17 interventions trouvées.
...reconnaissance de cette nouvelle maladie. Le soutien de la société tout entière est essentiel pour permettre aux patients de sortir de cette épreuve. Le soutien de la communauté scientifique est également fondamental pour leur permettre à tout le moins de comprendre ce dont ils souffrent. J'ai moi-même vécu ces tourments. J'ai vécu le silence étouffant des chambres d'hôpital cloisonnées pour les malades de la covid-19. J'ai vécu ces heures et ces jours interminables où l'on se demande si le soleil se lèvera encore. J'ai vécu ces moments où le souvenir de nos proches semble s'éloigner sans que l'on n'ait pu leur dire au revoir ou je t'aime. Comme beaucoup, heureusement, j'en suis sortie vivante. Vivante, mais pas indemne. De mes nuits et de mon corps encore brisé a pourtant jailli une volonté :...
...ts de la covid-19 en France l'ont contractée au mois de février. Et depuis, une partie d'entre eux ont toujours des symptômes. Cette proposition de résolution transpartisane vise à reconnaître et à prendre en considération les symptômes au long cours de cette maladie. En effet, de nombreux patients sont dans la détresse depuis des mois. Dès le mois de juin 2020, grâce aux témoignages de certains malades, j'ai pris conscience des difficultés que rencontrent les personnes souffrant des symptômes persistants de la covid-19. C'est pourquoi j'ai déposé, en juin 2020, la proposition de loi visant à une reconnaissance des symptômes persistants de la covid-19 et une prise en charge des personnes atteintes. Je remercie l'ensemble des collègues qui avaient cosigné cette proposition transpartisane. Depuis...
...e ayant nécessité une hospitalisation. Selon une autre étude parue au début du mois de janvier 2021 dans la revue The Lancet, 76 % des patients hospitalisés touchés par le covid-19 souffrent d'au moins un symptôme persistant six mois après. Pour l'heure, la communauté scientifique et les professionnels de santé ont peu d'explications ou de réponses précises à apporter à ces patients. De nombreux malades victimes du syndrome post-covid restent donc sans aucune réponse thérapeutique. Cela se traduit inévitablement par de la souffrance et aussi par un handicap lourd dans la vie quotidienne, qui pèse d'abord dans le domaine professionnel mais aussi dans la sphère familiale et sur le plan psychologique. Les témoignages de malades se trouvant dans cette situation se font d'ailleurs de plus en plus n...
... victimes du covid-19. Ce texte sera examiné demain en séance. Rejeté en bloc la semaine dernière par la majorité en commission, il prévoit une réparation de l'ensemble des préjudices subis pour les victimes graves de cette terrible maladie, y compris celles souffrant du covid long, sans oublier les ayants droit des personnes décédées. Parmi les si nombreuses victimes du covid-19 se trouvent les malades hospitalisés pour qui il a été nécessaire de recourir à des soins de réanimation, ce qui a souvent entraîné de graves séquelles physiques, cardiaques, musculaires mais aussi psychologiques. À ces malades graves s'ajoutent d'autres victimes, moins connues et moins visibles, dont le quotidien a été bouleversé depuis leur infection par le virus : il s'agit des victimes de ce qu'on appelle le « cov...
...bien insuffisante au regard des nombreux préjudices physiques, moraux et économiques subis par les victimes. La réparation que nous proposons est intégrale : elle vise à replacer la personne dans l'état le plus proche possible de celui où elle se serait trouvée si le dommage ne s'était pas produit. Nous avons plus que jamais besoin d'actes plutôt que de paroles. Il est nécessaire d'apporter à ces malades une indemnisation dans les plus brefs délais, afin d'atténuer les répercussions de la crise et d'éviter des situations financières critiques. Comme le disait notre collègue Caroline Fiat la semaine dernière, « pour commencer à guérir, il faut d'abord être reconnu. » C'est pourquoi, malgré toutes les réserves que je viens d'exprimer, le groupe Socialistes et apparentés votera pour cette proposit...
...ion des symptômes d'une maladie est vital. Ainsi, l'Organisation mondiale de la santé a commencé à organiser des séminaires qui rassembleront des cliniciens, des chercheurs et des experts pour tenter de trouver une définition de la maladie, lui donner un nom formel et harmoniser les méthodes visant à l'étudier. En effet, la demande pressante de ces patients, qui veulent être reconnus en tant que malades, nous oblige à renforcer les moyens mis à disposition de la recherche, afin d'établir une liste de critères permettant d'affiner le diagnostic de la maladie. La difficulté repose sur le caractère protéiforme de la pathologie associée, qui doit être identifiée non plus seulement grâce au résultat du test de dépistage, mais aussi en tenant compte de la pluralité des symptômes rencontrés. Une meil...
..., certains ressentent encore une grande fatigue ; d'autres se trouvent dans l'incapacité de poursuivre une activité physique qu'ils pratiquaient pourtant de manière régulière avant leur infection. Une chose est certaine : nous manquons de recul à propos de ce virus et en particulier du covid long. Mais ce n'est pas pour autant que nous pouvons l'ignorer. Ceux qui en sont atteints ne sont pas des malades imaginaires. Et pourtant, celles et ceux qui souffrent de ces symptômes persistants après leur infection au covid-19 sont souvent en situation d'errance médicale. Aux yeux de notre parcours de soins, ces malades n'existent pas, aucun traitement adapté ne peut leur être proposé et aucun mot n'est posé sur le mal qui ne les quitte plus. Et que dire des conséquences psychologiques ! Alors que vous ...
