Interventions sur "séparatisme"

21 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Falorni :

... qui, telle une tique, ne se fixent sur ce substantif que pour mieux le vider de sa substance. Depuis des années, se sont accumulés les accommodements, les renoncements, les petites et grandes lâchetés et les aveuglements volontaires qui étaient censés acheter la paix sociale. Le résultat de ce lâche et coupable aveuglement est aujourd'hui devant nous : c'est la montée des communautarismes et des séparatismes ; l'essor alarmant des fondamentalistes ; l'émergence, au cœur même de notre communauté nationale, de véritables projets de contre-société intégriste. Il est plus que temps de reconquérir le terrain perdu par la République depuis des années. Pourtant, me direz-vous, tout le monde aujourd'hui se proclame républicain, la main sur le cœur et une larmichette à l'œil. La réalité n'est pas tout à fai...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Falorni :

...iles de l'islamisme. Il est plus que temps de reconstruire ce que nos abandons collectifs ont abîmé, fissuré, fracturé. Il est plus que temps d'affirmer haut et fort ce qu'est le projet républicain et de mobiliser nos concitoyens autour des piliers qui le fondent afin de lutter contre la tentation du repli et du rejet. Mes chers collègues, il faut avoir le courage aujourd'hui de lutter contre le séparatisme mais aussi contre l'entrisme des ennemis de la République, prêcheurs de haine et promoteurs d'une contre-société basée sur le rejet total de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen ainsi que de tous nos principes fondamentaux. La République, c'est le débat démocratique. Aujourd'hui, nous voulons débattre de ce texte pour qu'il retrouve son équilibre originel. Nous ne voterons donc pas ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Coquerel :

...savez très bien puisque c'est à vous, députés de la majorité, qu'il s'adressait lorsqu'il invoquait, le 11 février 2020, l'opposition maurrassienne entre le pays légal et le pays réel. Au nom de ce concept d'extrême droite, il avait théorisé devant vous l'urgence de se pencher sur le « sentiment d'insécurité » et plus précisément sur « le sujet immigration, sécurité du quotidien, lutte contre les séparatismes ». En somme, il voulait faire tourner l'Assemblée et le débat politique autour des questions sécuritaires et identitaires. C'est réussi. C'est une bête stratégie politicienne qui permet de nourrir d'une main le Rassemblement national et ses amis pour pouvoir se présenter, de l'autre, comme son rempart. L'échec cuisant des élections régionales pour vous – donc pour Emmanuel Macron – comme pour l...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Coquerel :

... opposition, chaque discours un peu dissonant du vôtre, chaque parole qui tente de vous ramener à la raison sont menacés illico d'être exclus du champ politique et qualifiés d'antirépublicains ? C'est là le problème central de ce texte. Il se réclame d'une République et d'une laïcité définies de manière très hasardeuse et n'atteint aucun des objectifs annoncés. Et pour cause : il passe à côté du séparatisme le plus important dans notre pays, le séparatisme social, celui des riches.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Coquerel :

...pays alors vous n'agissez aucunement en ce sens pour le fonctionnement des autres religions, ce qui est normal puisque cela ne vous regarde pas. Et nous retrouvons la même ritournelle pour les autres sujets. S'agissant de l'école, vos grands discours cachent des mesures totalement à côté de la plaque. Vous ne vous attaquez même pas aux écoles hors contrat, qui constituent pourtant les foyers de séparatisme les plus importants, peut-être parce que ces séparatismes-là sont surtout au service de visions rétrogrades et fondamentalistes d'autres religions que l'islam.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Coquerel :

... pas de passer par des autorisations pour ouvrir ; de simples déclarations suffisent. Vous ne faites rien pour limiter le contournement de la carte scolaire ni pour lutter pour la mixité sociale à l'école ou imposer partout la mixité filles-garçons. Vous ne faites rien non plus pour mettre fin aux déserts scolaires alors que 500 communes françaises sont à ce jour privées d'école. S'il existe un séparatisme, il est bien là. Le seul sujet que vous choisissez de traiter, c'est celui de l'instruction en famille. Pourquoi pas ? Nous pensons qu'elle appelle davantage de contrôles et que des enquêtes sérieuses concernant l'ensemble des élèves inscrits en dehors du cadre scolaire public – ceux qui sont à la maison, ceux qui sont dans des établissements privés, ceux qui ne sont plus scolarisés – devraient ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Coquerel :

