4 interventions trouvées.
...ur les enfants ». De mon banc, je vous avais interpellé pour préciser que c'était surtout vrai de l'école publique. Vous en êtes resté à « l'école ». Or, parfois, l'école – en l'occurrence, une école hors contrat, qui véhiculerait des pratiques sectaires – , ce n'est pas bon pour les enfants. Alors que faire ? Nous proposons, par cet amendement, de veiller à ce que les enseignements et le projet pédagogique de l'établissement respectent au moins les apprentissages prévus par le code de l'éducation, à l'école primaire comme dans les autres établissements. Il s'agit de s'assurer que les contenus pédagogiques délivrés aux enfants soient conformes à ce que nous jugeons bon pour eux, ce qui n'est pas tout à fait le cas à l'heure actuelle – c'est le moins qu'on puisse dire. Pourquoi engager, comme vous l'...
J'avoue qu'il m'arrive moi aussi, parfois, de ne pas apprécier certains projets pédagogiques. Néanmoins, on ne peut pas défendre la liberté dans certains cas et la combattre dans d'autres. La liberté d'enseignement inclut celle d'ouvrir une école privée, de la diriger et d'y enseigner, et le caractère propre de l'établissement est également reconnu par la loi. Avis défavorable.
...ière pour parler de l'instruction en famille, précisément parce que vous affirmez, en faisant claquer un vocabulaire républicain et en roulant les « r », qu'il faut absolument savoir ce qu'il se passe dans les familles, et, le lendemain, alors même que vous me concédez le fait que les établissements hors contrat sont le théâtre de pratiques que vous-même désapprouvez, me dire que c'est la liberté pédagogique et qu'il faut en rester là ! Il faut être cohérent – ou alors, cette loi n'a aucun sens ! De deux choses l'une : soit on prend les choses au sérieux, soit on se satisfait de la situation actuelle. Vous nous avez invités, hier, à faire évoluer la loi en arguant du fait que l'instruction en famille devait faire l'objet de contrôles et de vérifications. Nous avions d'ailleurs indiqué que nous soute...
Il me semble, ensuite, que vous venez de rejoindre l'hémicycle : peut-être ne m'avez-vous pas entendue, tout à l'heure, défendre la liberté pédagogique des parents qui pratiquent l'instruction en famille. Je pense être tout à fait cohérente dans mes propos et je reste défavorable à votre amendement.