... et les soins nécessaires devraient être pris en charge à 100 % par l'assurance maladie. En conclusion, notre groupe votera pour cette proposition de résolution qui constitue un premier pas salutaire vers la reconnaissance du covid-19 long. Cette résolution n'ayant rien de contraignant, nous veillerons cependant à ce que de véritables mesures concrètes soient adoptées afin qu'à l'avenir tous ces malades du covid-19 long soient pris en charge et qu'ils ne souffrent plus de cette pathologie.
...s du virus. Or les symptômes persistants et polymorphes de la covid-19, qui sont de mieux en mieux documentés, ne sont toujours pas reconnus par les pouvoirs publics. Les séquelles sont nombreuses – fièvre quotidienne, douleurs articulaires durant de longs mois et tant d'autres – et varient selon les personnes touchées, empêchant certaines d'entre elles de travailler sur de longues périodes. Les malades concernés devraient pouvoir bénéficier facilement de la reconnaissance de la covid-19 comme maladie professionnelle et, dans ce cas, d'un suivi médical complet, du remboursement intégral de leurs frais de santé, de l'aménagement de leur poste de travail, voire d'une reconnaissance comme affection de longue durée. Or ils demeurent invisibles et ignorés par les pouvoirs publics alors qu'ils représ...
Le 30 octobre dernier, l'OMS a lancé une alerte mondiale. Il est impératif que les gouvernements reconnaissent les effets à long terme de la covid-19 et garantissent un accès aux services de santé à tous ces malades. Cette prise en charge englobe les soins de santé primaires et, si nécessaire, des soins spécialisés et une réadaptation. Cela suppose la mise en place d'une stratégie globale de suivi et de prise en charge du covid-19 long : protocole sanitaire, coordination des soins sur tout le territoire, programme de recherches, campagne de prévention. Rappelons que le décret du ministre de la santé, Olivi...
Le ministre oublie ainsi tous les autres malades, toutes les autres professions, tous les premiers de corvée et tous les soignants tombés malades qui ont développé d'autres formes de maladies parfois très douloureuses et sur de longues durées. C'est le cas de Mélanie Serpaggi, cette aide-soignante d'Ajaccio, atteinte de la covid-19 en mars dernier et dont certains symptômes ont persisté au fil des semaines et des mois : douleurs musculaires, f...
« L'argent ne soigne pas les malades » ai-je entendu dire tout à l'heure. Pour ma part, en parlant de cette résolution, j'avais tenu des propos qui ont été repris par Régis Juanico : « La reconnaissance, c'est un premier pas vers la guérison. » Le second pas vers la guérison, c'est le moral, un bon moral. Quand vous n'avez pas d'argent, que vous percevez 50 % de votre salaire parce que vous êtes malade, que vous en êtes à compter v...
...cune séquelle. Pendant un temps, ces symptômes durables, qui peuvent être invalidants et perturbants, sont restés dans l'ombre. Ils appellent pourtant une véritable reconnaissance, une prise en charge et un accompagnement effectifs, comme y insistait Caroline Fiat, il y a quelques instants. Physiologiques et psychologiques, ces complications persistantes renvoient à un constat : plus de 30 % des malades ont encore des symptômes après six semaines, voire après plusieurs mois. Hier, l'OMS s'est penchée sur la question et selon la responsable de la riposte au covid-19, « il faut mieux comprendre la cause pour que nous puissions améliorer la prévention, la gestion et les façons de la soigner ». Sans attendre, des médecins et des chercheurs mettent d'ores et déjà en commun leurs connaissances. Ces ...
...l et leurs relations sociales. L'adoption de cette proposition de résolution est indispensable, mais elle n'est pas suffisante : il faut aller plus loin pour assurer une prise en charge globale de ces patients, qui recouvre à la fois les soins médicaux, la reconnaissance du virus comme maladie professionnelle – et pas uniquement pour les formes graves – et une aide psychologique pour soutenir les malades face aux difficultés quotidiennes liée à cette terrible errance médicale qui dure depuis des mois. Nous voterons en faveur de cette proposition de résolution, monsieur le secrétaire d'État, mais il faut vraiment aller plus loin et aider ces malades en grande difficulté.
...omme l'a indiqué Michel Zumkeller, cette proposition de résolution va évidemment dans le bon sens : elle constitue un premier pas vers la reconnaissance des affections au long cours de la covid-19. En vue d'organiser la prise en charge des personnes souffrant d'un covid long, Michel Zumkeller défendra, comme il l'a annoncé, une proposition de loi visant à créer une plateforme de référencement des malades, qui pourront ainsi être orientés vers un parcours de soins adaptés. Notre groupe votera donc pour cette résolution.
Le groupe Dem est ravi de constater que tous les groupes voteront en faveur de cette proposition de résolution. Quand on est malade, on veut avant tout être soigné. L'effort doit donc, effectivement, porter sur la recherche. Je remercie le secrétaire d'État d'avoir insisté sur ce point et d'avoir confirmé que tout serait mis en ? uvre pour trouver des traitements permettant de lutter contre ces cas de covid long. La prise en charge constitue également un point important – nous sommes bien d'accord. C'est seulement dans un se...