...sprit de la loi de 1905, à laquelle, pour notre part, nous continuons à nous référer. La République française, c'est la liberté, l'égalité et la fraternité. Cette loi renforce-t-elle la liberté ? Non, c'est au contraire une loi liberticide qui ronge nos droits, petit bout par petit bout. Cette loi renforce-t-elle l'égalité ? Non, c'est un terreau de discriminations qui ne lutte en rien contre le séparatisme des riches et n'apporte aucune mesure sociale. Cette loi renforce-t-elle au moins la fraternité ? Non plus, puisqu'elle a été pensée et écrite pour diviser toujours plus. Au nom de la liberté, de l'égalité et de la fraternité, le groupe La France insoumise, parce qu'il a la République chevillée au corps, votera pour cette motion de rejet.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnnie Genevard :

...sociations sont le signe de la bonne santé d'un territoire. C'est pourquoi nous ne pouvons pas ignorer leurs inquiétudes. Pour conclure, nous ne voterons pas la motion de rejet préalable pour diverses raisons : d'abord, parce que notre conception de la laïcité n'est pas celle de la gauche ; ensuite, parce que nous considérons qu'une certaine gauche a sa part de responsabilité dans le fait que le séparatisme prospère dans notre pays.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnnie Genevard :

Elle a en effet toléré trop longtemps les dérives du séparatisme en étant au mieux complaisante, au pire, hélas, parfois complice.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaIsabelle Florennes :

...able, car nous souhaitons débattre en nouvelle lecture de ce texte que nous attendons depuis longtemps, tant nous considérons qu'il y a urgence à agir – nous partageons les propos de Mme Genevard sur ce point. Ce texte nous en donne l'occasion. Le combat en faveur du respect des principes de la République a besoin de moyens, que le présent projet de loi fournira à travers la création du délit de séparatisme – à laquelle ma collègue Laurence Vichnievsky a participé – ou encore l'interdiction de l'ingérence étrangère dans l'édification de lieux de culte. Mais ce combat nécessite également – ce sujet nous tient particulièrement à cœur – une cohésion républicaine, que ce texte favorise grâce à la création du contrat d'engagement républicain. Évidemment, et je partage de nombreux points exposés par notre...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Luc Mélenchon :

...dément néfastes à l'unité de la patrie, qui compte 5 ou 6 millions de musulmans – nos compatriotes, nos parents souvent, nos alliés toujours. Déjà, je le répète, nous n'en avons que trop entendu. Ce texte a changé d'intitulé à plusieurs reprises ; bien sûr, il ne rencontrait jamais le bon, j'entends celui qui aurait correspondu à l'esprit des lois tel que nous le connaissions jusqu'à présent. Le séparatisme n'existe pas, en tout cas pas en tant que concept juridique. Nous en arrivons donc à un projet de loi « confortant le respect des principes de la République ». Un principe est une manière d'organiser les relations entre les événements et les décisions. Fort bien : de quels principes républicains s'agit-il ? Ils ne sont que trois.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Luc Mélenchon :

... fondée sur une cause ou en vue d'un objet illicite, contraire aux lois, aux bonnes moeurs, ou qui aurait pour but de porter atteinte à l'intégrité du territoire national et à la forme républicaine du Gouvernement, est nulle et de nul effet. » Pas besoin de serment : tout est écrit ; ce que vous voulez réprimer l'est déjà. Toutefois, nous ne sommes pas naïfs au point de croire qu'il n'y a pas de séparatisme dans ce pays.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Luc Mélenchon :

Il est violent, agressif : c'est le séparatisme social, celui des Français qui se réfugient à l'étranger pour fuir le fisc, qui organisent la construction de leur logement de manière à ne pas s'encombrer de compatriotes dans le besoin. Dans le 8e arrondissement de Marseille, la moitié des habitations se trouvent au sein de résidences privées, fermées ; permettez-moi d'appeler cela du séparatisme. Les écoles privées regroupent souvent une popul...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Luc Mélenchon :

qui nous a expulsés de la marche blanche en mémoire de Mme Mireille Knoll, victime de l'antisémitisme. Nous répondions à l'appel de l'Assemblée nationale ; la police a dû nous exfiltrer du cortège, nous et nos écharpes tricolores ! Jamais personne n'a été condamné pour avoir ainsi attenté à notre liberté républicaine ! Il y a un séparatisme institutionnel, celui des régions européennes, prévu par le traité d'Aix-la-Chapelle. C'est celui que vous introduirez bientôt dans la loi : le droit à la différenciation. Le président de la commission, qui a fait tout à l'heure l'apologie des traîtres à la patrie, rit lorsque je parle de la différence.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Luc Mélenchon :

