universitaire qui me signalent qu'ils vont abandonner leurs études par manque de perspectives, mais aussi d'accompagnement. Ils ont l'impression d'être les oubliés de la crise. Souvent inscrits dans des établissements publics, ils se sentent ignorés, noyés dans la masse et livrés à eux-mêmes sur le plan tant pédagogique que financier. Ce sont pourtant des étudiants sérieux, motivés et engagés dans leur filière...
...e. Le sujet est vital car les besoins sont importants dans tous les domaines de la santé, notamment celui de la santé mentale ; nous devons prendre la mesure exacte du danger que représentent ces carences. Au-delà des crédits votés dans la loi de finances pour 2021, le groupe Libertés et territoires répète qu'il est urgent de réformer, pour ne pas dire refonder, les services de santé scolaires et universitaires. Plusieurs chantiers sont prioritaires : il faut combler les difficultés de recrutement, mais aussi répondre aux besoins des élèves et des étudiants en matière de santé mentale. Qu'entendez-vous faire à ce sujet, madame la ministre ?