...nauté nationale ! Or la communauté nationale, c'est celle de la loi une et indivisible ! C'est parce que la loi est une et indivisible et qu'elle est décidée par tous, même par ceux qui sont minoritaires, que nous acceptons tous qu'elle nous soit appliquée ! C'est la règle de base de la démocratie. La différenciation est une invention contre-républicaine, et c'est bien là qu'il existe en effet un séparatisme institutionnel ! Je ne sais pas si c'est sur ce point que nous divergeons, mais il faut y regarder de près. Il y a des leçons à tirer de l'histoire de France. Même si mon interprétation est peut-être erronée, je cherche au moins à la faire connaître, afin que l'on n'imagine pas qu'il n'existe qu'une seule vérité, une seule interprétation. Vous avez cité Philippe Le Bel, monsieur le ministre.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Euzet :

..., à suivre la logique du président Mélenchon. Mais il y a des jours, comme celui-ci, où ce n'est pas le cas. Certes, nous pouvons discuter, douter, débattre des conditions dans lesquelles un délégataire de service public doit souscrire aux principes de neutralité et de laïcité dans l'exécution de sa mission ; nous pouvons discuter également des modalités selon lesquelles s'appliquera le délit de séparatisme prévu par le dispositif auquel nous réfléchissons. De la même façon, il nous faudra déterminer les conditions dans lesquelles les associations qui bénéficient d'un financement public devront signer un contrat d'engagement républicain, dont les modalités seront précisées. Nous pouvons discuter encore de la lutte contre la haine sur internet ou de la façon dont les associations de type cultuel sero...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Coquerel :

... mais ne s'en mêle pas non plus. La laïcité, parlons-en. Vous avez voté contre toutes les mesures que nous avons proposées pour mieux appliquer la loi de 1905. Vous n'avez pas plus accepté les amendements – M. de Rugy, président de la commission spéciale, les déclarant irrecevables – visant à renforcer l'un des principaux fondements républicains, je veux parler de l'égalité, en luttant contre le séparatisme social. Pourtant, ce séparatisme social a ceci de particulier que ceux qui vivent dans le 16e arrondissement de Paris, non seulement vivent en dehors des lois de la République en accumulant des richesses qui font d'eux des privilégiés mais, en plus, font appliquer leurs propres lois à la République, à travers un gouvernement à leur service. En conséquence, parce qu'il est dangereux, discriminato...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Falorni :

Le résultat de ce lâche et coupable aveuglement est sous nos yeux : c'est la montée des communautarismes et des séparatismes ; l'essor alarmant des fondamentalistes ; l'émergence, au coeur même de la communauté nationale, de véritables projets de contre-société intégriste. Il est plus que temps de reconquérir le terrain perdu par la République depuis des années ; de reconstruire ce que nos abandons collectifs ont abîmé, fissuré, fracturé ; d'affirmer haut et fort ce qu'est le projet républicain et de mobiliser nos con...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Falorni :

Ce que nous voulons, c'est que Marianne, abandonnée par tant de renoncements et de lâchetés, redresse la tête. Cela suppose d'avoir le courage de combattre cette idéologie totalitaire qu'est l'islamisme, dont les musulmans sont les premières victimes dans le monde. Cela suppose d'avoir le courage de lutter contre le séparatisme, mais aussi contre l'entrisme de ces ennemis de la République, prêcheurs de haine et promoteurs d'une contre-société fondée sur le rejet total de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen et de tous nos principes fondamentaux. Cela suppose d'avoir le courage de défendre, comme le faisait Victor Hugo, cette « idée », ce « principe », ce « droit », cette « incarnation même du progrès » qu'...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Castaner :

...rande prudence ! Monsieur le député Mélenchon, en cautionnant cette manifestation, vous avez soutenu, d'un côté, ceux qui défendaient, peut-être à juste titre, la nécessaire lutte contre toutes les discriminations et pour le droit fondamental de croire ou de ne pas croire, mais aussi, de l'autre, ceux qui, en appelant à la manifestation, voulaient s'abriter derrière ces droits pour encourager le séparatisme et porter de graves atteintes aux valeurs de la République.